Akeno, Pimcore, Salsify, … : Choisir un PIM et l’intégrer à son SI
Auteur n°3 – Benjamin
La multiplication des canaux de vente et la digitalisation croissante imposent aux entreprises de centraliser efficacement la gestion des informations produits. Un système PIM (Product Information Management) permet de centraliser, organiser et enrichir toutes les données relatives aux produits (descriptions, images, prix, spécifications, traductions…) sur une plateforme unique. Cette centralisation réduit les silos, diminue les erreurs et garantit une expérience produit cohérente sur tous les canaux (e-commerce, marketplaces, mobile, print…).
Pour les entreprises ayant un catalogue complexe ou une présence internationale, le PIM n’est plus un luxe mais une nécessité : il améliore l’efficacité opérationnelle, renforce la qualité des données et accélère le lancement de produits sur de nouveaux marchés.
Cet article, destiné aux décideurs de moyennes et grandes entreprises suisses et internationales, expose d’abord les critères clés pour sélectionner un PIM adapté à ses enjeux métier (omnicanal, taille de catalogue, gouvernance des données, écosystème digital existant). Il présente ensuite six solutions PIM particulièrement populaires en Suisse et en Europe (Akeneo, Pimcore, Salsify, Contentserv, Stibo Systems et inRiver) avec leurs points forts et limites, ainsi que l’intérêt d’une solution sur-mesure. Enfin, nous donnons les bonnes pratiques d’intégration du PIM dans le SI (ERP, e-commerce, CRM, DAM, API, sécurité, performance).
Comment bien choisir la solution PIM qui correspond à vos besoins et à votre écosystème
Pour être efficace, un PIM doit s’aligner sur vos objectifs métier (améliorer la conversion, réduire les coûts opérationnels, raccourcir le délai de mise sur le marché), le périmètre commercial (B2B/B2C, canaux à couvrir) et la nature du catalogue (nombre de produits, variantes, richesses des données, exigences multilingues).
La gestion centralisée via le PIM élimine les silos d’information et homogénéise les fiches produits. Il est donc crucial de définir clairement votre stratégie omnicanale et vos objectifs mesurables (par exemple : réduction des erreurs, accélération des exports produit, conformité multilingue, …) avant tout choix technologique.
Les critères clés incluent aussi l’intégration au SI existant (ERP, e-commerce, CRM, DAM, gestion de la supply chain) et l’architecture technique : privilégiez une solution API-first, capable de s’interfacer nativement (via API ou connecteurs) avec vos systèmes (SAP, Salesforce, Magento, etc.).
Assurez-vous également que le PIM dispose de workflows de gouvernance (validation multirôle, historique, qualité) et de capacités d’export multicanal robustes (une API permettant de diffuser les catalogues vers le web, les marketplaces, le print…).
Enfin, anticipez le coût total (licences vs développement), la flexibilité (cloud/public, on-premise ou hybride) et la feuille de route du fournisseur (versions, support).
En résumé, basez vous sur les points suivants :
Objectifs et métriques : aligner le PIM sur vos besoins business (time-to-market, ROI, expérience client) et surmonter les dysfonctionnements actuels (silots de données, doublons, erreurs produit).
Volume et complexité du catalogue : taille du catalogue, nombre de langues, configuration produits, enrichissement nécessaire.
Intégration au SI : capacité du PIM à se connecter à l’ERP, à la plateforme e-commerce, au DAM ou au CRM. Les API robustes bien documentées et pluri-compatibles sont essentielles pour garantir la cohérence des infos produits sur tous les canaux.
Gouvernance des données : workflows de validation, gestion des droits et rôles, suivi qualité, compatibilité GDPR, etc.
Budget et modèle économique : licences (cloud SaaS) vs sur-mesure (open source + développement), coût de déploiement vs économies récurrentes (voir notre article CAPEX vs OPEX pour plus d’informations à ce sujet).
Performance & sécurité : architecture évolutive (cluster, cache, moteur de recherche spécialisé, possibilité de développer des modules personnalités) et contrôles d’accès forts (chiffrement, traçabilité, authentification à deux facteurs).
C’est en croisant ces critères que vous pourrez comparer les principales solutions du marché, chacune offrant un mix de fonctionnalités. Par exemple, Akeneo et Pimcore sont des solutions PIM open source très flexibles, Salsify est un PIM SaaS orienté « product experience », Contentserv est un PIM/DAM axé marketing, Stibo Systems cible les très grandes entreprises avec une approche MDM+PIM, et inRiver propose une plateforme cloud multicanal très focalisée ventes/marketing.
Tous ont donc des points forts et des limites qu’il convient de comparer. Ce que nous allons faire pour vous ci-dessous.
Comparatifs des principales solutions PIM du marché
Akeneo – PIM open source pour e-commerce et mid-market
Akeneo est une solution PIM open-source (Community Edition gratuite et version payante Enterprise) réputée pour sa convivialité et sa modularité. Elle aide les entreprises e-commerce à surmonter les obstacles liés aux données produit et à offrir une expérience omnicanale cohérente. Akeneo centralise les catalogues produits (multilingues), propose un modèle de données personnalisable et des workflows d’enrichissement simples. La flexibilité open-source permet d’adapter les écrans et le modèle métier (attributes, familles) sans coût de licence élevé. De plus, une forte communauté et de nombreux plugins facilitent les intégrations et extensions.
Points forts : facilité de prise en main, interface claire (gestion de la complétude), multilingue, bibliothèque d’extensions (e-commerce, ERP, DAM). Son architecture PHP/Symfony s’intègre bien aux stacks courantes.
Limites : la version Community ne comprend pas de DAM intégré ni de fonctions MDM avancées. Pour des besoins complexes (catalogues très volumineux, contrôle de qualité des données ou workflow d’approbation poussés), il faut souvent recourir à la version Enterprise (coûteuse) ou à du développement sur-mesure. Le pilotage des permissions granulaires y est par ailleurs moins mature que certaines solutions d’entreprise. Akeneo est idéal pour les retailers et marques souhaitant rapidement enrichir leurs données produit sur des canaux de vente standards, avec un bon rapport coût-fonctions.
Pimcore – Plateforme open source PIM/MDM/DAM tout-en-un
Pimcore est une plateforme open-source allemande “tout-en-un” qui regroupe PIM, DAM, CMS et MDM sur la même base. Elle est conçue pour les grandes organisations aux besoins étendus. Pimcore est un logiciel d’entreprise open-source capable de gérer tout type de données numériques sur n’importe quel canal. Cette approche permet de ne pas multiplier les outils : les données marketing (fiches produits) et techniques (specs, hiérarchie) sont stockées ensemble, les médias (images, vidéos) dans un référentiel intégré, et les contenus web via le CMS attaché.
Points forts : extrêmement personnalisable et évolutif. Pimcore offre des workflows à façon, un modèle de données très souple et peut monter en charge (scalabilité) avec le volume de l’entreprise. Son architecture API-first convient à un déploiement headless, et son code (PHP/Symfony) est ouvert pour toute adaptation. Idéal pour les SI complexes (par exemple intégration profonde avec ERP ou CRM) et pour ceux qui veulent centraliser un maximum de données dans une seule stack. Autre avantage : aucune licence ni vendor-lockin n’est à prévoir et les possibilité d’évolutions sont infinie pour grandir avec votre entreprise, réduisant ainsi du même coup la dette technique et les coûts totaux de possession.
Limites : solution plus complexe à déployer qu’un SaaS clé en main. Elle nécessite souvent un accompagnement technique (développeurs ou intégrateurs) pour l’installation, la configuration et les développements personnalisés. Le déploiement initial peut être plus long. En résumé, Pimcore offre une liberté et une richesse fonctionnelle maximales aux gros volumes, au prix d’une mise en œuvre nécessitant l’intervention d’un prestataire.
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Salsify – PXM cloud pour expérience produit multicanal
Salsify est une plateforme SaaS américaine qui associe PIM et DAM dans une logique de Product Experience Management (PXM). Elle s’adresse particulièrement aux marques et distributeurs cherchant à alimenter de nombreux canaux retail (grandes enseignes, marketplaces, etc.). Salsify combine la gestion des informations produit et des médias afin de créer des expériences produit engageantes sur tous les points de vente. Son interface est très soignée et intuitive, conçue pour que les équipes marketing et E‑commerce puissent rapidement enrichir et diffuser les fiches produit sans formation lourde.
Points forts : solution cloud tout-en-un, leader du PIM en commerce selon IDC. Fortes capacités de syndication (publication automatique vers Amazon, Google, sites e‑commerce…), analytics et contrôle de qualité intégrés. Déploiement rapide sans infrastructure à gérer, mises à jour automatiques et support commercial.
Limites : modèle entièrement propriétaire et SaaS (pas d’édition open source ni d’hébergement on-premise). Licences onéreuses et facture récurrente par nombre d’utilisateurs. Cette boîte à outils riche peut parfois être trop rigide pour des spécificités métiers très pointues : les workflows et connecteurs standards couvrent la plupart des usages retail, mais les besoins très particuliers peuvent nécessiter du travail supplémentaire. Salsify convient bien aux environnements B2C/retail nécessitant un déploiement rapide et une gestion intégrée du contenu omnicanal, à condition de budgétiser le coût des abonnements.
Contentserv – PIM/DAM suisse axé marketing et collaboration
Contentserv est un éditeur européen dont la plateforme PIM/DAM vise à accompagner les équipes marketing dans la gestion de bout en bout des données produits. ContentServ est une solution réputée qui aide les entreprises à gérer leurs données produit, médias et contenus multilingues de bout en bou. Elle combine un PIM à un DAM robuste et met l’accent sur la collaboration : par exemple, le portail fournisseur/retail et les workflows collaboratifs facilitent l’alimentation du catalogue par de multiples contributeurs.
Points forts : conçu pour les équipes marketing et la distribution omnicanale. Outils de classification automatique, gestion avancée des traductions (géolocalisations linguistiques) et des configurations produits complexes (matrices prix / variantes). Tableaux de bord de pilotage, intégration native aux systèmes marketing (gestion de campagnes, CRM). En résumé, Contentserv facilite la création de contenus produit riches, localisés et cohérents sur tous les supports de communication.
Limites : solution propriétaire lourde – le déploiement et la maintenance coûtent cher. Son architecture peut être complexe, nécessitant un temps de montée en compétence. Le ROI se fait souvent sur la qualité accrue des données et la productivité marketing, mais le TCO inclut des licences et souvent des intégrations sur-mesure. Contentserv s’adapte bien aux grands groupes suisses et européens souhaitant une solution robuste de PIM+DAM avec forte orientation marketing et n’ayant pas peur du vendor lock-in.
