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Comprendre le prototype : Pourquoi et comment concevoir une interface avant de développer

Comprendre le prototype : Pourquoi et comment concevoir une interface avant de développer

Auteur n°15 – David

Dans un contexte où la transformation digitale est puissant un levier stratégique pour les entreprises, quelque soit leur taille, et que la qualité et d’un produit numérique et son adéquation avec les besoins stratégiques et métier sont cruciaux, la phase de prototypage occupe une place centrale dans le processus. En effet, avant de déployer une ligne de code, il s’agit de matérialiser l’interface et le parcours utilisateur, afin d’anticiper les besoins métiers et d’éviter des itérations coûteuses en développement. Le prototype donc agit comme un fil rouge partagé : il garantit l’alignement des équipes métier, design et technique autour d’une vision commune du futur produit. En capitalisant sur cet outil, les organisations suisses et internationales renforcent leur agilité et maîtrisent les risques liés à la conception d’applications internes, de portails clients ou d’outils métiers sur mesure.

Définir le prototype : qu’est-ce que c’est (et ce que ce n’est pas)

Le prototype est un modèle visuel et interactif représentant l’interface finale sans en fournir la logique technique sous-jacente. Il ne s’agit ni d’un PoC technique ni d’un MVP fonctionnel, mais d’un prototype dédié à l’expérience utilisateur.

Origine et concept du prototype

Le terme « prototype » trouve son origine dans l’ingénierie, où il désigne un premier exemplaire permettant de valider un concept avant sa production. Appliqué au digital, il se concentre sur la dimension visuelle et ergonomique, matérialisant les écrans et les parcours sans coder les fonctionnalités.

Cette représentation peut prendre la forme de maquettes filaires (« wireframes ») ou de maquettes haute-fidélité avec interactions simulées. Elle sert d’outil de discussion et de validation avant d’engager le développement effectif.

Dans un projet digital, le prototype est donc la première version tangible de l’interface, partagée aux utilisateurs et aux parties prenantes. Grâce à lui, on identifie rapidement les points de friction et les zones d’ombre dans l’ergonomie.

Différence entre prototype, PoC et MVP

Un PoC (Proof of Concept) se concentre sur la faisabilité technique d’une innovation ou d’un module spécifique. Il teste une technologie ou une intégration, sans se soucier de l’interface ou du parcours utilisateur.

Le MVP (Minimum Viable Product) est la première version d’un produit qui propose un ensemble minimal de fonctionnalités exploitables. Contrairement au prototype, le MVP est déployé en production et doit répondre à des enjeux de performance, de scalabilité et de sécurité.

Le prototype, lui, est purement centré sur le design et l’expérience. Il ne s’exécute pas en production et ne livre pas de code final. Il reste un outil de validation avant de passer à la phase de développement technique.

Types de prototypes et degré de fidélité

Le prototypage low-fidelity repose généralement sur des schémas grossiers en noir et blanc, matérialisant les zones d’écran et les parcours utilisateurs. Il permet d’itérer rapidement sur l’architecture d’information et le zoning.

Les prototypes medium-fidelity introduisent des éléments graphiques et des interactions de base, comme des transitions de page ou des menus déroulants. Ils offrent un aperçu plus réaliste tout en restant légers à ajuster.

Enfin, les prototypes high-fidelity reproduisent fidèlement l’interface cible : typographies, couleurs, micro-interactions et animations. Ils constituent un quasi-factice capable de recueillir un feedback très proche de l’expérience finale.

Exemple concret de prototype réalisé dans le para-publique

Pour une ONG oeuvrant dans le domaine de l’éducation et des services para-publiques, nous avons réalisé un prototype haute-fidélité pour son nouveau portail interne de gestion des processus. Grâce à Figma et un travail avancé de nos équipes de conception et de design, elle a simulé le flux de traitement des demandes et des inscriptions et validé le parcours avec les utilisateurs clés avant même de démarrer le développement. L’exercice a permis de clarifier plusieurs points de navigation et de priorisation des informations, évitant ainsi des refontes coûteuses une fois le code écrit.

Les objectifs clés du prototypage dans vos projets digitaux

Le prototypage sert à tester l’ergonomie et le parcours utilisateur avant tout développement. Il permet également de collecter du feedback des parties prenantes et d’aligner la vision du projet.

Validation de l’ergonomie et de l’expérience utilisateur

Le prototype offre un support visuel pour évaluer l’ergonomie : disposition des éléments, lisibilité, accessibilité et cohérence graphique. Les utilisateurs interagissent avec les écrans comme s’ils étaient opérationnels, révélant les points de blocage ou d’incompréhension.

En somme, l’interface est éprouvée en situation quasi réelle, sans exposer l’entreprise aux risques liés au code non testé. Les retours sont structurés et basés sur des scénarios concrets, pas sur des spécifications abstraites.

Cette étape réduit significativement les retours en arrière lorsque le développement commence, car les ajustements majeurs ont déjà été identifiés et validés par les utilisateurs.

Prévisualisation et optimisation du parcours utilisateur

Au-delà de l’ergonomie, le prototype permet de simuler les différentes branches du parcours : création d’un compte, navigation entre modules, gestion d’erreurs ou confirmation d’actions. Chaque chemin est testé pour garantir une fluidité optimale.

On peut ainsi mesurer la longueur des parcours, la facilité d’utilisation, le nombre de clics nécessaires lorsque pertinent, et la clarté des messages de retour. Si un processus apparaît trop complexe, il est simplifié ou réorganisé avant d’être développé.

Ce travail itératif sur le parcours utilisateur contribue à augmenter la satisfaction des utilisateurs finaux et à réduire le taux d’abandon lors du lancement de la solution.

Collecte de feedback et alignement des parties prenantes

Le prototype sert de support concret lors des ateliers de validation : direction métier, UX/UI designers, équipes IT et opérationnelles partagent la même vue de l’outil en devenir. Les retours sont factuels et orientés vers l’amélioration de l’expérience.

Les discussions sont plus efficaces, car on commente une maquette interactive plutôt que des documents de spécifications. Les malentendus sont limités et les décisions prises plus rapidement.

Cette collaboration précoce renforce l’engagement des équipes et donne une vision partagée du produit, essentielle pour la réussite des projets sur mesure, qu’il s’agisse d’une application interne ou d’un portail client.

Exemple de prototypage dans le secteur des assurances

Un assureur suisse a organisé une série d’ateliers où chaque prototype réalisé sous Miro a été testé avec les responsables métiers et les équipes IT. Les ajustements réalisés en temps réel ont permis de réduire de 30 % la durée de la phase de spécification fonctionnelle et de garantir une meilleure appropriation du futur outil.

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Les bénéfices et les limites du prototypage

Le prototype évite les erreurs de conception coûteuses et accélère les prises de décision. Cependant, il ne teste ni la performance, ni la faisabilité technique, ni la sécurité.

Réduction des coûts et gain de temps

En détectant les ajustements d’interface avant le développement, le prototypage permet de limiter les retours en arrière et les réécritures de code. Chaque itération visuelle est moins onéreuse qu’une correction après déploiement.

Le budget projet est ainsi optimisé. Les équipes métiers et techniques s’accordent rapidement sur une version validée, diminuant les cycles de validation et les arbitrages tardifs.

Sur le long terme, un prototype bien conçu fluidifie la communication et réduit les malentendus, libérant du temps pour l’implémentation et la montée en charge de la solution.

Amélioration de l’adoption utilisateur

Une interface testée auprès d’utilisateurs cibles garantit que le futur produit répondra à leurs attentes. Les retours inspirent des itérations centrées sur les besoins réels, renforçant l’adhésion et la satisfaction.

L’appropriation est accélérée dès le lancement : les utilisateurs retrouvent des parcours calibrés et une ergonomie qu’ils ont contribué à façonner, réduisant ainsi la courbe d’apprentissage.

Cette démarche UX-first est particulièrement critique pour les outils métiers internes, où la résistance au changement peut être forte si l’interface paraît inadaptée.

Limites : pas de tests de faisabilité technique ni de performance

Le prototype ne délivre pas de preuves quant à la faisabilité des choix techniques sous-jacents : contraintes d’architecture, sécurité, montée en charge ou intégration avec les systèmes existants restent à valider lors des phases de développement.

Il ne mesure pas les temps de réponse ou la consommation des ressources serveur. Les tests de performance, de sécurité et de scalabilité s’effectuent dans un second temps, au sein d’un environnement de développement ou de préproduction.

Il est donc essentiel de planifier ces vérifications techniques et de ne pas confondre prototype et version opérationnelle du produit.

Exemple concret de limite du prototype

Un fabricant suisse d’équipements industriels a prototypé son futur tableau de bord de supervision sous Adobe XD. Bien que l’ergonomie ait été validée, des contraintes techniques liées à la volumétrie des données en temps réel ont émergé lors du développement backend. L’architecture a dû être repensée pour garantir la performance, mais le travail UX restait inchangé grâce au prototype initial.

Comment concevoir un prototype efficace : méthodologie et outils

Concevoir un prototype efficace commence par la compréhension des besoins utilisateurs et métier. Ensuite, une collaboration structurée avec un UX/UI designer et l’usage d’outils comme Figma, Miro ou Adobe XD sont essentiels.

Comprendre les besoins utilisateurs et métiers

La phase d’écoute consiste à rassembler les attentes des utilisateurs finaux et des parties prenantes métiers. On identifie les objectifs, les contraintes et les cas d’usage prioritaires.

Des interviews, des ateliers de co-conception et des observations sur le terrain permettent de formaliser les personas et les scénarios. Cette base utilisateur garantit que le prototype adresse les vrais enjeux.

Ces informations alimentent directement le cahier des charges fonctionnel et guident la création des premières maquettes filaires (wireframes).

Collaboration avec un UX/UI designer

L’UX designer joue le rôle de facilitateur : il transforme les besoins en parcours utilisateurs optimisés, tandis que l’UI designer soigne l’identité visuelle et la cohérence graphique.

En collaborant étroitement avec les équipes métier et technique, ils veillent à ce que chaque interaction soit à la fois ergonomique et réalisable techniquement, en privilégiant une approche modulaire et open source.