Stibo Systems STEP – MDM/PIM pour grands groupes internationaux
Stibo Systems (STEP) est une solution largement utilisée par les grandes entreprises pour la gestion de données produit à l’échelle mondiale. Elle combine Master Data Management (MDM) et PIM : plutôt que de gérer uniquement les données marketing, elle traite également les données logistiques (références fournisseurs, stocks, prix). STEP met l’accent sur la qualité et la gouvernance des données dans tout le référentiel produit. C’est une solution cloud/entreprise, pensée pour les environnements multi-entité et multi-canal avec de grosses volumétries (retail, industrie).
Points forts : excellente maturité MDM, gestion multivecteur (plusieurs canaux et plusieurs références sources), scalabilité élevée. Contrôles qualité avancés et workflows MDM permettent de garantir la fiabilité des données sur tout le processus. De nombreux connecteurs (ERP, e‑commerce, etc.) facilitent l’intégration dans un SI complexe.
Limites : mise en œuvre longue et lourde. Step est une solution onéreuse (licences et services) plutôt réservée aux très grandes entreprises. Son étendue fonctionnelle peut être excessive pour des besoins plus modestes. Il est surtout justifié pour des catalogues très volumineux et des organisations structurées (par exemple secteur retail/distribution en grossiste ou industrie). Pour les entreprises suisses du mid-market, sa robustesse peut être surdimensionnée.
inRiver est une plateforme PIM SaaS d’origine suédoise, très centrée sur les usages marketing et commerciaux. Elle se distingue par sa flexibilité et son orientation grand compte : inRiver est conçue pour accompagner les entreprises jusqu’à grande échelle et gérer efficacement la distribution multicanal du contenu produitinriver.com. Son interface est moderne et simple, avec des fonctionnalités telles que le storytelling produit (création de packs de contenu) et l’enrichissement rapide pour répondre aux besoins des équipes marketing.
Points forts : solution dans le cloud facilement adaptable et très configurable (modèles de données flexibles, API). Elle facilite l’animation du catalogue produit (plan marketing, promotions, versions locales). Sa force est d’évoluer rapidement pour intégrer de nouveaux canaux ou formats (mobiles, IoT, etc.).
Limites : comme Salsify, inRiver est purement SaaS, avec un modèle de tarification au pourcentage du catalogue ou en licence par utilisateur. L’indépendance vis-à-vis de l’éditeur est donc relative. Pour des besoins très spécifiques, il faudra vérifier la disponibilité de connecteurs ou recourir à des développements complémentaires. inRiver est bien adapté aux sociétés ayant de fortes ambitions omnicanales (distribution, cosmétique, textile, etc.) et cherchant à accélérer leur time-to-market produit.
Le PIM sur-mesure : une alternative flexible, évolutive et indépendante
Au-delà des solutions packagées, certaines entreprises envisagent un PIM sur-mesure (entièrement développé) ou semi-sur-mesure (basé sur un outil ou framework open source comme Pimcore). Ce choix a plusieurs atouts. D’abord, en open source vous bénéficiez de l’accès au code source : la plateforme peut être customisée à volonté pour coller à vos processus métier (attribution de données, règles de gestion, interface). Certaines études récentes soulignent que « les principales motivations d’adoption d’un logiciel open source sont la personnalisation poussée et l’indépendance technologique », ce que nous constatons de plus en plus chez nos clients qui souhaitent se détacher des solutions lourdes et bloquantes qui leur ont été vendues par le passé.
Avec l’open source et le sur-mesure, l’entreprise ne subit aucune des limitations d’un produit standard : workflows et données restent 100% maîtrisés en interne et les évolutions sont infinie pour aligner la solution à votre croissance et vos changement de feuille de route.
Voici les principales raisons qui poussent des entreprises à développer leur propre PIM sur-mesure :
Flexibilité maximale : un PIM sur-mesure s’adapte précisément aux besoins internes (workflows, formats de données, reporting spécifique). Il peut aussi croître sans l’obligation de monter en version facturée.
Évolutivité : comme le code est ouvert, il est possible de faire évoluer la solution (architecture, performance, nouvelles interfaces) au rythme de l’entreprise. Par exemple, Pimcore (open source) est souvent utilisé comme base pour un PIM métier évolutif.
Indépendance vis-à-vis des éditeurs : en adoptant cette approche sur-mesure ou hybride vous évitez le vendor lock-in. Plutôt que de payer des licences et devoir renouveler votre SI à chaque évolution du produit, vous investissez dans le développement interne. Mais ne dépendez pas non pus des choix arbitraire du fournisseur de logiciel propriétaire qui supprime et ajoute les fonctionnalités à son bon gré et selon son propre calendrier.
ROI sur le long terme : pas de coût récurrent de licence pour les utilisateurs. Le coût initial (développement, hébergement) est souvent compensé par l’absence de fees et par l’alignement total avec la valeur métier (pas de surcoût pour fonctionnalités inutilisées).
Bien sûr, l’inconvénient est d’ordre capex : il faut budgéter du temps de développement et de maintenance interne ou recourir à un intégrateur/ingénieur spécialisé. Le projet prend alors la forme d’une R&D IT. Il nécessite une gouvernance projet solide (méthode agile, évolutions incrémentales) et des compétences techniques. Toutefois, pour les entreprises cherchant la souplesse et souhaitant exploiter toute leur chaîne de données sans compromis, le sur-mesure open source reste une option très intéressante. Edana propose, en sus de l’intégration de solution existantes, ce type d’accompagnement sur-mesure par le biais de notre équipe d’ingénieurs informatiques et web interne.
Bonnes pratiques pour intégrer efficacement son PIM à son SI existant
Une fois le PIM choisi, son intégration dans l’écosystème digital doit suivre plusieurs principes. Tout d’abord, privilégiez une architecture API-first ou headless : le PIM doit pouvoir communiquer avec chaque système métier via des API RESTful standardisées (microservices). Cette approche facilite la maintenance et l’évolution (par exemple, un middleware peut orchestrer les échanges avec l’ERP, le site e-commerce et le DAM).
Voici une revue des différents types de connexions effectuées pour connecter un PIM à son écosystème digital :
Connexion à l’ERP/CRM : synchronisez références, stocks, prix et attributs techniques entre l’ERP (ex. SAP, Oracle) et le PIM. Des connecteurs disponibles ou un bus d’intégration (ESB/iPaaS) peuvent automatiser ces échanges pour éviter les ressaisies. Un interfaçage développé pour l’occasion est également possible.
E-commerce, e-service et marketplaces : prévoyez l’export automatique des catalogues vers votre plateforme e-commerce (Magento, Shopify, Salesforce Commerce Cloud…) et vos marketplace (Amazon, Galaxus…). Un PIM mature offrira des adaptateurs prêts à l’emploi ou des APIs pour alimenter rapidement chaque canal. Notez que la diffusion multicanale exige des API robustes afin d’assurer la cohérence des informations produit sur tous les points de contact.
Gestion des actifs numériques (DAM) : intégrez vos images, vidéos et documents dans le PIM ou synchronisez-le avec un système DAM existant. L’idéal est d’avoir un référentiel central pour les médias afin qu’ils restent associés automatiquement aux fiches produit.
Performances & sécurité : dimensionnez le PIM pour les usages (clusters, cache, moteur de recherche indexé tel qu’Elasticsearch) afin de gérer la charge (requêtes serveurs, volume média). Mettez en place des mesures de sécurité (authentification forte, chiffrement des données sensibles, journalisation). Gérez également les droits d’accès finement (qui peut modifier ou valider les fiches).
Enfin, planifiez l’intégration par étapes : commencez par connecter un ou deux canaux pour valider l’architecture (tests de performance et de sécurité), puis étendez aux autres.
Prévoyez de former les utilisateurs (product owners, équipe marketing) aux nouveaux processus data et de documenter les mappings de champs (pour éviter toute perte d’information lors des synchronisations). L’objectif est d’utiliser le PIM comme single source of truth : il alimente ensuite de manière fiable l’ERP, le site web, les fiches produits tierces, etc., avec des données toujours à jour.
Faites vous accompagner par Edana
Comme nous l’avons vu, le choix et l’intégration d’un PIM doivent être guidés par les besoins métier et la stratégie de l’entreprise.
L’approche Edana mise sur des plateformes ouvertes (Pimcore, Akeneo…) et/ou un développement sur-mesure afin de garantir évolutivité, sécurité et absence de lock-in. En nous appuyant sur des architectures hybrides (combinaison de cloud et d’on-premise selon les besoins), nous assurons une intégration fluide au SI tout en protégeant les données sensibles.
L’open source permet notamment de personnaliser le PIM à l’infini et d’assurer une indépendance technologique. Notre méthodologie agile et notre expertise technique (PIM, DAM, API, sécurité) maximisent le ROI : nous livrons un outil parfaitement aligné sur votre modèle métier, sans surprises de coûts cachés.
Si vous souhaitez étudier un projet PIM adapté à votre contexte suisse ou international, nos experts sont à votre disposition. Parlons ensemble de votre enjeu de gestion des informations produits et de vos ambitions omnicanales.
Étude comparative des plateformes e-commerce & e-service pour entreprises
Auteur n°14 – Daniel
Une stratégie e-commerce réussie repose d’abord sur le choix de la bonne plateforme, adaptée à vos besoins métier et techniques. Or, en Suisse comme ailleurs, les moyennes et grandes entreprises sont confrontées à un vaste choix de solutions e-commerce et e-service pour mener leur transformation digitale. Le choix de la plateforme est stratégique : une solution inadaptée peut freiner la croissance, alourdir les coûts et même compromettre le projet. À l’inverse, un outil bien choisi apporte performance, évolutivité et retour sur investissement. Selon plusieurs experts, choisir la mauvaise plateforme fait partie des erreurs fatales qui limitent la réussite d’une activité e-commerce ou e-service. Il est donc crucial de comprendre les différences entre les principales options du marché.
Dans cet article, nous présentons un comparatif détaillé des principales solutions e-commerce et e-service actuelles, en particulier les solutions modernes plébiscitées (développement sur-mesure Node.js/React, BigCommerce B2B Edition, Medusa, Commercetools) et celles qu’il vaut mieux éviter (Magento/Adobe Commerce, SAP Commerce Cloud, Odoo, Bagisto). Nous analyserons les critères essentiels de choix comme l’architecture API-first, le concept headless, l’asynchronie (Node.js vs PHP/Java), la sécurité, la scalabilité ou encore l’indépendance vis-à-vis des éditeurs (vendor lock-in). Vous y trouverez des comparaisons de performances, de flexibilité, de coûts (TCO, licences) et de délais de mise en œuvre, avec un ton à la fois technique et accessible aux décideurs business. Des exemples concrets d’entreprises de renom (Netflix, Stripe, Danone, BMW, etc.) viendront illustrer les choix technologiques alignés avec les besoins et enjeux modernes des entreprises de tailles moyennes et grandes. Enfin, nous évoquerons rapidement certaines solutions émergentes (comme Saleor ou Vendure) pour une vision complète du paysage.