Des revues régulières de maquettes garantissent l’adhésion et permettent de valider les choix avant de monter en fidélité.

Sélection et maîtrise des outils de prototypage

Figma, Adobe XD et Miro comptent parmi les solutions les plus répandues. Elles offrent des fonctionnalités de partage, de commentaire et d’animation intégrées, facilitant le travail collaboratif à distance.

Ces outils reposent sur des bibliothèques de composants réutilisables, garantissant la cohérence graphique et accélérant la production des écrans. Ils s’intègrent également à des systèmes de design tokens et à des plateformes Open Source ou propriétaires en fonction des besoins.

Le choix de l’outil dépend du contexte projet, de la culture interne et des besoins de collaboration asynchrone ou synchronisée.

Tests utilisateurs et itérations rapides

Une fois le prototype initial produit, on organise des sessions de test avec un panel représentatif d’utilisateurs. Les retours se concentrent sur la compréhension des écrans, la fluidité des parcours et la pertinence des contenus.

Chaque commentaire est priorisé et intégré dans un plan d’itération rapide. Le prototype évolue en quelques cycles courts, jusqu’à ce que le niveau de satisfaction soit jugé suffisant pour passer au développement.

Ce rythme itératif assure que l’outil final sera centré sur les besoins métiers et que les risques liés aux incompréhensions auront été préalablement dissipés.

Pilotez votre projet digital avec un prototype centré utilisateur

En synthèse, le prototypage constitue le socle d’une démarche digitale réussie : il définit clairement l’interface, teste les parcours et fédère les parties prenantes avant tout développement technique. Cette approche réduit les coûts, accélère les décisions et améliore l’adoption finale en garantissant une expérience utilisateur ajustée.

Face à vos enjeux de transformation digitale, nos experts UX/UI, stratèges et architectes logiciel sont à vos côtés pour vous accompagner dans la conception de prototypes adaptés à vos besoins métiers mais aussi dans le développement et l’intégration de solutions digitales complète et production-ready. Ensemble, nous mettons en place une collaboration agile et des outils évolutifs, modulaires et sécurisés, sans vendor lock-in.

Parler de vos enjeux avec un expert Edana

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David Mendes

Avatar de David Mendes

David est UX/UI Designer senior. Il crée des parcours et interfaces centrés utilisateur pour vos logiciels métiers, SaaS, applications mobile, sites web et écosystèmes digitaux. Expert en recherche utilisateur et prototypage rapide, il garantit une expérience cohérente et engageante, optimisée pour chaque point de contact.

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Faut-il créer un MVP ? Avantages, pièges à éviter et méthode de conception efficace

Faut-il créer un MVP ? Avantages, pièges à éviter et méthode de conception efficace

Auteur n°15 – David

Dans un contexte où la pression pour innover et réduire les risques est permanente, le MVP (Minimum Viable Product) s’impose comme un levier stratégique pour tester rapidement une idée avant d’investir massivement. Bien qu’il soit souvent perçu comme une simple version « allégée », un MVP bien conçu répond à des critères rigoureux et met l’accent sur la valeur métier essentielle. Décideurs IT, responsables de la transformation digitale et directions générales trouveront dans cet article un guide complet pour distinguer ce qu’est réellement un MVP, en comprendre les enjeux, évaluer ses bénéfices et anticiper ses écueils afin de lancer un projet digital sur des bases solides.

Comprendre le MVP : définition et distinctions

Le MVP est la version la plus simple d’un produit permettant de vérifier rapidement l’adéquation marché. Il ne s’agit ni d’un prototype exploratoire ni d’un PoC technique, mais d’un outil orienté utilisateur.Il vise à collecter des retours concrets pour prioriser efficacement les développements futurs.

MVP vs Proof of Concept (PoC)

Le PoC (Proof of Concept) vise avant tout à valider la faisabilité technique d’une idée ou d’une technologie. Il répond à la question « Est-ce possible ? » en isolant un cas d’usage ou un module technique sans nécessairement intégrer l’expérience utilisateur complète.

À l’inverse, le MVP s’adresse directement aux utilisateurs finaux pour tester l’intérêt du produit sur le marché réel. Il embarque les fonctionnalités minimales nécessaires pour générer du feedback utilisateur et mesurer l’attractivité de la proposition de valeur.

Alors que le PoC peut être entièrement interne et destiné aux équipes techniques, le MVP se déploie auprès d’un échantillon de clients ou d’utilisateurs cibles, offrant des indicateurs concrets de validation métier ou d’ajustements à prévoir.

MVP vs prototype

Le prototype sert à illustrer l’ergonomie et le parcours utilisateur sans offrir de véritable service fonctionnel. Il peut être statique ou interactif, mais il ne gère pas les données réelles ni les flux de bout en bout.

Le MVP, quant à lui, repose sur une architecture opérationnelle et gère des cas d’usage réels. Il collecte des données utilisables, permet d’identifier les points de friction et de tester les hypothèses stratégiques sur la valeur délivrée.

La différence majeure réside donc dans l’activation d’une boucle de feedback et la capacité à tirer des enseignements quantitatifs et qualitatifs sur l’usage, là où le prototype reste un support conversationnel pour recueillir des avis initiaux.

MVP et version minimaliste ne signifient pas produit bâclé

Un MVP ne doit pas être confondu avec un produit inachevé ou une « version low cost ». Ses livrables doivent respecter des critères de qualité, de sécurité et d’ergonomie suffisants pour offrir une première expérience robuste.

En négligeant la qualité ou l’UX, on prend le risque d’obtenir des retours biaisés ou négatifs qui ne reflètent pas la véritable valeur de l’offre. Un MVP doit être conçu dans une architecture modulaire, évolutive et sécurisée pour supporter l’extension ultérieure.

La rigueur appliquée dès le MVP garantit la performance future : en misant sur une structure open source, évolutive et bien documentée, on réduit la dette technique et on prépare les itérations suivantes sans blocage.

Exemple : Un acteur e-commerce suisse de taille moyenne a lancé un MVP d’un portail de suivi de commandes pour ses clients B2B. Plutôt que de développer l’intégralité des fonctionnalités, l’équipe a concentré ses efforts sur le suivi temps réel et les alertes automatiques. Après deux mois, les retours ont confirmé l’intérêt pour la traçabilité avancée, orientant les développements ultérieurs vers l’analyse prédictive des délais de livraison.

Pourquoi opter pour un MVP : avantages clés

Le MVP permet de valider rapidement une idée sur le marché en limitant l’investissement initial et en affinant la feuille de route produit. Il offre une vision claire des priorités à développer pour maximiser l’impact métier. Il constitue un moyen efficace de réduire le time-to-market, d’optimiser les ressources et de générer des retours clients concrets.

Validation rapide du marché

En lançant une version simplifiée, on teste les hypothèses de valeur auprès des utilisateurs cibles. Les indicateurs d’adoption et de satisfaction guident la décision d’aller de l’avant ou de pivoter.

Cette approche réduit l’incertitude : plutôt que de baser la stratégie sur des études qualitatives ou des sondages, on agit sur des comportements réels et mesurables. Les décisions sont donc plus objectives et fondées sur des données tangibles.

La boucle de feedback continue permet d’ajuster le positionnement, la segmentation et les messages marketing en temps réel, évitant des investissements lourds dans une direction non validée.

Réduction des coûts et optimisation des ressources

Le MVP limite le périmètre fonctionnel aux indispensables, ce qui réduit significativement les coûts de développement, de design et d’infrastructure. En se concentrant sur l’essentiel, les équipes gagnent en agilité.

La modularité des briques open source ou sur-mesure facilite la mise en place d’un socle évolutif sans surcoût initial disproportionné. Chaque nouvelle fonctionnalité peut être intégrée comme un module indépendant, maîtrisant ainsi la complexité du code.

En interne, cela allège la charge de travail des équipes, leur permettant de se focaliser sur l’analyse et les itérations plutôt que la maintenance de fonctionnalités superflues.

Gain de temps et time-to-market accéléré

Concevoir un MVP, c’est adopter une stratégie de déploiement par étapes. On livre d’abord le cœur de valeur, puis on évolue selon les retours utilisateurs, réduisant les cycles de développement classiques.

Cette méthode s’intègre aisément dans un processus agile : chaque sprint apporte une version utilisable et testable. Les parties prenantes suivent l’avancement par démonstrations concrètes, renforçant la transparence et l’adhésion au projet.

Le produit atteint plus rapidement une première maturité opérationnelle, ce qui peut se traduire par un avantage concurrentiel décisif lorsqu’il s’agit de capter des parts de marché ou d’attirer des investisseurs.

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Les pièges à éviter lors de la conception d’un MVP

Le principal écueil consiste à confondre MVP et version bâclée, ce qui compromet la perception et la fiabilité du produit. Une définition imprécise du périmètre ou une expérience utilisateur négligée peut fausser les retours. Il est essentiel d’anticiper l’impact sur l’image de marque et de préserver la qualité dès le premier déploiement.

Définition floue du périmètre fonctionnel

Sans cadrage précis, le MVP peut rapidement dériver vers un produit trop complexe ou, au contraire, dépourvu de valeur différenciante. Les parties prenantes perdent la vision commune et les développements s’éparpillent.

Il est crucial de formaliser la proposition de valeur unique, puis de lister les fonctionnalités indispensables pour l’illustrer. Tout ajout hors de ce périmètre doit faire l’objet d’une validation formelle basée sur les retours terrains.

Cette rigueur évite les dérives de scope et assure que chaque ligne de code contribue directement à la validation de l’hypothèse stratégique initiale.

Sous-estimer l’expérience utilisateur

Un MVP n’est pas un simple squelette : il doit offrir une UX fiable. Des bugs, des temps de latence ou des interfaces peu intuitives peuvent décourager les utilisateurs, générant des retours négatifs non représentatifs.

Pour garantir la qualité, on privilégie des frameworks web ou mobiles éprouvés, un design system minimal et des tests automatisés sur les scénarios critiques. L’effort consenti sur ces aspects influe directement sur la crédibilité du produit.

Une expérience fluide dès la première version donne confiance aux utilisateurs et encourage l’engagement, pierre angulaire de la boucle de feedback et de l’adhésion à long terme.

Impact sur l’image de marque

Si le MVP est perçu comme un produit inachevé, cela peut nuire à la réputation de l’entreprise. L’image de sérieux et de fiabilité repose sur une homogénéité de qualité, même sur les premières versions.

Il convient de communiquer clairement sur l’objectif d’apprentissage et d’évolution continue, en positionnant le MVP comme une phase pilotée, concertée et itérative plutôt qu’un simple test.

En interne, cela implique de mobiliser les équipes marketing et communication pour préparer le terrain, cadrer les attentes externes et transformer chaque retour en opportunité de valorisation.

Exemple : Un groupe d’assurance suisse avait lancé un MVP d’un simulateur de prime en ligne sans intégrer de garanties visuelles, ce qui a généré de nombreuses interrogations et une mauvaise réception. Après recadrage UX et ajout d’un guide interactif, le taux de complétion du formulaire a doublé et les retours ont été positifs.

Méthode de conception efficace pour un MVP réussi

Une approche structurée en cinq étapes clés garantit un MVP aligné avec la proposition de valeur et les attentes des utilisateurs. Chacune de ces étapes repose sur une validation concrète via le feedback réel. La clef réside dans la neutralité technique, l’architecture modulaire open source et l’agilité des itérations.

Identification de la proposition de valeur

On commence par formaliser l’hypothèse centrale : quel problème résout-on et pour quel utilisateur ? Cette étape nécessite des ateliers de cadrage métier, d’analyse concurrentielle et d’interviews avec les parties prenantes.

Le résultat est un document succinct, reprenant le contexte, les enjeux et les critères de succès mesurables. Cette charte sert de référentiel pour toute la suite du projet et oriente le backlog initial.

Une définition claire oriente les choix technologiques et fonctionnels, évite les spéculations et permet de prioriser rapidement les travaux de développement.

Détermination des fonctionnalités essentielles

Sur la base de la proposition de valeur, on dresse la liste des fonctionnalités indispensables pour prouver l’intérêt de l’offre. Chaque item est évalué selon son impact potentiel et sa complexité de réalisation.

On retient uniquement les fonctionnalités qui participent directement à la validation de l’hypothèse, en positionnant les « must-have » et en repoussant les « nice-to-have » aux phases suivantes.

Cette méthode garantit un périmètre maîtrisé et un développement rapide, limitant les coûts superflus et les délais induits par des fonctionnalités secondaires.

Collecte et analyse du feedback utilisateur

Dès la première version déployée, on met en place des mécanismes de mesure et de retour : analytics, sessions d’observation, questionnaires ciblés et entretiens qualitatifs.

L’objectif est de confronter l’hypothèse initiale aux usages réels. On identifie les points de blocage, les attentes non couvertes et les idées d’amélioration priorisées par les utilisateurs.

Cette phase est cruciale pour ajuster la roadmap, hiérarchiser les fonctionnalités suivantes et bâtir un plan d’itérations fondé sur des données fiables.

Itération rapide et déploiement continu

En s’appuyant sur une architecture modulaire, on déploie chaque itération avec un processus CI/CD. Les tests automatisés et les revues de code garantissent la stabilité à chaque livraison.

Chaque boucle d’itération doit être suffisamment courte pour tester une nouvelle hypothèse ou implémenter un ajustement, tout en assurant un niveau de qualité constant.

Cette démarche favorise l’apprentissage continu, le pilotage transparent et l’adaptation rapide aux évolutions du marché ou aux retours des utilisateurs.

Exemple : Un distributeur omnicanal suisse a conçu un MVP de son application de click & collect en quatre semaines. Grâce à une architecture micro-services et une API RESTful légère, chaque nouvelle fonctionnalité (gestion des stocks, planification horaire, notifications) a été déployée en continu, permettant un déploiement national en trois mois avec un taux de satisfaction client de 92 %.

Construisez un MVP performant et stratégique

Un MVP, bien défini et exécuté, devient un véritable outil de pilotage pour valider rapidement la proposition de valeur et orienter les développements. Les avantages – gain de temps, maîtrise des coûts, feedback ciblé – se concrétisent dès les premières livraisons, à condition de respecter un périmètre clair, une expérience utilisateur soignée et une architecture évolutive.

En appliquant une méthode en cinq étapes – identification, priorisation, conception, feedback et itération – vous sécurisez vos choix et gagnez en agilité pour ajuster votre offre au plus près des attentes réelles.

Nos experts sont à vos côtés pour vous accompagner dans le cadrage stratégique, la sélection des technologies adaptées et la mise en place d’une organisation agile. Ensemble, nous ferons de votre MVP en un levier de succès à long terme.

Parler de vos enjeux avec un expert Edana

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David Mendes

Avatar de David Mendes

David est UX/UI Designer senior. Il crée des parcours et interfaces centrés utilisateur pour vos logiciels métiers, SaaS, applications mobile, sites web et écosystèmes digitaux. Expert en recherche utilisateur et prototypage rapide, il garantit une expérience cohérente et engageante, optimisée pour chaque point de contact.

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Guide: Recruter un chef de projet digital / IT et un product owner en Suisse

Guide: Recruter un chef de projet digital / IT et un product owner en Suisse

Auteur n°3 – Benjamin

La transformation numérique exige une coordination rigoureuse et une vision produit claire pour délivrer des solutions digitales performantes. Identifier le bon profil – chef de projet digital ou product owner – est un enjeu stratégique dans un contexte suisse où le rythme d’innovation et la complexité des organisations se renforcent. Les entreprises cherchent à allier gouvernance, maîtrise des délais et alignement métier au sein de ressources à la fois techniques et agiles. Ce guide détaille les attributions de chacun de ces rôles, leurs complémentarités, les bénéfices à les recruter, ainsi que les bonnes pratiques pour un processus de sélection adapté. Il adresse également le dilemme entre internalisation, externalisation ou modèles hybrides pour piloter efficacement les projets digitaux.

Clarifier les responsabilités : chef de projet IT/digital vs product owner

Le chef de projet digital coordonne l’ensemble des activités de déploiement et veille au respect des délais et des budgets. Le product owner définit la vision du produit, priorise les fonctionnalités et agit comme interface entre les parties prenantes métiers et l’équipe technique.

Missions principales du chef de projet digital/IT

Le chef de projet IT ou chef de projet digital est garant de la planification et de la livraison des initiatives numériques. Il met en place le planning, suit l’avancement et anticipe les risques liés aux ressources ou aux dépendances techniques. En définissant des indicateurs clés, il s’assure du respect des jalons et de la qualité des livrables.

Il orchestre la collaboration entre équipes internes, prestataires et parties prenantes externes. En pilotant les comités de suivi et en animant les revues d’avancement, il maintient la cohésion du projet. Sa posture transverse requiert une compréhension fine des enjeux métiers et des contraintes techniques.

Ce rôle exige une maitrise des méthodes classiques (cycle en V, communications formelles) et agiles (scrum, kanban). Le chef de projet IT doit adapter son style de management selon la maturité de l’organisation et la nature des livrables.

Missions principales du product owner

Le product owner porte la vision métier du produit tout au long du cycle de développement. Il pilote le backlog en alignant chaque user story avec les priorités stratégiques et les attentes des utilisateurs finaux. Sa mission débute par la rédaction de spécifications axées valeur et se poursuit par l’arbitrage quotidien.

Il joue le rôle d’ambassadeur métiers auprès de l’équipe technique. En affinant les critères d’acceptation et en validant les livrables, il assure la cohérence fonctionnelle du produit. Son implication est continue, du cadrage initial aux itérations successives.

Le product owner impulse la roadmap et mesure les KPIs liés à l’adoption et à la satisfaction utilisateur. Son expertise en design thinking et en user-centricity contribue à créer des évolutions qui répondent réellement aux besoins des clients internes et externes.

Convergences et complémentarités

Les deux profils partagent un même objectif : la réussite des projets digitaux et la satisfaction des parties prenantes. Ils collaborent étroitement pour fusionner respect des contraintes et création de valeur continue. Cette complémentarité optimise la fluidité des processus et réduit les risques de dérive.

Le chef de projet digital se focalise sur la gouvernance, les budgets et la coordination, tandis que le product owner affine la proposition de valeur et le contenu fonctionnel. Leur articulation permet de suivre simultanément le « quoi » et le « comment » des livrables.

Dans certaines organisations, un unique professionnel cumule ces deux casquettes pour des projets de taille modérée ou lors d’une phase de transition. Cette flexibilité peut convenir aux structures en manque de ressources dédiées, à condition que la personne dispose d’une double expertise.

Exemple : une société de services aux entreprises basée à Genève a confié à un profil hybride la gestion d’une plateforme de reporting digital et la priorisation des nouvelles fonctionnalités, ce qui a permis de respecter un calendrier serré tout en garantissant la satisfaction des utilisateurs internes.

Pourquoi investir dans ces profils ?

Recruter un chef de projet digital ou un product owner permet de sécuriser le pilotage des initiatives numériques. Ces profils apportent méthode, alignement stratégique et agilité pour maximiser la valeur des projets.

Gains en efficacité opérationnelle

La présence d’un chef de projet IT ou digital améliore la gestion des dépendances et assure une exécution cadrée. En identifiant et en traitant rapidement les points de blocage, le projet progresse de manière prévisible. Les réunions de suivi et les reportings réguliers renforcent la transparence.

Le product owner, quant à lui, minimise les développements inutiles en recentrant les efforts sur les fonctionnalités à forte valeur. Chaque itération est évaluée à l’aune des objectifs business et utilisateur. Cette approche limite les rebuts et optimise le retour sur investissement.

Leur combinaison évite les silos et optimise la coordination entre métiers et IT. Les équipes restent focalisées sur des objectifs clairs, ce qui réduit les tensions et les retards liés à des incompréhensions ou à des changements de priorités en cours de projet.

Impact sur la gouvernance et la visibilité

Un chef de projet digital ou IT structure les instances de décision et définit un cadre de gouvernance. Les comités de pilotage, animés avec des indicateurs pertinents, garantissent aux dirigeants une visibilité en temps réel sur l’état du projet. Les risques sont identifiés en amont et traités de façon proactive.