Pourquoi le choix de la plateforme e-commerce est-il si important ?
Avant de comparer les solutions, il convient de rappeler pourquoi ce choix est déterminant pour une entreprise. L’environnement digital évolue vite : les consommateurs et clients B2B exigent des expériences en ligne rapides, personnalisées, sécurisées et disponibles sur tous les canaux (web, mobile, marketplaces, etc.). Une plateforme e-commerce ou e-service inadéquate peut limiter votre capacité à répondre à ces attentes. Par exemple, un mauvais choix de plateforme peut entraîner un site lent, peu flexible, difficile à intégrer avec vos systèmes existants, ou encore des coûts exponentiels en maintenance et licences. Au contraire, la bonne solution permettra de soutenir votre croissance sur le long terme.
Choisir judicieusement sa plateforme, c’est aussi réduire les risques d’échec du projet. De nombreuses analyses listent le choix de la mauvaise solution technique parmi les causes fréquentes d’échec des projets e-commerce. Ce choix impacte directement la performance du site (vitesse de chargement, capacité à absorber le trafic), la satisfaction client (expérience utilisateur, fonctionnalités), les coûts opérationnels (hébergement, développement, licences) et même l’agilité marketing (capacité à déployer rapidement de nouvelles fonctionnalités ou canaux de vente).
Par ailleurs, les entreprises suisses ont souvent des exigences spécifiques : présence multilingue (français, allemand, italien…), haut niveau de sécurité et conformité, intégration avec des systèmes ERP/CRM locaux, etc. La solution choisie doit pouvoir s’adapter à ces particularités sans développement démesuré. Le marché B2B notamment requiert des fonctionnalités spécifiques (gestion de comptes clients multiples, tarifications négociées, processus de commande complexe) que toutes les plateformes ne gèrent pas nativement.
En résumé, investir du temps en amont pour comparer et sélectionner la bonne plateforme est un effort indispensable pour assurer le succès de votre refonte e-commerce ou e-service. Voyons maintenant les critères techniques et stratégiques à avoir en tête pour évaluer les solutions.
Dans le cadre d’un projet e-commerce d’entreprise, plusieurs critères fondamentaux doivent orienter votre choix technologique. Ces critères permettent d’évaluer dans quelle mesure une solution pourra soutenir vos objectifs business et techniques sur le long terme. Voici les principaux points d’attention :
Architecture headless & API-first
Il s’agit d’une approche moderne où le front-end (la couche de présentation) est découplé du back-end (la gestion des données et logiques métier). Toutes les interactions passent par des API ouvertes. Un tel design offre une grande flexibilité : on peut développer différentes interfaces (site web, application mobile, portail client…) qui consomment les API sans être limité par le cadre du CMS. Cette architecture headless ou “sans tête” facilite aussi les évolutions : vous pouvez faire évoluer l’UI sans toucher au cœur, ou vice-versa. De plus, cela prépare l’omnicanal : un même back-end alimente plusieurs canaux. Aujourd’hui, les solutions les plus innovantes adoptent presque toutes ce paradigme API-first/headless (c’est le cas de Commercetools, Medusa, BigCommerce en mode headless, etc.). À l’inverse, les plates-formes monolithiques héritées (Magento, SAP Hybris…) ont tendance à coupler étroitement front et back, ce qui limite la personnalisation et les performances.
Asynchronie et performance (Node.js vs PHP/Java)
La technologie sous-jacente influence fortement la capacité à traiter un grand nombre d’utilisateurs simultanément. Node.js, Deno et Bun (basés sur JavaScript côté serveur) fonctionnent sur un modèle événementiel non-bloquant, ce qui lui permet de gérer de nombreuses connexions concurrentes avec moins de ressources. Des cas concrets illustrent cet avantage : PayPal a constaté qu’en réécrivant une application Java en Node.js, l’application pouvait gérer deux fois plus de requêtes par seconde et réduire de 35 % le temps de réponse. Netflix, de son côté, a migré une partie de son backend du Java vers Node.js et a réduit le temps de démarrage de ses applications de plus de 40 minutes à moins d’une minute – un gain énorme pour la rapidité de déploiement et l’expérience utilisateur. Ce qui explique ces résultats, c’est qu’en Node, le serveur utilise un thread unique avec boucle événementielle, évitant la surcharge du multi-threading classique.
En comparaison, les plateformes écrites en PHP ou Java traditionnels peuvent être plus lentes sous forte charge si elles ne sont pas optimisées, car chaque requête peut occuper un thread ou processus lourd. Bien sûr, Java et PHP ont évolué (PHP 8 et Java réactif par exemple) et restent performants dans certains contextes, mais de façon générale l’architecture asynchrone Node.js excelle pour des services web à haute concurrence.
Pour un DSI/CTO, cela signifie potentiellement moins de serveurs pour supporter le même trafic, donc un coût moindre et une empreinte écologique réduite (moins de CPU consommé pour la même charge). Choisir une solution basée sur Node.js (comme Medusa ou un développement sur-mesure Node) peut ainsi être judicieux si la performance et l’évolutivité sont prioritaires.
Sécurité et fiabilité
Quel que soit votre secteur, la sécurité de la plateforme est non négociable, surtout en e-commerce (données clients, paiements). Il faut examiner la fréquence des mises à jour de sécurité, la robustesse de l’architecture (présence d’une sandbox, protection contre les injections SQL/XSS, etc.) et les mécanismes de résilience (clustering, backup, etc.). Les solutions SaaS comme BigCommerce, Medusa.js (offre cloud relativement nouvelle) ou Commercetools offrent l’avantage de gérer les aspects sécurité/infrastructure pour vous, avec des mises à jour continues et des certifications (PCI-DSS, GDPR, etc.).
Les solutions open-source (Magento, Odoo, Medusa, full sur-mesure/from scratch…) vous donnent plus de contrôle, mais impliquent de gérer vous-même les patchs de sécurité dès qu’ils sortent. Il faut donc avoir une équipe ou un prestataire pour maintenir le socle à jour. À noter que certaines plateformes historiques ont connu des failles (ex : de nombreuses vulnérabilités Magento ont été exploitées par des attaques dans le passé), ce qui a motivé les entreprises à les migrer vers des architectures plus modernes ou gérées.
Du côté de la fiabilité, une architecture cloud-native et microservices (comme Commercetools, ou un développement sur-mesure) offre généralement une meilleure tolérance aux pannes : un module en échec n’impacte pas tout le site, et on peut déployer sans coupure. Ce critère est essentiel pour les CTO : assurer un taux de disponibilité maximal et éviter toute interruption des ventes.
Scalabilité (passage à l’échelle)
Votre plateforme doit pouvoir grandir avec votre activité. Cela signifie supporter un catalogue plus large, plus de trafic, plus de transactions, sans dégradation. Les approches headless/composables (microservices) sont conçues pour être hautement scalables horizontalement : on peut ajouter des instances de tel microservice à la volée en cas de pic de charge. Les solutions monolithiques peuvent scaler également mais souvent de façon moins granulaire (il faut dupliquer toute l’application sur plusieurs serveurs, ce qui consomme plus de ressources et est donc plus coûteux et augment l’empreinte carbonne de l’entreprise). Par exemple, SAP Commerce (Hybris) a la réputation d’être puissante mais monolithique, donc scaler implique de grosses infrastructures, alors que Commercetools ou une solution Node répartissent la charge plus finement.
Des études de cas montrent que la rapidité de mise en production de nouvelles fonctionnalités est un aspect de la scalabilité organisationnelle : sur ce plan, une architecture MACH (Microservices, API-first, Cloud-native, Headless) comme Commercetools offre un time-to-market bien plus rapide qu’une plateforme monolithique. En effet, avec Hybris et SAP Commerce Cloud, le déploiement de nouvelles fonctionnalités est lent en raison de l’architecture monolithique, ce qui n’est plus vraiment viable à l’ère où les entreprises doivent innover vite. La scalabilité concerne aussi la capacité omnicanale : une solution moderne doit faciliter l’ajout de nouveaux canaux de vente (marketplace, IoT, etc.) sans refonte majeure.
Indépendance et pérennité (éviter le vendor lock-in)
Personne ne souhaite être prisonnier d’un éditeur ou d’une plateforme fermée une fois le site lancé. Or, certaines solutions peuvent enfermer l’entreprise dans un écosystème propriétaire, rendant toute migration complexe, coûteuse et risquée. C’est typiquement le cas des solutions SaaS fermées de type Shopify ou certains logiciels cloud propriétaires comme l’illustre parfaitement cette citation du DSI d’une de nos entreprises cliente opérant dans la vente en ligne en Suisse: « on ne peut pas migrer en dehors du système, on est verrouillé à vie… la seule issue est de tout reconstruire de zéro, ce qui coûte cher et fait perdre le SEO et les efforts marketing passés ». Ce constat, formulé ici à propos de Shopify, vaut de manière générale pour tout environnement fermé
Pour une entreprise, l’indépendance signifie privilégier soit des solutions open-source (code modifiable, données hébergées chez vous) soit des solutions standards et interopérables qui permettent d’exporter vos données facilement et de conserver la maîtrise sur les composants clés. Par exemple, un développement sur-mesure Node.js/React vous donne la propriété du code et aucune licence à payer, et même une solution headless comme Commercetools – bien que SaaS – offre des APIs standard qui permettraient de reconstruire un autre front ou de migrer les données si nécessaire. À l’inverse, s’enfermer dans une suite tout-en-un d’un grand éditeur (Adobe, SAP…) peut conduire à un coût de sortie prohibitif plus tard. Il faut donc évaluer la communauté et l’écosystème autour de la solution : un projet open-source largement adopté (ex : Medusa ou Saleor) offre une certaine pérennité grâce à sa communauté, là où un produit propriétaire abandonné par son éditeur mettrait votre business en danger.
En résumé, l’architecture technique (headless vs monolithique, Node vs PHP/Java, etc.), la philosophie du produit (ouvert vs fermé), et les qualités opérationnelles (performance, sécurité, évolutivité) doivent être examinées de près. Gardez ces critères en tête en parcourant la comparaison des solutions ci-dessous.
Dans la suite cet article nous comparerons toutes les options du marché en détail afin de vous aider à choisir celle qui correspond à votre stratégie d’entreprise. Nous aborderons ensuite celles qui sont à proscrire afin de vous éviter de faire des erreurs classiques du secteur.
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Comparatif des principales plateformes e-commerce et e-service B2B et B2C du marché
Passons au banc d’essai des solutions. Nous allons examiner tour à tour quatre solutions établies et innovantes qui ressortent actuellement pour les projets e-commerce ambitieux : un développement sur-mesure Node.js/React, la solution SaaS BigCommerce B2B Edition, la plateforme open-source Medusa et la solution Commercetools orientée microservices. Pour chacune, nous verrons ses caractéristiques, avantages, inconvénients et exemples d’usage.
Solution 1 : Développement e-commerce sur-mesure en Node.js/React avec TypeScript
Description de la technologie
Il s’agit de développer une solution e-commerce ou e-service 100% personnalisée, en utilisant des technologies modernes côté front-end (par ex. React/Next.js, Vue ou Angular) et côté back-end (Node.js + frameworks type Express, NestJS, etc.). On parle parfois de framework custom. Cette approche est headless par nature : le front-end (React) consomme les APIs du back-end Node que votre équipe crée sur mesure. Edana préconise souvent cette approche pour les projets très spécifiques, car nous prenons le temps d’analyser votre business dans sa globalité et de développer une solution 100% sur-mesure quel que soit la technologie .
Bien que d’autres technologies comme Java (Spring), PHP (Laravel) ou .NET soient envisageables, la combinaison Node.js, React (ou Next.js pour des meilleures performances SEO) et TypeScript offre ici le meilleur équilibre entre performance, flexibilité et rapidité de développement. Le full-stack JavaScript/TypeScript qui se fait via ces technologies pré-citées permet une cohérence technique, une forte productivité et une grande capacité à créer des interfaces UX avancées. C’est cette agilité qui en fait aujourd’hui selon nous, la solution la plus pertinente pour un projet sur-mesure évolutif et bien intégré au SI.
Avantages du développement Node.js/React avec TypeScript
La flexibilité est maximale : vous pouvez coller exactement à vos processus métier et créer des expériences uniques pour vos clients. Aucune limite fonctionnelle autre que le temps de développement – tout est possible, contrairement aux logiciels pré-packagés.
Le code vous appartient (pas de licence annuelle), donc pas de vendor lock-in. Techniquement, un back-end en Node.js bien conçu sera très performant et scalable, comme vu précédemment. Vous pouvez adopter une architecture microservices : par exemple un service pour le catalogue, un pour les commandes, un pour les paiements, etc., ce qui assure une évolutivité et maintenabilité excellentes. Côté front, React permet de réaliser des interfaces riches en UX, en single-page app si souhaité, ou en rendu serveur pour le SEO (Next.js).
De grandes entreprises tech ont prouvé l’efficacité de ce stack : Netflix a adopté Node.js pour servir son UI à des millions d’utilisateurs avec fluidité. PayPal a également démontré que développer en Node/JavaScript full-stack peut accélérer le développement (moitié moins de temps qu’en Java pour une même application) et améliorer les performances utilisateurs.
En résumé, sur-mesure Node/React = performance + personnalisation + indépendance.
Inconvénients
Le revers de la médaille est le coût initial et le délai de mise en œuvre. Développer de zéro une plateforme complète demande un budget conséquent et plusieurs mois (selon la complexité). Il faut une équipe technique expérimentée (ou un prestataire fiable) pour concevoir, développer et maintenir la solution – ce qui peut être un défi pour certaines entreprises, bien que des agences comme Edana accompagnent précisément ce type de projet sur-mesure.
Une solution custom nécessite aussi de tout développer : pas ou peu de modules “tout faits” comme sur Magento, SAP Commerce, Salesforce Commerce ou Shopify. Cela inclut les fonctionnalités e-commerce de base (gestion du panier, des commandes, promotions…) qu’il faut coder ou assembler via des packages NPM existants. Cependant, des outils open-source peuvent accélérer le développement : par exemple intégrer un moteur de recherche ElasticSearch, un système de paiement Stripe, etc., via leurs API. Autre point, l’évolutivité de la solution dépendra de l’architecture mise en place initialement : il faut la concevoir pour supporter les montées en charge (ex: architecture en services, base de données scalable). Enfin, la maintenance vous incombe : tests, mises à jour de dépendances, monitoring serveur… C’est le prix de la liberté logicielle. Mais avec un bon prestataire IT, cela se fait en toute tranquilité d’esprit.
À qui s’adresse le développement sur-mesure ?
Ce choix convient aux entreprises ayant des besoins spécifiques que les plateformes standard ne couvrent pas, voulant un avantage concurrentiel fort via la tech (UX innovante, intégrations complexes avec SI existant, etc.) ou evoluant dans environnement de marché VUCA qui les force à pivoter et évoluer rapidement dans des directions potentiellement variées. Il faut disposer d’un budget relativement important bien que cela dépende du prestataire de développement choisi, et viser le moyen et le long terme. Des secteurs comme la fintech, l’industrie avec configurateurs produits complexes, ou les services en ligne innovants choisissent souvent d’opter pour ce chemin.
Par exemple, Decathlon utilise Nest.js (framework Node.js très puissant et sécurisé) pour construire des applications backend robustes et scalables, adaptées à son besoin d’innovation constante et d’intégration forte avec ses systèmes internes. Walmart, de son côté, s’appuie également sur des architectures sur mesure reposant sur Node.js pour répondre aux exigences massives de son e-commerce et offrir une expérience utilisateur fluide à grande échelle. Ces approches illustrent comment un développement tailor-made bien conçu permet à des entreprises de rester compétitives grâce à la qualité et la flexibilité de leur infrastructure technique.
En Suisse, on voit des grands groupes opter pour des développements tailor-made afin d’intégrer finement leur e-commerce à leur SI (ERP maison, CRM, etc.) sans compromis. Si votre objectif est d’avoir une solutions de qualité parfaitement alignée à vos besoins et évolutive, le sur-mesure Node/React est un excellent choix.
BigCommerce est une plateforme e-commerce SaaS américaine reconnue, concurrente de Shopify sur le segment moyen et haut de gamme. Elle propose depuis peu une B2B Edition, qui est en fait une version Enterprise enrichie de fonctionnalités spécifiques aux ventes inter-entreprises. BigCommerce fonctionne en mode cloud (hébergé par leurs soins) et on y accède via le navigateur. Sa particularité : c’est un SaaS “Open SaaS” headless ready – c’est-à-dire qu’on peut utiliser BigCommerce soit tel quel avec son front-end inclus, soit comme un pur back-end e-commerce headless relié à un front-end custom (via leurs APIs). Le B2B Edition ajoute des modules pour gérer les comptes clients entreprise, les tarifs négociés, les devis, etc., afin de séduire les grossistes, fabricants et autres acteurs B2B.
Avantages de BigCommerce édition B2B
Étant un SaaS, BigCommerce réduit le délai de mise en œuvre. Vous pouvez disposer d’une boutique fonctionnelle minimaliste en quelques semaines ou mois, car l’infrastructure, la sécurité, les mises à jour sont gérées par BigCommerce. La B2B Edition apporte des fonctionnalités B2B prêtes à l’emploi : par exemple, gestion des comptes multi-utilisateurs (acheteurs), attribution de rôles et permissions, listes de prix spécifiques par client, possibilité de proposer des devis (RFQ), commandes en masse, paiements sur compte, etc. Cela couvre bon nombre de besoins des fournisseurs et fabricants sans recourir à du développement sur-mesure.
BigCommerce se distingue aussi par son ouverture : aucune transaction n’est taxée (contrairement à Shopify), et surtout sa philosophie API-first (plus de 90% des fonctionnalités sont exposées en API). En pratique, cela signifie que vous pouvez utiliser BigCommerce comme moteur e-commerce et créer un front-end totalement personnalisé en React/Next.js par exemple – BigCommerce fournira le catalogue, le panier, les commandes via API. Cette compatibilité headless a séduit des entreprises voulant combiner la robustesse d’une plateforme éprouvée et la liberté du sur-mesure front-end.
Côté performance, BigCommerce est réputé pour sa stabilité et sa montée en charge (des cas clients montrent des pics de ventes absorbés sans encombre).
Par ailleurs, le coût est compétitif comparé à d’autres solutions enterprise : pas de licence à six chiffres, mais un abonnement (souvent un pourcentage du volume ou un forfait mensuel négocié) – de l’ordre de quelques milliers de francs par mois pour une grande entreprise, ce qui reste souvent inférieur aux coûts d’infrastructure + maintenance d’une solution self-hosted équivalente. Enfin, BigCommerce étant multi-tenant SaaS, c’est aussi potentiellement plus écologique (même si cela ne rivalise pas avec le sur-mesure Node.js de ce point vu) : votre boutique partage une infrastructure optimisée plutôt que d’occuper des serveurs sous-utilisés.
Inconvénients
L’utilisation d’un SaaS implique une certaine dépendance à l’éditeur (vendor lock-in modéré). Certes, BigCommerce est plus ouvert que d’autres plateformes (données exportables, etc.), mais vous restez lié à leur écosystème : si la plateforme évolue dans une direction qui ne vous convient pas, ou si leurs tarifs augmentent, vos marges de manœuvre sont limitées (une migration impliquerait un projet à part entière).
La personnalisation avancée est possible, mais reste encadrée : hors mode headless (si vous utilisez leur front-end par défaut), vous êtes contraint par leurs modèles et modules. Même en headless, certaines logiques métiers restent imposées. Par exemple, si vous appliquez des règles de tarification très spécifiques non prises en charge nativement, il faudra les contourner via des fonctions externes ou des scripts – car il n’est pas possible de modifier le cœur du SaaS, ni de créer des plugins sur mesure côté serveur comme dans une solution open-source ou même sur certaines solution de commerce propriétaires.
Autre limite : BigCommerce B2B Edition est une offre relativement récente. Elle peut manquer quelque peu de la maturité de solutions B2B historiques comme SAP Commerce ou Adobe Commerce (Magento), qui disposent de modules B2B éprouvés. Il est donc important de vérifier que toutes vos exigences B2B sont bien couvertes, ce qui n’est pas garanti d’emblée.
Côté intégrations, BigCommerce propose un large éventail d’apps et de connecteurs (ERP, PIM, etc.), mais ne permet pas la même liberté d’interfaçage qu’une solution open-source. Vous dépendrez des API mises à disposition, ce qui peut limiter certains cas d’usage complexes.