Le product owner contribue à la transparence fonctionnelle en publiant régulièrement les roadmaps et les backlogs. Les stakeholders métiers peuvent suivre les évolutions, formuler des retours et ajuster les priorités sans rompre le rythme de développement.

Cette double visibilité – opérationnelle et fonctionnelle – facilite l’arbitrage budgétaire et la prise de décision stratégique. Elle renforce l’adhésion des sponsors et consolide la confiance autour des investissements digitaux.

Cas pratique d’une entreprise horlogère suisse

Une PME horlogère du canton de Vaud a recruté par l’intermédiaire d’un prestataire externe un product owner pour piloter un projet de refonte de sa boutique en ligne. En parallèle, un chef de projet digital a orchestré les intégrations avec les systèmes ERP et CRM. Résultat : la mise en production a respecté les délais, et le taux de conversion a progressé de 18 % dès le premier trimestre.

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Internalisation vs externalisation : comment arbitrer

L’internalisation du rôle permet un ancrage fort et une connaissance fine du contexte. L’externalisation offre une flexibilité rapide et un accès à une expertise pointue sans engager des ressources permanentes.

Avantages de l’internalisation

En internalisant le chef de projet digital, chef de projet IT ou le product owner, l’organisation bénéficie d’une appropriation rapide des enjeux métier. La connaissance des processus internes et des acteurs clés renforce la réactivité aux changements et la compréhension des priorités.

Le salarié interne s’inscrit dans la durée et peut porter la feuille de route au-delà d’un projet unique. Il favorise une culture agile continue et contribue au partage des bonnes pratiques au sein des équipes.

Enfin, l’internalisation crée un point de contact pérenne pour les sponsors et les utilisateurs finaux, ce qui renforce la stabilité des échanges et minimise les risques liés à la perte de connaissances en cas de turn-over.

Atouts de l’externalisation

Recourir à un prestataire spécialisé pour le chef de projet digital ou le product owner offre une montée en compétence immédiate. L’expertise externe, régulièrement confrontée à des contextes variés, apporte des méthodes éprouvées et des benchmarks sectoriels.

Ce modèle réduit le temps d’intégration et l’engagement financier lié à un recrutement longue durée. Il permet d’ajuster rapidement l’effort selon la charge projet, sans gestion complexe du cycle RH.

L’externalisation garantit souvent une neutralité dans les arbitrages fonctionnels et opérationnels. Le prestataire peut recommander des évolutions ou corriger des dérives sans les contraintes politiques internes.

Modèles hybrides et externalisation partielle

Les organisations peuvent combiner ressources internes et externes pour équilibrer connaissance du contexte et expertise sectorielle. Par exemple, un product owner interne pilote la roadmap stratégique tandis qu’un chef de projet IT ou digital externe assure la coordination technique.

Un modèle hybride facilite la montée en compétence interne grâce à un transfert de savoir-faire. Les bonnes pratiques apportées par le prestataire enrichissent l’organisation et restent accessibles une fois la mission terminée.

Exemple : un groupe industriel romand que nous avons accompagné a choisi d’aligner un chef de projet digital permanent avec un product owner externalisé lors de la refonte de son portail client, assurant à la fois continuité métier et flexibilité opérationnelle.

Ce choix entre internalisation, externalisation et approche hybride doit se faire en fonction du contexte de chaque entreprise. Nos experts conseillent souvent nos clients à ce sujet.

Conduite du processus de recrutement : conseils pratiques

Un recrutement réussi repose sur une définition claire du profil, des critères de sélection précis et une évaluation rigoureuse des soft skills. La mise en place d’un processus structuré, alliant mises en situation et entretiens ciblés, garantit l’adéquation entre le candidat et les enjeux métiers.

Rédaction d’une fiche de poste claire et exhaustive

La fiche de poste doit préciser les responsabilités, les livrables attendus et le contexte organisationnel. Elle inclut les compétences techniques (gestion de projet, méthode agile, outils de suivi) et les qualités relationnelles (leadership, communication, diplomatie).

Il est essentiel de définir les indicateurs de performance associés au poste : respect des délais, qualité des livrables, satisfaction des parties prenantes. Cette précision facilite les échanges lors des entretiens et la comparaison des candidats.

Enfin, mentionner la structure de reporting et la collaboration attendue avec les équipes internes ou externes évite les malentendus et clarifie les interactions dès le premier jour.

Méthodes de sourcing et pré-sélection

Le sourcing peut s’appuyer sur les réseaux professionnels spécialisés, les plateformes de talents digitaux ou les cabinets de recrutement. Il est conseillé de solliciter des recommandations et d’exploiter les communautés open source ou meetup pour identifier des candidats engagés.

Lors de la pré-sélection, une prise de contact rapide permet de valider les motivations, l’expérience pertinente et l’adéquation culturelle. Un questionnaire structuré, axé sur les cas d’usage passés, éclaire la compréhension des méthodologies et des environnements rencontrés.

Les tests techniques courts ou études de cas peuvent compléter la première phase d’échanges, en évaluant la capacité à poser un diagnostic et à proposer un plan d’action pragmatique.

Sélection et évaluation des candidats

Les entretiens doivent inclure au moins une mise en situation métier, où le candidat présente une démarche pour cadrer un projet ou prioriser un backlog. Cette simulation révèle la rigueur, l’esprit de synthèse et la capacité à convaincre les parties prenantes.

L’évaluation des soft skills porte sur la communication, la gestion des conflits et l’esprit collaboratif. Des questions comportementales (« décrivez un conflit entre parties prenantes et votre gestion ») permettent d’apprécier la posture managériale.

Enfin, un entretien croisé avec les futurs collaborateurs ou sponsors garantit la bonne compréhension des attentes et le niveau de confiance mutuelle avant la décision finale.

Optimisez votre pilotage digital grâce à des profils adaptés

Identifier clairement le rôle et les missions du chef de projet digital/IT et du product owner assure une gouvernance cohérente et une exécution efficace des projets numériques. Leur complémentarité renforce l’agilité, la transparence et l’alignement entre stratégie métier et réalisation technique. Le choix entre internalisation, externalisation ou un modèle hybride dépend des priorités de connaissance du contexte, de flexibilité et de transfert de compétences.

Un processus de recrutement structuré, appuyé sur des critères précis et des mises en situation pertinentes, maximise les chances de trouver le candidat adéquat pour accompagner la transformation digitale. Chez Edana, nos experts sont à votre disposition pour échanger sur vos enjeux et proposer un accompagnement sur mesure, qu’il s’agisse d’intégrer ces profils en interne ou de bénéficier d’une externalisation partielle ou complète.

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Guide Jira & Confluence : blueprint d’un projet de A à Z

Guide Jira & Confluence : blueprint d’un projet de A à Z

Auteur n°4 – Mariami

Dans un contexte où la réussite des projets digitaux repose sur une gestion agile et une documentation rigoureuse, Jira et Confluence deviennent des alliés incontournables. Ils offrent une plateforme unifiée permettant de piloter chaque phase, d’assurer la traçabilité des décisions et de centraliser le savoir. En adoptant une méthode structurée et reproductible, vous garantissez la cohérence entre ambitions métiers et réalisations techniques tout en optimisant la collaboration entre équipes IT et métiers.

Ce guide livre une démarche étape par étape pour configurer, paramétrer et utiliser efficacement Jira pour le pilotage opérationnel et Confluence pour la documentation, le tout illustré par des cas concrets d’entreprises suisses. L’objectif : vous fournir un blueprint prêt à l’emploi pour vos projets sur-mesure ou de transformation d’envergure.

Qu’est-ce que Jira et Confluence ?

Jira et Confluence sont deux logiciels conçus par la société Atlassian. Ils permettent aux parties prenantes d’un projet d’en gérer les différents aspect. Jira permet de gérer la planification et les tâches tandis que Confluence permet d’en gérer la documentation centrale.

Jira : logiciel de gestion de projet permettant de gérer efficacement les tâches et les workflows

Jira est un outil de gestion de projet conçu pour organiser, planifier et suivre les tâches au sein des équipes, en particulier dans des environnements agiles (Scrum, Kanban). Il offre une vue claire de l’avancement, des priorités et des responsabilités, ce qui renforce la coordination et la productivité.

Confluence : centraliser la documentation et favoriser la collaboration

Confluence est une plateforme collaborative dédiée à la documentation. Elle permet de structurer les spécifications, comptes rendus, procédures et décisions de manière claire et accessible. L’information est centralisée, facilitant le partage des connaissances et la continuité du projet.

Comprendre et déployer Jira et Confluence pour démarrer votre projet

Avant de commencer il faut préparer les espaces Jira et Confluence de votre projet. Cette étape garantit une base opérationnelle solide et une structure documentaire claire dès l’ouverture du projet.

Préparation du chantier

Avant toute configuration, il est essentiel de définir le périmètre fonctionnel et les grandes étapes du projet. Cette préparation consiste à regrouper les parties prenantes IT et métiers afin de valider les objectifs, les indicateurs clés et les contraintes techniques.

Une réunion de cadrage permet de lister les livrables attendus : backlog initial, documents de spécifications, sprints prévisionnels, jalons de validation auprès du client. Cette formalisation réduit les risques de déviation et d’oubli d’exigence.

L’exemple d’un de nos clients récents dans le secteur de la finance illustre cette phase : lors de la refonte de leur application métier, les équipes ont organisé trois ateliers de cadrage en moins d’une semaine pour consolider les exigences, définir les rôles Jira et les espaces Confluence nécessaires.

Configuration initiale

La mise en place de Jira débute par la création d’un projet modulable, intégré à un template Agile ou Kanban selon la taille et le type de mission. La hiérarchie des tickets (Epic, Story, Task, Bug) est configurée pour refléter la granularité souhaitée.

Parallèlement, Confluence se structure autour d’espaces de projet, d’espaces d’équipe et de modèles de pages. Les droits d’accès sont assignés selon les responsabilités : contributeurs, validateurs métiers, auditeurs externes.

Dans notre exemple précédent, le template Jira Agile a été adapté pour ajouter un type de ticket « Revue réglementaire », essentiel dans un secteur fortement normé, tandis que Confluence accueillait un dossier dédié à la conformité suisse FINMA.