Enfin, concernant les coûts : si BigCommerce est plus abordable qu’une licence SAP ou Adobe, il ne faut pas le confondre avec une solution low-cost. Cela reste une plateforme SaaS « enterprise » : un projet basé sur B2B Edition implique généralement de souscrire à l’offre Enterprise (quelques milliers de CHF/mois), avec parfois des frais additionnels sur le chiffre d’affaires au-delà d’un certain seuil. En contrepartie, vous évitez les coûts d’infrastructure, de maintenance, et bénéficiez d’un support technique de niveau avancé.
À qui s’addresse BigCommerce B2B Edition ?
Cette solution convient bien aux entreprises B2B de taille moyenne à grande qui veulent une solution rapide à déployer et robuste, sans avoir les ressources (ou l’envie) de développer sur-mesure et qui ont des besoins relativement standards ou du moins compatibles avec les fonctionnalités offertes. Par exemple, un distributeur ou fabricant qui souhaite mettre en place un portail de commande en ligne pour ses clients professionnels pourrait opter pour cette solution et bénéficier rapidement de fonctionnalités B2B (catalogues personnalisés, commandes récurrentes, etc.).
Des success stories existent : Saddleback Leather, un retailer US, a vu sa croissance en ligne accélérer après être passé de Magento à BigCommerce. La migration vers BigCommerce leur a apporté plus de stabilité et moins de coûts de maintenance. En Suisse, on peut prendre le cas d’une industrie manufacturière aux processus standardisés et communs qui vend aux revendeurs : BigCommerce B2B lui offrirait un portail pro moderne avec login, conditions de paiement spécifiques, le tout sans développer à partir de zéro. C’est un choix équilibré entre flexibilité (via l’API headless, on peut toujours personnaliser une part importante de l’expérience utilisateur) et simplicité (beaucoup de fonctionnalités sont prêtes à servir). À noter qu’en mode multi-boutiques, BigCommerce permet de gérer plusieurs vitrines (par ex. plusieurs marques, ou B2C et B2B) à partir d’un même back-office, ce qui peut être intéressant pour un groupe présent sur plusieurs marchés.
En somme, BigCommerce B2B Edition se pose comme une alternative moderne aux suites e-commerce B2B traditionnelles, plus agile et souvent moins coûteuse, tout en offrant le socle fonctionnel essentiel pour vendre aux entreprises, tant que les processus ne s’éloignent pas des standards de la vente en ligne, car dans ce cas l’entreprise risque d’être entièrement bloquée ou de devoir construire une solution disparate et de créer de la dette technique.
Solution 3 : Medusa (plateforme e-commerce headless open-source en Node.js)
Description de la technologie
Medusa est une plateforme e-commerce open-source de nouvelle génération, construite en Node.js. Adoptée par des groupes comme Heineken, Mitsubishi ou Under Armour, Medusa s’impose comme un moteur e-commerce headless moderne, souple et indépendant qui fournit les API et la logique métier e-commerce (gestion des produits, paniers, commandes, paiements, etc.) sans imposer de front-end. Lancé il y a quelques années, Medusa a gagné en popularité auprès des développeurs grâce à son approche moderne et sa composabilité. C’est un projet gratuit (licence MIT) soutenu par une importante communauté, continuellement grandissante et des contributeurs spécialisés. Techniquement, Medusa offre une API REST (et GraphQL) pour toutes les fonctionnalités e-commerce, une administration back-office, et on peut lui greffer n’importe quel front-end (il fournit même des starters en Next.js, Gatsby…). Son architecture modulaire le rend adapté à divers cas, y compris des places de marché multi-vendeurs ou du B2B de base.
Avantages de Medusa.js
Étant headless et API-first dès sa conception, Medusa est très flexible pour bâtir des expériences sur mesure. On bénéficie d’un socle e-commerce complet sans coût de licence, à héberger soit-même (ou via un cloud). Les performances sont un des points forts mis en avant : Medusa affiche d’excellents temps de réponse grâce à Node et une architecture légère. Un benchmark a montré que Medusa peut être jusqu’à 6,5 fois plus rapide que Magento dans des tests de requêtes produits simultanées sur la même infrastructure. Ce gain de performance s’explique par la différence d’architecture (Node.js async vs Magento PHP bloquant et monolithique). En pratique, cela signifie qu’avec les mêmes ressources serveur, Medusa peut traiter beaucoup plus de requêtes utilisateurs sans ralentissement, ce qui est un gros avantage pour la scalabilité, l’expérience client (pages plus rapides) et l’écologie (moins d’emission carbonne pour des performances égales voir supérieures).
Autre atout : la modularité. Medusa a une architecture par “modules” et plugins, ce qui permet de personnaliser ou étendre les fonctionnalités de manière propre (on peut par exemple ajouter un plugin de recherche, changer le système de stock, etc., sans forker le core). La communauté fournit déjà de nombreux plugins (intégration de paiements Stripe, de CMS comme Contentful, etc.). Pour les développeurs, c’est un plaisir à utiliser car c’est du JavaScript/TypeScript full-stack, avec une structure claire et une documentation active. Du point de vue business, Medusa offre l’indépendance : vos développeurs peuvent tout adapter, vous déployez où vous voulez (on-premise ou cloud), pas de risque de fermeture du produit puisque c’est open-source.
En somme, Medusa offre un équilibre entre un “package” e-commerce prêt à l’emploi et la liberté du sur-mesure. Il est plus rapide à mettre en place qu’un développement from-scratch (beaucoup de briques sont déjà là), tout en évitant les limites des plateformes closes. Enfin, mentionnons que Medusa est gratuit (hors coûts d’hébergement) : un argument financier de poids pour réduire le TCO. Toutes les analyses convergent : son coût total de possession est nettement plus faible comparé à Magento (pas de licence, moins de ressources nécessaires).
Inconvénients
Medusa est un projet relativement jeune (naissance aux alentours de 2021). Il n’a pas (encore) toute la maturité fonctionnelle d’un Magento qui existe depuis 15 ans. Il couvre bien le e-commerce standard (catalogue, variantes, promotions, etc.) mais certaines fonctionnalités avancées pourraient manquer ou nécessiter du développement additionnel, ce qui en fait une technologie idéale pour un développement e-commerce ou e-service semi sur-mesure / hybride. Par exemple, pour du B2B très poussé (ex: gestion de comptes client hiérarchiques complexes, workflows de validation de commandes), il faudra sans doute étendre Medusa par vous-même, car ce n’est pas fourni d’office. L’interface admin de base, bien que correcte, est plus minimaliste que celles d’outils commerciaux – on est sur un outil orienté développement. Ainsi, une entreprise qui n’a pas de développeurs en interne devra nécessairement passer par une agence ou former une équipe, ce qui rajoute un coût mais offre souplesse et indépendance.
Medusa étant open-source, le support se fait via la communauté (Discord, forums) ou via des partenaires, ce qui peut être moins rassurant pour un décideur habitué à un support éditeur 24/7 et n’ayant pas de partenaire technologique fiable capable de lui assurer ce support (chez Edana par exemple nous offrons un support SLA critique 24/7). Autre point, la communauté grandit vite mais reste encore plus réduite comparé aux géants (Magento ou WooCommerce ont des milliers de modules tiers). Il se peut donc que vous deviez développer certains connecteurs par vous-même si nécessaire. Sur le plan de l’hébergement, si vous hébergez Medusa, il faut assurer la disponibilité et la sécurité du serveur Node – ce qui demande des compétences DevOps ou cloud, à moins d’opter pour un service managé, ce qui est de toute façon le cas de figure le plus courant dans le monde de l’entreprise. Cela dit, déployer Medusa sur AWS, Azure ou autre n’est pas très compliqué pour un developpeur ou un spécialiste DevOps, et des services tiers offrent maintenant du Medusa Cloud.
À qui s’adresse Medusa.js ?
Medusa peut convenir à des entreprises innovantes (ou ayant besoin à la fois de souplesse et de rapidité d’exécution) de taille moyenne, des scale-ups e-commerce, ou même des grands comptes qui veulent tester une approche headless sans s’engager sur des licences coûteuses. Par exemple, une DNVB (marque digitale) en forte croissance qui a besoin d’une boutique en ligne performante, hautement personnalisable et intégrée à ses outils internes (ERP, etc.) trouvera en Medusa un cadre agile. Plutôt que de bricoler un Shopify ou d’exploser son budget en Adobe Commerce, elle peut bâtir sa solution sur Medusa et ajuster à sa guise. D’autant plus que Medusa supporte bien les marketplaces multi-vendeurs, ce qui peut être un cas intéressant pour une entreprise voulant lancer une place de marché sectorielle.
Côté entreprises établies, Medusa peut être un bon choix pour un projet de refonte “headless” piloté par la DSI qui veut garder la main sur le code, optimiser les coûts totaux de possession, granrantir une évolutivité sans limites ou une sobriété énergétique importante grâce à Node.js. On pense à des retailers qui souhaitent se libérer des contraintes de Magento/Prestashop en adoptant quelque chose de plus léger et modulable.
Medusa aligne parfaitement avec les valeurs que nous portons chez Edana qui sont: performance, scalabilité et indépendance technique, car il s’agit d’utiliser des technologies modernes (Node, React) sans compromis. En revanche, il faut être prêt à investir en développement (bien que l’on gagne un temps précieux par rapport à un développement full from-scratch/sur-mesure).
En résumé, Medusa est un pari sur l’avenir : une solution e-commerce headless jeune, déjà très performante et prometteuse, avec un TCO réduit et un contrôle total. Si votre organisation a une culture tech suffisamment forte pour l’adopter ou un partenaire digital fiable, les bénéfices en flexibilité et en rapidité pourront être considérables. Medusa surclasse Magento, Adobe Commerce et SalesForce Commerce en performance et rapidité, ce qui donne à réfléchir pour toute entreprise cherchant une plateforme performante pour son e-commerce.
Commercetools est souvent cité comme le pionnier du headless commerce d’entreprise. Fondée en Allemagne, cette solution entièrement cloud (mode SaaS/PaaS headless) incarne l’architecture MACH par excellence : Microservices, API-first, Cloud-native, Headless. Contrairement aux autres plateformes propriétaires (non open-source/libres) qui sont des applications monolithiques “customisables”, Commercetools est une suite de microservices e-commerce accessibles via API, que l’on assemble pour construire son architecture commerce. Il n’y a pas de front-end par défaut : les clients utilisent Commercetools via des SDK ou API pour alimenter leurs sites web, applications mobiles, bornes en magasin, etc. Commercetools propose des modules spécialisés (par ex. gestion de panier, gestion de catalogue, promotions, search, etc.) qui communiquent via API. Cette solution est enterprise-grade et s’adresse aux grandes organisations ayant besoin d’une flexibilité maximale et d’une grande échelle. Elle est proposée en mode licence cloud (avec un coût annuel substantiel) et inclut le support de Commercetools et la garantie de haute disponibilité via l’infrastructure (souvent sur Google Cloud).
Avantages de Commercetools
Cette solution de commerce en ligne offre probablement la flexibilité la plus élevée du marché, au prix d’une complexité plus grande. En adoptant Commercetools, on peut véritablement composer son écosystème commerce en choisissant les services requis et en intégrant les meilleures solutions pour chaque besoin (d’où le terme “composable commerce”). Cette approche permet de s’adapter sur mesure aux processus business, sans être contraint par un modèle de données fixe. Scalabilité horizontale illimitée : chaque microservice peut monter en charge indépendamment, ce qui fait que la plateforme encaisse de très gros volumes (c’est pensé pour des retailers internationaux, etc.).
Des géants comme Danone, BMW ou Ulta Beauty ont transformé leur e-commerce digital en s’appuyant sur Commercetools, témoignant de sa capacité à répondre aux besoins complexes de multinationales. D’ailleurs Danone a choisi Commercetools couplé à une infrastructure AWS pour déployer rapidement des sites e-commerce multi-pays avec un socle commun centralisé et réutilisable
La rapidité d’innovation est un vrai plus : la nature modulaire de Commercetools permet de déployer de nouvelles fonctionnalités ou interfaces beaucoup plus rapidement que sur un monolithe SAP Hybris, par exemple (où chaque changement de code peut impacter l’ensemble). Ici, on peut faire évoluer une partie sans tout retester de A à Z. Sur le plan de la performance, chaque service est optimisé et la latence API est faible, et on bénéficie de la robustesse du cloud distribué (CDN, multi-régions, etc.). Sécurité et fiabilité sont gérées par l’éditeur sur l’infrastructure : l’entreprise n’a pas à se soucier des patchs serveurs, seulement de bien utiliser les API.
Un avantage business important est l’omnicanal : Commercetools étant également headless comme les autres systèmes abordés jusqu’à présent, il est conçu pour servir plusieurs canaux depuis les mêmes APIs, ce qui garantit une expérience unifiée et évite de multiplier les plateformes (un même backend pour site web, appli mobile, etc.).
Côté intégration SI, Commercetools s’intègre très bien avec les écosystèmes modernes via API, messages/events, ce qui facilite la connexion avec un ERP, un CRM, une CDP, etc. Enfin, choisir Commercetools, c’est miser sur un acteur leader du MACH Alliance (alliance promouvant les architectures modernes), donc sur une solution en constante évolution pour rester à la pointe. Pour un CTO, c’est l’assurance d’une plateforme évolutive sur les 5-10 ans à venir, sans craindre l’obsolescence d’un vieux socle.
Inconvénients
Le premier frein est le coût. Commercetools est l’une des solutions les plus coûteuse citées dans cet article en termes de licence et d’implémentation. Les tarifs ne sont pas publics, mais on parle souvent de plusieurs centaines de milliers de francs par an pour la licence chez un grand client, car le service est facturé selon l’utilisation (nombre de API calls, etc.) et la taille du catalogue. À cela s’ajoutent les coûts de mise en œuvre par une intégration (la plupart du temps via une agence ou des ressources internes spécialisées). C’est donc un choix à évaluer pour les entreprises qui ont le budget IT conséquent pour le e-commerce.
Deuxièmement, Commercetools n’est pas une solution prête à l’emploi : il n’y a pas de front, pas d’UX prédéfinie. Il faut tout construire autour (front-end, et souvent ajouter un CMS headless pour le contenu, un moteur de recherche dédié, etc.). En somme, Commercetools est une brique centrale, mais vous devrez assembler plusieurs composants pour avoir un site complet – d’où le terme “composable commerce”. Cela signifie un projet d’implémentation lourd qui nécessite de très bonnes compétences techniques pour orchestrer microservices, intégrer avec d’autres systèmes, etc. Le time-to-market initial peut être long (plusieurs mois, parfois plus d’un an pour un déploiement global), même si par la suite chaque évolution est plus rapide.
Il faut aussi noter que SAP Commerce Cloud (ex Hybris) et d’autres solutions monolithiques ont parfois plus de fonctionnalités prêtes à l’emploi (PIM intégré, personnalisation marketing, etc.), alors qu’avec Commercetools il faut intégrer des services tiers pour certaines fonctions (par ex., Commercetools n’a pas de gestion de contenu riche – on couplera un Contentful ou autre). C’est un écosystème à construire, donc potentiellement de la complexité. Aussi, d’un point de vue RH, il faut disposer de développeurs et architectes familiers des concepts API/microservices, ce qui n’est pas toujours le cas dans des entreprises habituées aux suites clés en main. Enfin, comme toute solution cloud propriétaire, il y a un vendor lock-in partiel : migrer hors de Commercetools signifierait reconstruire beaucoup de choses, même si les données restent les vôtres et exportables. Cependant, étant fondé sur des standards API REST/GraphQL, le lock-in est plus “doux” que sur un Oracle ATG obscur par exemple.
À qui s’adresse Commercetools ?
Cette technologie s’adresse essentiellement aux grandes entreprises et groupes internationaux qui ont des exigences de sur-mesure à grande échelle. Par exemple, des retailers ou marques globales qui opèrent dans de nombreux pays, avec des catalogues massifs et des canaux multiples. Un cas concret en Suisse pourrait être une entreprise comme Nestlé ou Richemont qui souhaite unifier ses plateformes e-commerce mondiales sur un socle flexible, sans se contraindre à un seul modèle front. Commercetools pourrait leur permettre de créer un “core commerce” commun et de laisser chaque marque créer sa vitrine comme elle l’entend en exploitant ce core via API.
On voit aussi Commercetools utilisé dans l’industrie automobile (pour des configurateurs en ligne reliés à la vente). Notons que Danone a utilisé Commercetools pour lancer rapidement des sites de vente directe aux consommateurs dans plusieurs pays, ce qui démontre la pertinence pour des acteurs FMCG. Également, BMW a migré certaines de ses ventes en ligne vers Commercetools, preuve que même des entreprises non traditionnellement e-commerce s’y mettent pour leur distribution numérique.
En résumé, cette solution de commerce en ligne est pour les organisations qui acceptent d’investir lourdement maintenant pour obtenir une plateforme ultra flexible et pérenne qui supportera leur transformation digitale sur la décennie à venir. D’un point de vue CMO/CEO, Commercetools peut être justifié si votre modèle d’affaires nécessite beaucoup d’innovation digitale et que vous ne voulez pas être freiné par la tech : vous obtenez une base technique sur laquelle vos équipes pourront laisser libre cours à leur créativité (ex: intégrer facilement de la réalité augmentée, du voice commerce, etc., via les APIs). À l’inverse, si vous cherchez une solution plug-and-play, fuyez : Commercetools est l’anti-solution clé-en-main.
En conclusion, Commercetools représente le summum du headless composable pour le e-commerce. C’est une solution alignée avec les valeurs d’Edana en termes de scalabilité et d’architecture moderne, mais elle convient surtout à ceux qui ont la vision et les ressources pour l’exploiter pleinement. Choisir Commercetools, c’est un peu comme construire sa propre Ferrari : on obtient des performances de pointe et un véhicule exactement configuré pour soi, mais il faut y mettre le prix et avoir de bons pilotes pour le conduire.
Le panorama ne serait pas complet sans évoquer les plateformes e-commerce que nous déconseillons pour des moyennes/grandes entreprises dans l’écosystème numérique actuel. Ces solutions ont pu être populaires par le passé ou sembler attractives, mais présentent des limitations techniques et économiques qui les rendent risquées ou sous-optimales aujourd’hui face aux alternatives plus modernes. Voici les principales solutions à éviter et les raisons :
Magento (Adobe Commerce) – Monolithe lourd en fin de cycle
Magento a longtemps été un leader des plateformes e-commerce open-source. Toutefois, Magento 2 (désormais Adobe Commerce en version payante) est une solution très complexe, lourde et coûteuse à maintenir. Son architecture en PHP est puissante mais date d’une ère pré-API : même s’il supporte désormais un mode headless, cela reste un énorme socle à faire tourner.
Les retours d’expérience pointent un manque de performance et de flexibilité dès que l’on pousse la plateforme dans ses retranchements : par expérience sur de nombreux projets Magento et Adobe Commerce au sein de notre équipe le constat qui revient est le suivant : si vous voulez plus, vous heurtez vite les limites typiques : un manque de performance, un manque de flexibilité dans les intégrations ou un backoffice presque impossible à utiliser sans connaissances développeur. Magento nécessite des serveurs costauds ou une optimisation experte pour tenir la charge, là où des solutions plus récentes s’en sortent mieux avec moins.
De plus, la dette technique de Magento signifie des mises à jour fréquentes, un risque de failles de sécurité si on n’applique pas les patchs (les attaques Magecart en sont un triste exemple), et une pile technologique (PHP+Zend) moins attractive pour les nouveaux développeurs. En termes de coûts, la version open-source est gratuite mais vous devrez dépenser beaucoup en développement et hébergement pour la maintenir en condition optimale. Et la version Adobe Commerce (avec support Adobe) commence à plus 20 000 CHF par an rien qu’en licence, ce qui est légèrement prohibitif si l’on compare avec le coût de solutions plus performantes ou open-source modernes.
À moins d’avoir déjà une énorme installation Magento qu’il est trop coûteux de migrer à court terme, investir aujourd’hui dans Magento pour un nouveau projet n’est généralement pas conseillé. Les entreprises cherchent à sortir de Magento ces dernières années pour gagner en agilité (ex: Saddleback Leather migrée vers BigCommerce). En somme, Magento/Adobe Commerce c’est un peu le dinosaures du e-commerce : ça a été roi, mais dans l’écosystème actuel dominé par les mammifères agiles (headless, microservices), cette solution n’est plus adaptée aux moyennes/grandes entreprises qui veulent innover vite pour s’adapter à leur dynamiques de marché.
SAP Commerce Cloud (ex SAP Hybris) – Usine à gaz coûteuse et peu agile.