Structuration des espaces

Dans Jira, chaque composant métier ou module fonctionnel se transforme en « composant » ou « équipe » pour répartir clairement les responsabilités. Les champs personnalisés capturent les métriques spécifiques au projet.

Sur Confluence, des pages mères sont créées pour le plan de projet, le backlog, la documentation technique, les guides utilisateurs et le suivi des retours. Les macros dynamiques affiliées à Jira permettent d’afficher les tickets liés.

Cette structuration synchronisée offre une vue unique : un clic sur un ticket Jira depuis Confluence ouvre la fiche détaillée, assurant la cohérence et la traçabilité de toutes les évolutions.

Orchestrer la gestion opérationnelle avec Jira

Une fois mis en place pour gérer vos tâches et votre planification, Jira devient le cockpit de votre projet pour planifier, exécuter et mesurer la progression.

Création et gestion du backlog

Le backlog initial compile l’ensemble des user stories et exigences techniques identifiées lors du cadrage. Chaque item est rédigé selon le format standard (rôle, action, bénéfice) pour garantir une compréhension partagée.

Les priorités sont établies en fonction de la valeur métier et de la complexité technique, puis organisées en Epics et versions. Les tickets sont estimés en points d’effort et répartis dans un flux de travail clair.

Cette approche permet par exemple d’affecter rapidement des story points aux fonctionnalités critiques de votre plateforme web ou mobile, assurant une visibilité immédiate des charges et des risques.

Planification et exécution des sprints

Chaque sprint débute par une réunion de planification où l’équipe sélectionne les stories les plus prioritaires et définit un objectif de sprint. Les tâches sont décomposées et assignées à chaque membre.

Pendant l’exécution, le tableau Scrum ou Kanban offre une vision temps réel de l’état des tickets : à faire, en cours, en revue, terminé. Les daily stand-ups s’appuient sur ces colonnes pour identifier rapidement les points de blocage.

Dans l’un de nos cas clients, l’équipe a par exemple adopté un rythme bihebdomadaire, avec un point quotidien de 15 minutes, permettant de réduire les délais de livraison de 20 % dès le troisième sprint.

Reporting et suivi des KPIs

Jira intègre des rapports automatisés : burndown chart, velocity chart, rapport de version, temps passé par ticket. Ces métriques aident à ajuster la roadmap et à anticiper les retards ou les surcharges.

Les gadgets de dashboard peuvent être partagés avec la direction informatique pour un suivi asynchrone et une transparence totale sur l’avancement.

Un cas d’usage chez un constructeur industriel que nous avons accompagné montre par exemple que le suivi des KPIs via Jira a permis d’identifier un goulet d’étranglement dans les phases de validation, entraînant la création d’un workflow spécifique pour accélérer les revues.

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Exploiter Confluence pour centraliser la documentation et favoriser la collaboration

Confluence structure l’ensemble des spécifications, retours et livrables dans un référentiel accessible et versionné. Cela crée un point central auquel tout le monde peut se référer à tout moment et contribue à clarifier les attentes métiers autour du produit.

Modèles de spécifications

Des templates préconfigurés couvrent les spécifications fonctionnelles, techniques, ergonomiques et de performance. Chaque modèle inclut les sections indispensables : objectifs, périmètre, maquettes, critères d’acceptation.

Les macros telles que le tableau de décisions et le roadmap planner facilitent le suivi des jalons et des arbitrages.

Un de nos client a choisi un modèle unique pour toutes ses équipes projets, ce qui a réduit le temps de rédaction des spécifications de 30 % et assurant une homogénéité documentaire indispensable aux audits internes. Cela montre comment l’adoption d’un template ou modèle Confluence peut impacter les performances.

Gestion des retours et validation

Confluence permet d’intégrer des commentaires contextuels sur chaque section de document. Les relecteurs métiers et techniques peuvent annoter, proposer des modifications ou signaler des risques directement dans la page.

La fonctionnalité de workflows de validation conditionne la publication des documents à la validation de x relecteurs, assurant le respect des normes internes.

Dans un de nos cas récents, un processus en trois étapes (relecture fonctionnelle, revue technique, validation juridique) a été mis en place pour chaque document, avec un historique complet des approbations horodatées. Cela a grandement contribué à accéllérer la livraison du produit et à augmenter la qualité des livrables.

Portail client et collaboration

Un espace dédié au client peut être configuré sur Confluence, offrant un accès contrôlé aux spécifications, aux rapports d’avancement et aux plans de test. Les retours clients sont alors centralisés et tracés.

Cette approche garantit une boucle de feedback rapide et documentée, augmentant la confiance et la transparence tout au long du projet.

Cette configuration permet parfois de réduire de moitié les allers-retours emails et de conserver une piste d’audit claire pour chaque demande de changement.

Assurer la gouvernance, l’intégration et la traçabilité de bout en bout

Garantissez la conformité, la sécurité et la connectivité de vos outils pour un écosystème agile et fiable.

Automatisations et connecteurs

L’intégration de Jira et Confluence avec Git, CI/CD ou des outils de support permet de synchroniser tickets, commits et déploiements. Les webhooks automatisent la mise à jour des statuts.

Des connecteurs no-code assurent le lien entre Jira, Confluence et des solutions tierces (équipes de tests, monitoring, CRM).

Par exemple, en déployant une automatisation qui crée automatiquement des tickets de correction suite à la détection d’anomalies en production, un de nos client a pu accélérer la réactivité de 40 %.

Sécurité et conformité

Les réglages ACL dans Confluence et les permissions de projet dans Jira garantissent que chaque utilisateur ne voit que ce qui le concerne. Le chiffrement des données et l’authentification SSO renforcent la protection.

Le versioning des pages Confluence garantit un historique complet, indispensable aux audits internes ou externes.

Audit et traçabilité

Les logs natifs de Jira et Confluence enregistrent chaque modification, chaque commentaire et chaque transition de statut. Ces traces sont exploitables pour des rapports d’audit et des analyses post-mortem.

Des dashboards dédiés affichent les indicateurs de conformité, de délai de validation et de respect des SLA internes.

Il n’est pas rare que ces rapports permettent, a fortiori dans des industries règlementées, de réduire les écarts de processus et de garantir un respect systématique des exigences réglementaires.

Optimisez vos projets avec Jira et Confluence

En combinant une configuration initiale rigoureuse, une gestion Agile sur Jira et une documentation vivante sur Confluence, vous obtenez un écosystème cohérent, transparent et évolutif. Chaque phase, du backlog à la validation, trouve sa place dans un flux de travail clairement défini.

La traçabilité, la sécurité et la collaboration ascendante renforcent la confiance entre équipes internes et parties prenantes externes. Votre projet gagne en agilité, en visibilité et en robustesse face aux enjeux de transformation numérique.

Au dela de notre capacité à prendre en charge votre projet digital complet de A à Z, des spécifications au développement et à la mise en production, nos experts sont à votre disposition pour adapter ce blueprint à votre contexte spécifique et vous accompagner de la définition de la roadmap, en garantissant une approche modulable, open source et évolutive.

Parler de vos enjeux avec un expert Edana

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Mariami Minadze

Mariami est experte en stratégie digitale et en gestion de projet. Elle audite les présences digitales d'entreprises et d'organisations de toutes tailles et de tous secteurs et orchestre des stratégies et des plans générateurs de valeur pour nos clients. Mettre en lumière et piloter les solutions adaptées à vos objectifs pour des résultats mesurables et un retour sur investissement maximal est sa spécialité.

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Méthodes Agile avancées : maîtriser le user story mapping pour un ROI durable

Méthodes Agile avancées : maîtriser le user story mapping pour un ROI durable

Auteur n°4 – Mariami

Les Méthodes agile et le user story mapping ne sont plus l’apanage des start‑ups ; elles sont devenues le levier privilégié des décideurs et responsables technologiques pour relier vision produit et valeur métier. En combinant découpage narratif, priorisation incrémentale et architecture logicielle évolutive, vous sécurisez vos budgets tout en alignant parties prenantes, équipes et utilisateurs finaux.

Clarifier la vision produit grâce au découpage narratif

En structurant votre backlog autour de parcours utilisateur concrets, vous éliminez les zones d’ombre qui minent la planification.

Un user story mapping efficace commence par une narration centrée sur l’expérience réelle de l’utilisateur. Au lieu d’empiler des « features » abstraites, vous cartographiez visuellement chaque action‑clé, de la découverte à la fidélisation. Cette approche narrative fournit aux sponsors une vue immédiate de la chaîne de valeur, tandis que l’équipe technique identifie, dès la première itération, les dépendances critiques. Résultat : moins d’allers‑retours, moins de spéculations et une feuille de route compréhensible par tous.

Un simple board collaboratif (Figma, FigJam ou même un wiki Confluence) suffit à représenter les épics, activités et tâches. L’important n’est pas l’outil mais la granularité retenue : assez fine pour orienter le développement de fonctionnalités personnalisées, assez haute pour rester stratégique.

La user story map a une implication directe sur les résultat métier et business car elle permet de prioriser correctement, d’aligner la conception d’un produit directement sur les objectifs clés et de fonctionner par étapes stratégiques. Prenons l’exemple d’un de nos clients, une entreprise romande de 150 collaborateurs qui souhaitait digitaliser son process de maintenance industrielle. Le user story mapping que nous avons effectués avec leurs équipes a révélé que la première livraison devait se concentrer sur la collecte de données terrain via mobile, avant d’automatiser la planification car la qualité des données était insuffisante et représentait un goulet d’étranglement. Cette clarté a permis de répartir le budget de 450 k CHF sur trois releases ciblées, chacune générant un retour mesurable grâce à un focus sur les bonnes user stories – la réduction de 30 % des temps d’arrêt de machines a financé la phase suivante. En effet, le fait de se focaliser sur les points clés permettant de débloquer des ressources organiquement permet également une meilleure allocation des budget et une productivité et un time-to-market accélléré.

Prioriser les livrables pour maximiser le ROI projet

La matrice valeur‑effort fait passer votre backlog de liste d’envies à véritable business plan.

Une fois la carte narrative établie avec toutes les users stories, tout l’enjeu consiste à décider quoi développer en premier. Si vous êtes le chef.fe de projet IT, vous devez souvent arbitrer entre pressions commerciales et contraintes techniques. En croisant la valeur perçue par l’utilisateur avec l’effort estimé (story points, T‑shirt sizing ou budgets réels), la matrice valeur‑effort donne un classement objectif. Elle transforme vos comités de pilotage en séances de décision data‑driven plutôt qu’en débats d’opinion.

Chez Edana, nous recommandons une priorisation dynamique : chaque sprint revalide les hypothèses de ROI avant de geler son périmètre. Cela nécessite des métriques actionnables – coût d’acquisition, MRR, NPS – plus qu’un indicateur technique isolé. Grâce à une pile technologique modulaire (par exemple: TypeScript côté front, Nest.JS ou Laravel côté back selon le contexte), nous pouvons mesurer rapidement l’effet des nouvelles fonctionnalités sur la production sans reconstruire l’ensemble.

Chez un assureur suisse alémanique que nous accompagnons, le cadrage initial avait fait émerger 120 user stories. En appliquant la matrice, seules 35 ont été planifiées pour la V1, mais celles‑ci couvraient 85 % de la valeur client prédite. Le déploiement incrémental a ainsi créé un sas de test grandeur nature : les données récoltées ont ajusté la roadmap, écartant des développements coûteux et superflus.

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Synchroniser équipes et parties prenantes avec des rituels adaptés

Des rituels calibrés au contexte remplacent l’orthodoxie méthodologique par l’efficacité opérationnelle.

Agile n’est pas qu’une suite de cérémonies scriptées. Stand‑up, revue ou rétro ne sont utiles que s’ils réduisent l’incertitude et fluidifient la communication. Dans les organisations de taille moyenne, un Daily de quinze minutes peut suffire ; dans un programme multi‑équipes, un « sync » hebdo multi‑tribes est souvent plus pertinent. L’essentiel : maintenir le lien entre la stratégie et l’exécution.

Edana privilégie un triangle d’outils : Jira pour la traçabilité, Slack ou Mattermost pour l’instantané, Confluence pour le contexte durable, soit la documentation qui suivra le projet à travers chacune de ses étapes. Tous open‑source ou flexibles, ils laissent autant que possible le client propriétaire de ses données et la possibilité de les connectés à d’autres outils de son écosystème. Nous aimons adapter la cadence et la profondeur des artefacts (Definition of Done, checklists sécurité, critères RSE) au secteur et à la culture de l’entreprise, sans imposer un dogme Scrum ou Kanban, cela améliore grandement les résultats.

Par exemple, lors d’une collaboration avec un client sur le secteur du luxe, nous avons remplacé les sprint reviews classiques par des « démos marché » trimestrielles : prototypes cliquables partagés avec un panel boutiques. Ce rituel hybride a accéléré la prise de décision produit, réduisant le time‑to‑market de six semaines sans alourdir les cycles internes. Preuve qu’Agile s’élabore plus qu’il ne s’applique.

Prendre en compte les exigences techniques dès le story mapping

Structurer la carte des récits pour révéler tôt les briques transverses et limiter la dette technique.

Le user story mapping ne sert pas qu’à hiérarchiser les fonctionnalités visibles par l’utilisateur : bien animé, il fait émerger tous les besoins « invisibles » mais indispensables à la qualité du produit. Sécurité Zero‑Trust, supervision des performances, capacité de montée en charge… ces briques transverses sont souvent traitées en fin de cycle, générant une dette technique coûteuse. En intégrant dès l’atelier story mapping une colonne dédiée à ces exigences, vous cartographiez non seulement ce que l’utilisateur fait, mais aussi comment il doit être supporté techniquement.

Cette visibilité « end‑to‑end » permet de concevoir dès la première itération un « thin slice », c’est‑à‑dire une tranche verticale opérationnelle incluant l’infrastructure minimale viable. Chez Edana, nous privilégions des socles open source (Linux, Docker, cloud souverain comme Infomaniak) pour garantir la maîtrise des coûts, la souveraineté des données et une scalabilité maîtrisée. En validant la faisabilité technique et les liaisons entre brique fonctionnelle et brique d’infrastructure dès le story mapping, votre équipe anticipe les points de blocage et évite les retards liés à l’ajout tardif de composants critiques.

Dans un projet récent pour une entreprise industrielle suisse de taille moyenne, notre équipe a rédigé la carte des récits en intégrant immédiatement les stories liées au monitoring et à l’orchestration. Grâce à ce cadrage, nous avons déployé un bus d’événements léger comme « proof of concept » en tant que microservice Node.js, tandis que le reste de l’application restait sous Laravel. Cette architecture modulaire a permis de brancher un tableau de bord temps réel sans toucher aux services existants : coût marginal de 9 % du budget initial pour un gain immédiat de visibilité opérationnelle.

En associant story mapping et architecture Agile évolutive, vous transformez la dette potentielle en actif stratégique. Chaque story devient l’occasion de décider si une brique standard suffit ou si un développement sur‑mesure, est nécessaire pour garantir performance et sécurité.

Conclusion : du story mapping à la mise en production, votre feuille de route Agile

En articulant méthodes Agile & story mapping, vous obtenez bien plus qu’une to‑do list : une stratégie de livraison continue qui parle autant au CFO qu’à l’ingénieur système. La narration utilisateur clarifie la vision, la matrice valeur‑effort sécurise le ROI, les rituels sur‑mesure maintiennent l’alignement, et l’architecture évolutive préserve votre capital technologique. Cette combinaison, incarnée par la culture open source et la proximité d’Edana, construit un avantage concurrentiel durable pour vos initiatives digitales.

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Mariami Minadze

Mariami est experte en stratégie digitale et en gestion de projet. Elle audite les présences digitales d'entreprises et d'organisations de toutes tailles et de tous secteurs et orchestre des stratégies et des plans générateurs de valeur pour nos clients. Mettre en lumière et piloter les solutions adaptées à vos objectifs pour des résultats mesurables et un retour sur investissement maximal est sa spécialité.

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Tout Ce Que Vous Devez Savoir Sur l’A/B Testing

Tout Ce Que Vous Devez Savoir Sur l’A/B Testing

Auteur n°15 – David

Le test A/B consiste à créer deux versions d’une ressource numérique pour vérifier laquelle fonctionne le mieux pour le client.

Au fil du temps, les tests A/B ont évolué. Avec l’augmentation du nombre d’utilisateurs d’Internet, il est devenu numérique et a réussi à couvrir un public plus large.

Aujourd’hui, il vous permet de tester plus d’une variable à la fois. Après avoir effectué la recherche, vous obtenez des données que vous devez interpréter et décider si elles seront utiles à votre entreprise ou non.

Pourquoi les tests A/B sont-ils importants ?

Il existe plusieurs raisons qui prouvent l’importance des tests A/B :

  • Des changements mineurs sont synonymes d’améliorations majeures

Les tests A/B vous aident à évaluer les effets de changements qui ne sont pas vraiment coûteux à mettre en œuvre.

Par exemple, vous effectuez un test sur la page d’accueil, la police, la taille du texte, les titres des menus, etc. Vous testez 3 éléments en même temps. Une fois le test terminé, vous constatez que ces 3 éléments ont augmenté la conversion de 5 % chacun, par exemple, et qu’au final, vous aurez une augmentation des revenus de 15 % au total.

  • Faible risque

Les tests A/B ne sont pas seulement peu coûteux, mais ils permettent également de gagner du temps. Vous ne devez pas perdre de temps à tout faire un par un, mais vous pouvez travailler avec 2 ou 3 éléments et, sur cette base, décider de mettre en œuvre des changements ou non.

  • Tirez le meilleur parti du trafic

Les tests A/B vous permettent de rendre votre site web très efficace en obtenant plus de conversion par visiteur. Avec une conversion plus élevée, les fonds et le temps consacrés au marketing diminuent.

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Où pouvez-vous utiliser les tests A/B ?

Les tests A/B fonctionnent pour ce type de contenu destiné aux clients :

  • Campagnes d’e-mails
  • Courriels individuels
  • Stratégies de marketing multimédia
  • Publicité payante sur Internet
  • Bulletins d’information
  • Conception de sites web

Approche scientifique des tests A/B

Si vous effectuez un test A/B, il est préférable de l’aborder de manière scientifique pour obtenir de meilleurs résultats. Le processus ressemble à ceci : avant tout, il faut choisir un sujet, puis :

  • Identifier un problème

Vous devez disposer d’informations spécifiques sur le problème. Ensuite, cherchez les raisons pour lesquelles cela ne fonctionne pas en examinant les listes.

  • Analyser les données des utilisateurs

Vérifier tout ce que votre client clique après avoir ouvert votre e-mail prend du temps et vous trouverez beaucoup de choses qui n’ont aucun rapport avec le problème, vous devez donc déterminer quel élément cibler.

  • Développer une hypothèse

À cette étape, vous choisissez votre méthode, la façon dont vous voulez tester l’élément choisi et déterminez comment le changement de cet élément ou de ces éléments pourrait résoudre le problème.

  • Tester l’hypothèse

Avec l’hypothèse que vous avez élaborée, effectuez un autre test et comparez la version précédente à la nouvelle avec l’aide du public cible.

  • Analyser les données

Après les tests, vérifiez si les résultats vous apportent des changements notables.

  • Trouver de nouveaux concurrents

Dans le monde des tests A/B, des mots comme « champion » et « challenger » sont fréquemment utilisés pour décrire la meilleure option actuelle et les nouvelles possibilités. Lorsque vous comparez deux options et que l’une d’entre elles devient gagnante, on l’appelle le gagnant et lorsque vous comparez le champion avec d’autres tests, ceux-ci deviennent des challengers. Ce type de test permet de mettre en avant le meilleur de chaque élément.

Une fois que vous avez terminé toutes ces étapes, vous pouvez décider d’apporter des changements ou de laisser les choses en l’état.

Conseils aux testeurs A/B

Il existe quelques conseils que vous pouvez utiliser lorsque vous effectuez des tests A/B :

  • Utilisez des groupes d’utilisateurs similaires comme échantillons

Veillez à utiliser des groupes similaires pour que le test soit jugé équitablement.

  • Maximisez la taille de votre échantillon

Veillez à utiliser le plus grand nombre de personnes possible pour obtenir des données bien fondées.