SAP Commerce (ex-Hybris) est une solution e-commerce Java très puissante qui a équipé de grands groupes durant la dernière décennie. Cependant, c’est un monolithe lourd à la mise en œuvre complexe. Elle est pensée pour s’intégrer à l’écosystème SAP, donc si vous n’êtes pas un “full SAP shop”, son adoption peut créer un fort verrouillage dans les produits SAP. Techniquement, SAP Commerce est souvent cité comme peu flexible : les retours indiquent qu’il est difficile de déployer rapidement des changements, la faute à une architecture monolithique qui nécessite de tout recompiler/déployer à chaque modification, réduisant votre time-to-market. Dans un monde qui exige des releases fréquentes et de l’A/B testing, c’est un handicap sérieux.
La personnalisation du front est possible mais beaucoup de développeurs la trouvent archaïque comparée aux frameworks JavaScript modernes.
Côté performance, la plateforme supporte de gros volumes mais au prix d’infrastructures coûteuses et non écologiques (typiquement plusieurs serveurs applicatifs Java, une base de données puissante, etc.). On constate aussi que SAP Commerce peine à offrir des expériences vraiment modernes sans l’adjoindre de multiples modules (CMS, etc.). On en revient à l’idée que Hybris/SAP est né pour l’ère des “grandes suites intégrées” mais qu’aujourd’hui on préfère des solutions spécialisées plus légères reliées par APIs. D’ailleurs, SAP a tenté d’adapter Commerce Cloud en mode headless, mais cela reste du réhabillage d’un core ancien.
Coût : c’est probablement la solution la plus chère en licence de toutes (avec Salesforce Commerce). Le ticket d’entrée se chiffre en centaines de milliers de francs/an, sans compter le projet d’intégration par un intégrateur SAP. À moins d’être une très grande entreprise déjà mariée à SAP, ce ROI est difficile à défendre face à des alternatives cloud plus économiques. Des comparatifs montrent que Commercetools ou un développement sur-mesure from scratch, par exemple, permettent d’innover et se différencier bien plus vite que SAP Commerce.
Par ailleurs, en Suisse romande, nous avons a vu des déploiements SAP Commerce complexes qui au final livraient un site aux performances moyennes et qui coûtaient une fortune en TMA. Sauf cas très particulier, nous déconseillons donc SAP Commerce Cloud pour les projets neufs : cette solution est lourde, chère, et dépassée dans son approche. Mieux vaut s’orienter vers du composable plus agile.
Odoo (module e-commerce de l’ERP) – Tout-en-un polyvalent mais limité en e-commerce.
Odoo est un ERP/CRM open-source populaire qui inclut un module de site web e-commerce. L’idée d’avoir un outil tout-en-un (ERP + e-commerce intégré) peut séduire, surtout que Odoo est réputé moins cher que SAP par exemple. Cependant, pour un usage e-commerce ambitieux, Odoo montre vite ses limites. D’abord, c’est un ERP généraliste à la base : son module e-commerce, bien qu’amélioré au fil du temps, reste basique comparé aux plateformes dédiées. Il manque de nombreuses fonctionnalités avancées qu’une boutique en ligne professionnelle nécessiterait (ex : gestion poussée des promotions, marketplace, personnalisation de l’expérience, outils marketing natifs…). Un utilisateur parmis tant d’autres que nous avons rencontré en ligne et hors ligne résume cela très bien : « Odoo a l’e-commerce intégré, mais ça ne pourra jamais rivaliser avec la multitude de fonctionnalités d’une vraie plateforme e-commerce ».
Côté performances : Odoo est fait en Python avec son propre framework, très pratique pour l’ERP, mais pour le web il a la réputation d’être lent si on a beaucoup de données ou de trafic. Des retours d’utilisateurs notent des soucis de pages qui rament avec un gros catalogue, ou des difficultés à scaler l’application (tout tourne dans le même processus).
Par ailleurs, la communauté Odoo e-commerce est réduite par rapport à Magento/Prestashop, donc moins de modules tiers spécialisés e-commerce. Sur le plan technique, s’écarter du standard Odoo pour customiser l’e-commerce peut rendre la maintenance compliquée lors des upgrades de l’ERP. Enfin, Odoo Enterprise (version payante) implique un coût par utilisateur, et bien que le module e-commerce ne soit pas surtaxé, l’ensemble peut monter en coût si vous avez beaucoup d’utilisateurs sur l’ERP, et cela pour une suite très limitée pour les moyennes et grandes entreprises.
Odoo convient bien aux petites structures voulant unifier gestion et vente, mais pour une entreprise moyenne/grande cherchant une plateforme e-commerce performante, il est à proscrire, bien que certains prestataires tentent parfois de le recommander à des structures plus grandes. À la rigueur, Odoo peut être envisagé pour le back-office (gestion de stock, etc.) relié à un front e-commerce spécialisé via API, mais utiliser Odoo comme vitrine web principale est très risqué en termes d’expérience client (limitations d’UX, SEO moins bon, etc.).
La plupart des PME/ETI qui ont tenté Odoo e-commerce et ont grandi finissent souvent par migrer vers une solution e-commerce dédiée une fois qu’elles atteignent certaines volumétries, car Odoo ne suit plus (problèmes de performance ou de fonctionnalités). Donc, nous déconseillons Odoo comme base e-commerce principale pour un projet ambitieux : voyez-le plutôt comme un complément ERP pour petites et moyennes structures.
Bagisto – Solution e-commerce Laravel plutôt limitée aux petits projets
Bagisto est un projet open-source relativement récent (basé sur le framework PHP Laravel) qui vise à fournir une alternative légère à Magento. S’il peut convenir pour un petit site e-commerce avec un budget relativement restreint et lui offrir une certaine souplesse et indépendance, Bagisto n’est pas dimensionné pour des entreprises de taille moyenne ou plus.
Pour commencer, ses fonctionnalités sont simplifiées par rapport aux leaders : il est voulu pour être accessible, mais du coup pour une entreprise un peu exigeante les limites sont vites atteintes, bien qu’il soit possible de le faire évoluer pour un bon développeur PHP/Laravel, la structure reste plus restreinte que celle de Medusa.js par exemple. Les comparatifs indiquent que « Bagisto offre des fonctionnalités plus simples, tandis que Magento par exemple offre des fonctionnalités complexes. Bagisto convient aux petites/moyennes entreprises en quête de souplesse et d’indépendance technologique sans pour autant prévoir de scaling important en terme de trafic… ».
En d’autres termes, Bagisto ne gère que l’essentiel, sa scalabilité est basique et l’architecture Laravel fortement bloquante à cause de PHP pourra rencontrer des limites de performance si votre catalogue ou trafic explose.
Bagisto se targue en revanche d’un coût faible, c’est vrai qu’il n’y a pas de licence, et que les coût d’hébergement sur serveur restent faible grâce à la facilité de déploiement (bien que la solution ne soit pas très sobre en empreinte carbonne), ce qui illustre bien qu’ils ne ciblent pas la même catégorie de clients.
Bagisto est encore peu répandu, donc la communauté est réduite, les plugins tiers ne sont pas nombreux. C’est plus un projet “artisanal” qu’une plateforme éprouvée. On note aussi l’absence de références d’envergure sur Bagisto (alors que Magento, Shopify, etc., peuvent citer des grandes marques). En clair, pour une entreprise avec de fortes ambitions e-commerce, Bagisto serait un choix quelque peu risqué : vous pourriez vite devoir en changer en cas de succès. Autant partir sur une base plus robuste dès le début (quitte à utiliser Medusa ou WooCommerce si budget serré, selon le cas). Bagisto, est plutôt considéré comme un outil de niche pour développeur Laravel voulant un petit shop intégré. Pour un projet professionnel conséquent, évitez Bagisto – la concurrence propose mieux soit en open-source scalable, soit en SaaS.
Salesforce Commerce Cloud – Solution premium, fermée et coûteuse
Salesforce Commerce (anciennement Demandware) est une plateforme SaaS destinée au haut de gamme du e-commerce. Elle propose une suite riche et intégrée, avec de solides capacités omnicanales, et séduit certaines grandes enseignes internationales. Toutefois, pour des entreprises suisses de taille moyenne ou en quête de souplesse, cette solution s’avère souvent surdimensionnée et verrouillante.
La plateforme impose un modèle propriétaire très fermé : vous devez utiliser leur stack, leurs outils, et passer par des intégrateurs certifiés. Cela réduit drastiquement la liberté d’évolution, rend les intégrations plus lourdes et renchérit le coût de possession. L’architecture est moins agile que les solutions headless modernes, même si Salesforce propose aujourd’hui un mode headless avec “Composable Storefront” (anciennement PWA Kit), qui reste complexe à mettre en œuvre.
Autre frein majeur : le coût. Salesforce Commerce est probablement la plateforme la plus onéreuse du marché (avec SAP Commerce), avec un modèle tarifaire à la commission sur chiffre d’affaires, couplé à des frais fixes élevés et un coût d’intégration initial très important. Il faut donc un volume d’affaires conséquent pour justifier l’investissement. En dehors d’un projet d’envergure avec des moyens importants et un besoin d’intégration forte avec l’écosystème Salesforce (CRM, Service Cloud, etc.), cette solution est à éviter.
En résumé, Salesforce Commerce est un choix qui se justifie uniquement pour de très grandes entreprises déjà clientes Salesforce. Pour la majorité des ETI suisses ou des projets à ROI maîtrisé, mieux vaut s’orienter vers des solutions plus ouvertes, modulables et économiques pour mieux servir la croissance, l’indépendance et l’évolutivité de l’entreprise.
Shopify (Plus) – Excellent pour un MVP ou des projets simples, mais attention à la scalabilité
Shopify est une référence mondiale du e-commerce SaaS. Facile à prendre en main, rapide à déployer, avec un écosystème riche d’applications tierces et un support client de qualité, c’est une solution très populaire, y compris chez certaines grandes marques. Shopify Plus, sa version entreprise, offre plus de puissance, d’accès au code (via scripts, API), et un support prioritaire.
Cependant, malgré ses nombreux atouts, Shopify a des limites importantes à considérer pour un projet e-commerce ambitieux en B2C ou B2B :
L’architecture reste fermée (vendor lock-in total) : pas d’accès au backend, hébergement chez eux uniquement, structure rigide.
Certaines fonctionnalités complexes nécessitent des contournements coûteux ou l’usage d’apps tierces souvent payantes.
Le modèle économique à la commission + apps peut devenir onéreux avec le temps.
Enfin, la logique du système (ex : gestion des prix, des déclinaisons, ou du B2B) est pensée pour des cas standard, difficilement adaptable à des processus très spécifiques.
Cela dit, Shopify est une excellente base pour un MVP ou un premier marché, en particulier si vous optez pour une architecture headless moderne (Hydrogen + Oxygen, Storefront API). Cela vous permet de bénéficier de la stabilité de Shopify tout en contrôlant l’expérience front-end. Mais pour un projet multi-pays, multi-SKU, fortement intégré à un SI ou avec une roadmap ambitieuse, les limites apparaissent rapidement.