  • Terminez le test avant d’apporter des modifications

Il arrive que vous obteniez des résultats positifs avant même que le test ne soit terminé. Mais ce n’est pas parce que vous avez obtenu les résultats que vous souhaitiez que vous devez laisser le test s’arrêter là. Cela signifie que vous mettez en œuvre des changements en utilisant des données incomplètes. C’est un risque énorme, car cela peut avoir un impact sur vos résultats.

  • Faites plusieurs tests

Pour vous assurer que vos résultats ne comportent pas d’erreurs, veillez à exécuter le test plusieurs fois.

Conclusion

Les tests A/B sont le meilleur moyen de vérifier la réaction du public à vos projets, ce qui vous permet d’apporter des modifications en fonction des informations recueillies et d’augmenter le taux de réussite.

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David Mendes

Avatar de David Mendes

David est UX/UI Designer senior. Il crée des parcours et interfaces centrés utilisateur pour vos logiciels métiers, SaaS, applications mobile, sites web et écosystèmes digitaux. Expert en recherche utilisateur et prototypage rapide, il garantit une expérience cohérente et engageante, optimisée pour chaque point de contact.

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UI/UX Axé sur le Client pour un Taux d’Engagement Plus Élevé

UI/UX Axé sur le Client pour un Taux d’Engagement Plus Élevé

Auteur n°15 – David

L’espace digital axé sur le client

Depuis que les produits numériques ont remplacé de nombreuses tâches quotidiennes, il est devenu nécessaire d’adapter autant que possible ces produits aux besoins et aux capacités de l’homme. Une avalanche de mots et de concepts entrave la communication entre le client et la société de développement.

Cependant, heureusement pour nous, il existe des outils efficaces qui peuvent nous aider à augmenter considérablement l’engagement des utilisateurs.

Méthodes UI/UX

L’une des méthodes les plus efficaces est la conception UI/UX. Un design bien pensé est souvent utilisé pour attirer l’attention de l’utilisateur et le motiver à entreprendre une action.

Pourtant, à quoi doit ressembler le design pour accroître l’engagement ? Le cerveau humain est un système complexe, mais il tente d’y retrouver des détails familiers chaque fois qu’il reçoit de nouvelles informations.

Éléments importants d’UX

Par conséquent, le UI/UX design doit inclure des éléments faciles à reconnaître pour l’utilisateur. Quelque chose d’inhabituel et de complexe peut dérouter l’utilisateur et l’empêcher d’apprendre la nouveauté. Pour construire un design attrayant, il faut tenir compte des tendances qui sont proches du contenu du site Web. Les tendances populaires et connues sont perçues facilement et ne posent aucune difficulté aux utilisateurs.

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Ajoutez du piquant à votre design

Bien entendu, le design ne doit pas pour autant devenir trop basique et banal. Pour cela, vous aurez besoin d’une équipe d’experts et vous serez soulagé de savoir que vous êtes au bon endroit.

Tout ce qui nous entoure va progressivement de plus en plus vite. Dans ce contexte, la patience et l’empathie des utilisateurs face aux problèmes technologiques diminuent progressivement. Bien entendu, nous devons faire de notre mieux pour suivre le rythme de l’environnement et ne pas nous laisser distancer.

La qualité est cruciale pour l’utilisateur

Pour cela, notre conception doit être chargée aussi rapidement et qualitativement que possible. Tout signe de chargement peut devenir une raison de perdre des utilisateurs.


Lorsque nous créons un site web ou une application, nous devons tenir compte du fait que le design doit être simple et facile à comprendre. Pensez aux besoins des utilisateurs et à l’interface utilisateur, vous devez réussir votre conception ux afin d’avoir un faible taux de rebond et donc, plus de succès.

Évitez de créer des pages complexes et encombrées. Il ne doit pas y avoir trop de focus, car cela peut distraire l’utilisateur de se concentrer sur ce que votre design construit a à offrir.

La simplicité fait la perfection en expérience utilisateur et interface

Les éléments sur lesquels vous voulez que l’utilisateur se concentre doivent être faciles à voir. Aussi banal soit-il, notre monde tourne autour des réseaux sociaux. En ajoutant les réseaux sociaux à votre site Web ou à votre application, vous augmentez vos chances d’attirer davantage de clients. Bien sûr, vous devez d’abord sélectionner correctement la plate-forme sociale qui convient à votre service ou produit.

Mettez-vous à la place du client et imaginez les attentes des utilisateurs, de votre public cible. Une bonne expérience utilisateur ux sur un appareil mobile, vous ramène plus de clients sur le long terme.

Alors que les conseils que nous avons donnés précédemment permettent d’étendre les changements, il n’y a pas de procédure gagnante claire en ce qui concerne les plans UI/UX. Vous devez vous efforcer de fournir une solution facile à utiliser pour répondre aux problèmes de vos clients tout en essayant de vous inspirer d’eux.

Le développement de l’utilisateur basé sur l’essai de nouvelles idées est une méthode valide et fructueuse de développement de sites Web/applications. Nous recommandons donc de l’utiliser.

Conclusion

Le UI/UX design est l’une des parties les plus importantes de votre entreprise. Faites appel à des designers ux ou ui afin de le mettre en place.

En l’utilisant correctement, vous pouvez facilement atteindre l’objectif souhaité. Grâce à la conception, vous influencez de nombreuses façons ce que l’utilisateur fait sur votre site Web. Même une simple et importante modification du design peut conduire à un grand changement dans les analyses.

Ce que nous proposons

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David Mendes

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David est UX/UI Designer senior. Il crée des parcours et interfaces centrés utilisateur pour vos logiciels métiers, SaaS, applications mobile, sites web et écosystèmes digitaux. Expert en recherche utilisateur et prototypage rapide, il garantit une expérience cohérente et engageante, optimisée pour chaque point de contact.

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Comment Mesurer l’Efficacité de votre UI/UX Design ?

Comment Mesurer l’Efficacité de votre UI/UX Design ?

Auteur n°15 – David

L’importance du UI/UX design

Un bon UI/UX design joue un rôle crucial dans le développement web et l’expérience client. Face à la concurrence et aux exigences de plus en plus élevées des consommateurs, votre site internet se doit d’avoir la meilleure expérience utilisateur sur le marché.

Le UI/UX design permet de prendre en charge les facteurs cruciaux liés à vos pages Web afin d’augmenter les chances d’obtenir plus de trafic et de clients satisfaits. Plus votre satisfaction client est élevée et plus votre taux de conversion le sera également. En outre, un UI/UX design efficace contient des éléments liés au référencement, permettant ainsi d’avoir un meilleur classement dans les résultats de recherche Google.

Recherche et analyse des données

Pour améliorer votre UI/UX design, vous devez analyser les données relatives au comportement des utilisateurs. Ces données regroupent des caractéristiques générales mais utiles à votre entreprise. Analyser et comprendre ces données vous aidera à combler le fossé (si fossé il y a) entre les utilisateurs et votre entreprise.

La recherche et analyse des données vous apportera des idées afin d’améliorer votre UI/UX design. Pour réussir cette mission, nous avons dressé une liste non exhaustive des métriques à prendre en compte lors de ce processus.

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L’utilisation des métriques et KPI pour mesurer l’efficacité

Les métriques et KPI présentent des différences mais sont tous deux essentiels pour mesurer l’efficacité de votre UI/UX design.

Les KPI (Key Performance Indicator) sont des métriques et présentent de nombreux avantages tels que l’évaluation des objectifs stratégiques, la mise en oeuvre des différentes missions, etc. Vous pouvez choisir les KPI que vous souhaitez utiliser en fonction des objectifs que votre entreprise souhaite atteindre et des résultats qu’elle souhaite évaluer. Une fois que vous aurez obtenu suffisamment de données grâce à ces KPI, vous saurez comment ajuster ou améliorer votre approche.

Les métriques UX sont des mesures et indiquent quant à elle, la façon dont les utilisateurs interagissent avec votre marque et vos produits et ce, en fonction de différents critères. Grâce à ces métriques, vous pourrez en savoir plus sur l’expérience des utilisateurs et leurs niveaux de satisfaction.

Real User Monitoring (RUM)

Le Real User Monitoring ou surveillance des utilisateurs réels, est une technologie qui permet d’enregistrer toutes les interactions d’un utilisateur avec un site web ou une application donnée. Utiliser ces données donne résultat à une métrique permettant de comprendre comment vos changements améliorent l’expérience des utilisateurs.

Ces données permettent de mettre le doigt sur les problèmes à changer ou analyser l’impact des améliorations effectuées.

Métriques UX et engagement des utilisateurs

Comme mentionné précédemment, les métriques UX permettent d’analyser le comportement des utilisateurs avec vos produits et votre marque en général.

Pour être plus précis, les métriques UX permettent de vérifier l’engagement de votre public cible avec votre entreprise. Les métriques d’engagement comprennent les clics, les pages vues, les partages via les médias sociaux, les commentaires sur les articles de blog, etc. En fonction de ces métriques, vous serez en mesure de déterminer si vos clients sont satisfaits ou non de votre UX design.

Métrique de rétention

La métrique de rétention fait référence au nombre d’utilisateurs qui revient vers votre marque pour vos produits ou services digitaux. Par conséquent si cette métrique vous montre que le taux de rétention est élevé, c’est bon signe. Cependant, si le taux de rétention est faible, vous saurez que vous devez effectuer des changements, dont des changements en matière de UI/UX design.

Indicateurs clés de performance comportementaux

Les indicateurs clés de performance permettent de mesurer les performances de votre activité. Ces derniers permettent de révéler si l’entreprise atteint ses objectifs et si elle obtient de bons résultats en fonction des moyens mis en oeuvre.

Grâce à ces indicateurs clés de performance comportementaux, vous comprendrez ce qui intéresse votre public cible et sa facilité à trouver les informations souhaitées. Ces derniers vous permettront également de mettre en avant les problèmes que vos utilisateurs rencontrent le plus fréquemment afin de les améliorer et par conséquent, améliorer votre expérience utilisateur.

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David Mendes

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David est UX/UI Designer senior. Il crée des parcours et interfaces centrés utilisateur pour vos logiciels métiers, SaaS, applications mobile, sites web et écosystèmes digitaux. Expert en recherche utilisateur et prototypage rapide, il garantit une expérience cohérente et engageante, optimisée pour chaque point de contact.

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Un Guide Utile Pour La Recherche UX

Un Guide Utile Pour La Recherche UX

Auteur n°15 – David

L’UX a fait passer le monde à un tout autre niveau. Certaines entreprises ont pu s’adapter à l’idée, que l’UX est devenue plus centrée sur le client, c’est-à-dire une capacité à non seulement répondre aux besoins du client, mais à le faire de manière irréprochable, d’autres malheureusement non. Il existe quatre approches qui doivent être prises en compte :

  1. Attitudinale – où vous écoutez ce que disent vos clients
  2. Comportementale – où vous observez leurs actions
  3. Génératrice – elle vous aide à définir le problème pour lequel vous souhaitez créer une solution
  4. Évaluation – elle vous aide à évaluer un design déjà existant

L’UX basée sur les données : la clé de la fidélisation des clients

Aujourd’hui, il ne suffit pas d’avoir un bon produit pour attirer les clients, il faut aussi avoir une bonne représentation de celui-ci en montrant au client que vous vous souciez de lui, ce qui aura pour effet d’accroître la popularité de votre marque.

Ne vous concentrez pas uniquement sur les opinions, elles doivent également être étayées par des données pertinentes, qui peuvent être obtenues à partir des médias sociaux, puisqu’ils ont aujourd’hui la plus grande influence sur les clients potentiels. Les données que vous avez recueillies doivent être complètes, impartiales et exhaustives.

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Méthodes de recherche UX

Il existe plusieurs méthodes qui vous permettent de mener une recherche UX :

  • Test d’utilisabilité à distance

Cette méthode vous permet d’interagir avec les utilisateurs de votre produit dans l’environnement naturel où il est utilisé, que ce soit au bureau, à la maison ou dans tout autre lieu spécifique. L’utilisation des tests d’utilisabilité permet aux chercheurs, aux concepteurs et aux chefs de produit de découvrir les avantages et les inconvénients du produit et de l’améliorer par la suite.

  • Études d’agenda

Il s’agit d’une recherche menée sur une longue période et qui nécessite une auto-évaluation du fonctionnement du produit sur le long terme, de ses avantages et de ses inconvénients.

  • Tri de cartes

D’une certaine manière, il s’agit de créer des cartes avec des descriptions spécifiques, qui seront remises aux clients, qui les trieront ensuite et les attribueront aux produits en fonction de leur expérience. Cela vous donne une idée de la direction dans laquelle vous devez travailler.

Outils de recherche UX

Il existe de nombreux types de méthodes de recherche ainsi que différents outils. Par exemple :

  • Enquête de recherche UX – ce qui signifie concevoir un questionnaire spécifique sur l’expérience utilisateur.
  • Groupes d’utilisateurs – groupes de discussion ou public ciblé. Interrogez-les sur leur expérience, leurs points de vue ou leurs attentes. Il est préférable d’impliquer des parties neutres pour obtenir des opinions honnêtes.
  • Entretien avec les utilisateurs – entretien individuel avec les membres du public ciblé.
  • Entretien ethnographique – il contient des études de terrain, des observations sur l’environnement.

Comment mener une recherche UX en 5 étapes

  • Objectif

Dressez la liste des éléments que vous devez découvrir sur vos utilisateurs et leurs besoins.

  • Hypothèse

Discutez des informations que vous détenez déjà

  • Méthodes

Quelles méthodes allez-vous utiliser en fonction de votre type de projet ?

  • Processus

Consiste à collecter des données, en utilisant les méthodes de recherche UX.

  • Synthèse

Cette étape consiste à analyser les données collectées pour combler les lacunes, puis à présenter votre hypothèse et à créer un plan pour améliorer votre produit sur la base de toutes les informations mentionnées ci-dessus.

Conclusion


Dans le passé, la recherche UX était utilisée pour résoudre un problème déjà connu. Par exemple, si une entreprise avait moins de visiteurs et qu’elle voulait trouver la raison d’un taux de fréquentation aussi faible par rapport aux autres, elle utilisait l’UX.

Mais cela a changé et la recherche en matière d’UX est désormais intégrée dans les processus quotidiens des équipes. Cela a augmenté la valeur de l’obtention rapide de connaissances humaines. Si, dans le passé, l’UX était uniquement axée sur la résolution de problèmes, il a maintenant changé pour trouver d’abord un problème à résoudre. L’UX est désormais orientée vers le client et les entreprises tentent de s’adapter à ces changements pour être plus compétitives sur le marché financier.

Alors, pouvez-vous faire de la concurrence ?

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David Mendes

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David est UX/UI Designer senior. Il crée des parcours et interfaces centrés utilisateur pour vos logiciels métiers, SaaS, applications mobile, sites web et écosystèmes digitaux. Expert en recherche utilisateur et prototypage rapide, il garantit une expérience cohérente et engageante, optimisée pour chaque point de contact.

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Comment utiliser les Principes de la Gestalt pour un Design Accrocheur ?

Comment utiliser les Principes de la Gestalt pour un Design Accrocheur ?

Auteur n°10 – Caroline

L’origine de la théorie de la Gestalt

La théorie de la Gestalt (forme en allemand) tient son origine des années 1920, lorsque des psychologues allemands ont décidé de travailler sur le lien entre les humains et les stimuli chaotiques qui les entourent. Grâce à ces études, ils ont pu découvrir l’ensemble des lois qui agissent comme une contrainte et nous obligent à voir l’ordre dans le désordre.

Les principes de la Gestalt sont au nombre de cinq : la proximité, la similarité, la continuité, la clôture et la connexité.

La proximité comme principe de la Gestalt

Selon le principe de proximité, le cerveau humain perçoit les objets les plus proches les uns des autres comme un ensemble. Ce principe peut être utilisé dans vos designs afin de savoir où placer certains éléments visuels afin de leur donner un sens.

Lorsque vous ajoutez un titre par exemple, ce dernier doit être à proximité du paragraphe auquel il est connecté, plutôt qu’un autre. De cette manière, le cerveau humain fera directement le rapprochement entre le titre et le paragraphe qui s’en suit. Pour prendre un autre exemple ; les espaces entre les mots doivent être plus petits que ceux entre les lignes du paragraphe que vous rédigez.

Loi de similitude

Dans la perception humaine, les objets similaires sont vus ensemble comme un groupe, car nous pensons que ces objets ont les mêmes fonctions.

Pour prendre un exemple, nous pouvons imaginer une première ligne de boules rouges et une autre de boules noires. En voyant ces deux lignes, notre cerveau va inconsciemment penser que les boules rouges forment un groupe séparé des boules noires.

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Principe de continuité de la Gestalt

Selon le principe de continuité, notre cerveau a tendance à suivre un élément visuel jusqu’à un autre afin de rester dans la continuité et éviter les interruptions soudaines.

Afin de mieux comprendre ce principe, nous pouvons prendre par exemple le logo de Coca-Cola sur lequel nous remarquons que le C du Coca englobe toute les lettres de ce dernier, afin de créer une certaine continuité. De même avec le C de Cola, reliant toutes les lettres du Cola.

La fermeture comme principe de la Gestalt

Selon ce principe, le cerveau humain a tendance a définir des formes à partir d’éléments visuels fermés plutôt qu’ouverts.

Carrefour utilise parfaitement ce principe de fermeture dans son logo. Nous avons pendant longtemps pensé que le logo représentait deux flèches, alors qu’il s’agit en réalité d’un C enfermé dans un losange allongé.

Connexité

La connexité fait référence au principe selon lequel nous regroupons les éléments de la même couleur, même ligne, même forme, etc. Ces éléments ont en effet, tendance à former un tout dans notre cerveau simplement parce qu’ils ont certaines similitudes.

Pour prendre un exemple, nous pouvons penser aux mosaïques ; cet art décoratif représente plusieurs petits morceaux, plus ou moins de la même couleur, connectés afin de ne former qu’un.

Comment les marques utilisent-elles les lois de la Gestalt ?

Ayant des clients dans le monde entier, les entreprises internationales doivent s’assurer que leurs valeurs sont comprises par tous. La psychologie étant plus ou moins ce qui nous relie les uns aux autres, il en va de soi que les marques l’utilisent pour leurs différentes missions marketing.

Dans l’une de ses publicités, Coca-Cola a utilisé le principe de proximité en utilisant des bouteilles de la boisson, rapprochées les unes des autres afin de former un tout, un sourire. Le sourire étant associé à la joie et au bonheur, Coca-Cola a parfaitement réussi à utiliser les lois de la Gestalt afin de créer des sentiments positifs chez le client.

Pour prendre un autre exemple, la célèbre marque de café Nescafé a utilisé la loi de similitude dans l’une de ses campagnes publicitaires. Nous y voyons en effet, la lettre N, première lettre du nom Nescafé, allongée de telle sorte à former un Z, synonyme du sommeil. Cette lettre allongée finit par se relever afin de former le nom Nescafé. De cette manière, la marque nous a fait comprendre que nous pouvions combattre le sommeil grâce à ses produits.

La Gestalt dans la conception de logos

La Gestalt permet de jouer avec les éléments visuels afin d’avoir un meilleur impact sur le consommateur que ce soit pour les différentes campagnes marketing ou notamment pour les logos. Nous pouvons en effet, utiliser les principes de la Gestalt pour créer des logos mémorables, captivants et informatifs.

Le logo de WWF est un excellent exemple de l’utilisation du principe de fermeture. Nous y voyons deux couleurs majeures, le blanc et le noir et même si la forme du logo n’est pas complète, nous pouvons quand même y apercevoir la forme d’un panda, car notre cerveau complète automatiquement l’image.

C’est en utilisant la psychologie dans le marketing, que nous obtenons de nombreux moyens innovants afin de communiquer avec l’audience cible.

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Caroline

Caroline est spécialiste branding et communication. Elle élabore des stratégies de marque et des identités visuelles en accord avec les ambitions de nos clients. Innovation et performance son ses maître mots, transformer votre marque en un puissant vecteur d'engagement et de croissance, sa spécialité.