En conclusion, Shopify est un bon choix pour se lancer vite, tester un marché ou créer une boutique simple et élégante. Mais il faut anticiper une potentielle migration si la croissance exige plus de contrôle, de performance, ou d’intégration.
Conclusion sur les solutions à éviter
Les solutions ci-dessus sont à éviter car elles présentent un mauvais alignement avec les critères modernes (architecture datée non headless, performance moindre, coûts cachés ou excessifs, risque de verrouillage).
En résumé, elles sont à éviter ou à choisir avec prudence selon les cas :
Magento/Adobe Commerce et SAP Commerce : puissants mais obsolètes, coûteux, peu agiles.
Salesforce Commerce : solution fermée et très chère, réservée aux très grandes entreprises.
Odoo et Bagisto : trop limités pour des projets ambitieux, posent des problèmes de performance ou d’évolutivité.
Shopify : très bon choix pour MVP ou marché simple, mais pas adapté à tous les scénarios à long terme.
Notre recommandation technologique
Attention, cela dépend de chaque cas d’usage et une analyse au cas par cas est nécessaire. Mais dans la majorité des cas, nous recommandons de bâtir votre solution sur une base moderne, headless et API-first (comme Medusa, composable commerce tel que Commercetools, ou un développement sur-mesure Node.js/TypeScript), pour maximiser l’agilité, la performance et la maîtrise des coûts à long terme.
Quid des solutions émergentes : Saleor, Vendure, etc. ?
Pour être exhaustif, mentionnons brièvement quelques solutions émergentes qui pourraient attirer votre attention lors de recherches, même si elles sont moins répandues aujourd’hui.
Saleor est une plateforme e-commerce headless open-source écrite en Python/GraphQL, orientée également commerce composable.
Vendure est une autre solution headless open-source, écrite en Node.js/TypeScript, ciblant plutôt le mid-market.
Ces solutions partagent l’esprit des Medusa, Shopify Plus (pour Saleor) ou Commercetools (pour Vendure) en termes d’approche API-first. Elles sont encore jeunes et leur écosystème est restreint, mais elles progressent rapidement. Par exemple, Saleor se positionne beaucoup sur le headless SaaS (ils offrent une cloud version) et commence à avoir des cas d’usage en Europe. Vendure quant à lui intéresse les communautés JavaScript qui veulent une alternative TypeScript très modulaire.
Faut-il les envisager ? Pour l’instant, sauf besoin très spécifique, ces solutions restent moins matures que celles évoquées en détail plus haut. Toutefois, pour un profil très technophile aimant être à la pointe, ce sont des projets à suivre. Il peut être utile de connaître leurs noms, car ils apparaissent dans certains comparatifs de plateformes e-commerce modernes. Mais gardez à l’esprit qu’adopter une solution émergente comporte des risques (support communautaire restreint, éventuelle pérennité non prouvée). Si vous travaillez avec une agence comme Edana, nous ferons une veille constante sur ces technologies et pourrons vous conseiller le moment venu si l’une d’elles devient un choix crédible et avantageux pour votre projet.
Construisons une plateforme e-commerce pérenne, performante et alignée à votre stratégie
Aujourd’hui, le marché des plateformes e-commerce offre de nombreuses options, et le défi pour les moyennes et grandes entreprises suisses est de trouver la solution en phase avec leurs objectifs business et leur contexte technologique. Ce comparatif a mis en lumière quatre solutions de référence qui incarnent les tendances actuelles : l’approche sur-mesure Node.js/React pour une liberté absolue, BigCommerce B2B Edition pour un compromis SaaS rapide et orienté B2B, Medusa pour une plateforme open-source moderne et performante, et Commercetools pour une infrastructure composable ultra-scalable taillée pour les géants. Chacune a ses atouts et ses limites, et le choix final dépendra de vos priorités : vitesse de déploiement vs personnalisation, budget disponible vs ROI attendu, autonomie technique vs support éditeur, etc.
Un point commun se dégage pourtant : les critères comme l’architecture headless, les API ouvertes, l’asynchronie et la composabilité ne sont pas de simples buzzwords, mais bien des garants de succès pour les plateformes d’aujourd’hui et de demain. Ils assurent la flexibilité nécessaire pour innover (ajouter de nouveaux services en ligne, se connecter aux outils tiers, adopter de nouveaux canaux de vente comme la marketplace ou le social commerce), ainsi que la résilience pour encaisser les montées en charge sans heurts. À l’inverse, les solutions monolithiques fermées, au-delà de leur coût, risquent de freiner votre transformation numérique par leur rigidité.
Il est également ressorti que le coût total de possession (TCO) d’une plateforme ne se limite pas au prix de licence initial : les coûts de maintenance, d’évolution, d’infrastructure peuvent diverger fortement. Par exemple, une solution gratuite comme Medusa peut nécessiter plus de développement (coût en JS), mais évite des licences annuelles élevées, là où une solution comme Adobe Commerce cumule licence et coûts de dev sur un core complexe. Les entreprises soucieuses de l’efficacité économique et même environnementale (Green IT) auront intérêt à considérer l’impact d’une plateforme légère et optimisée (moins de serveurs, moins de consommation) par rapport à un mastodonte énergivore.
Enfin, n’oublions pas que la réussite d’un projet e-commerce/e-service ne repose pas uniquement sur la tech, mais la plateforme en est le socle. Un choix éclairé, fait en concertation entre vos équipes techniques (DSI/CTO) et métier (CEO/CMO, responsables e-commerce), vous donnera une base fiable pour déployer votre stratégie digitale. Un CEO sera attentif à la pérennité, aux coûts et à la rapidité de mise en œuvre, tandis qu’un CTO examinera la robustesse, la sécurité et l’évolutivité. L’article a été rédigé pour parler à ces deux publics : en combinant arguments business (ROI, cas d’entreprise comme Netflix ou Danone qui ont adopté le headless avec succès) et arguments techniques (performances multipliées, architecture future-proof), vous disposez des clés pour prendre une décision alignée avec les valeurs d’excellence et d’innovation que prône Edana.
En guise de boussole stratégique, posez-vous les bonnes questions :
Ma plateforme actuelle (ou envisagée) me freine-t-elle dans l’ajout de nouveaux services, canaux ou intégrations ? Pour anticiper l’évolution de vos besoins, visez une architecture modulaire et ouverte, capable d’évoluer sans tout reconstruire.
Quel est le vrai coût de possession de ma solution sur 3 à 5 ans — en budget, en temps et en agilité ? Regardez au-delà du prix d’entrée : coûts cachés de maintenance, rigidité technologique, dépendance éditeur ou surcoûts d’infrastructure.
La stack technique me donne-t-elle un avantage concurrentiel ou m’oblige-t-elle à jouer en terrain désavantageux ? La technologie doit vous propulser, pas vous ralentir. Un socle robuste, évolutif et éco-efficace est un levier, pas une contrainte.
Les réponses pointeront sans doute vers les solutions modernes API-first et headless comparées ici, plutôt que vers les plateformes d’hier. Que vous optiez pour un développement sur-mesure bien ciblé, un SaaS B2B ready, un moteur open-source nouvelle vague ou un écosystème composable, assurez-vous que la solution épouse votre stratégie d’entreprise. Et souvenez-vous qu’il vaut mieux investir dans une bonne architecture maintenant que de le payer plus tard : comme le souligne l’adage en informatique, “faites-le bien du premier coup, ou vous le referez”. En faisant le bon choix de plateforme e-commerce/e-service aujourd’hui, vous vous épargnez des refontes coûteuses demain et vous donnez à votre entreprise les moyens digitaux de ses ambitions.
Avec ce panorama, nous espérons vous avoir aidé à y voir plus clair dans le comparatif des plateformes e-commerce B2B et e-service du marché. N’hésitez pas à contacter les experts Edana pour un accompagnement personnalisé : chaque projet est unique et mérite une analyse approfondie. En alliant nos conseils stratégiques et notre maîtrise des technologies de pointe, nous saurons orchestrer la solution la mieux adaptée à votre structure, pour un e-commerce / e-service performant, scalable et pérenne, qui deviendra un véritable moteur de votre croissance en Suisse et à l’international.
Daniel Favre est ingénieur logiciel senior. Il conçoit et développe des solutions métier sur-mesure et des écosystèmes digitaux complets. Fort de son expertise en architecture et performance, il transforme vos besoins en plateformes robustes et évolutives qui soutiennent votre transformation digitale.
Open Catalog Interface (OCI) : Faire de l’e‑procurement un atoût stratégique
Auteur n°16 – Martin
Dans un contexte où la performance des fonctions achats devient un levier stratégique, connecter ses systèmes internes aux catalogues fournisseurs (et vice versa) n’est plus une option. L’Open Catalog Interface (OCI) permet aux entreprises de digitaliser et d’automatiser leurs processus d’approvisionnement tout en gardant le contrôle. Ce standard ouvert, simple à implémenter, répond aux enjeux des DSI et CTO en quête de fluidité, de conformité et de ROI dans leurs achats B2B. Dans cet article nous verrons ce qu’il est précisément, quels sont ces bénéfices business, financiers et technologiques, et comment l’implémenter au sein de son écosystème dans un contexte e-commerce ou e-service.
Comprendre l’OCI : une interface ouverte pour les achats B2B interconnectés
Définition et principe général
L’Open Catalog Interface (OCI) est une norme ouverte permettant à un système d’achat d’entreprise (comme un ERP ou une plateforme e-procurement) d’établir une connexion dynamique avec les catalogues en ligne de ses fournisseurs. Concrètement, cela signifie qu’un utilisateur peut initier une commande dans son outil interne, accéder directement à un catalogue fournisseur en ligne, sélectionner des produits et rapatrier automatiquement son panier pour finaliser sa demande d’achat dans l’ERP, sans ressaisie manuelle.
Ce processus, appelé « punch-out », reproduit l’expérience d’un site e-commerce, tout en respectant les contrôles internes de l’entreprise. Il permet d’éviter les erreurs de saisie, d’assurer la conformité aux politiques achats, et de gagner un temps considérable dans la gestion des approvisionnements.
Intérêts principaux de l’OCI pour les entreprises
Pour les entreprises, l’OCI représente bien plus qu’un simple gain de productivité : c’est un levier stratégique pour optimiser la gestion des achats indirects.
Grâce à cette interface, les équipes achats peuvent sécuriser les processus tout en élargissant leur accès à des offres à jour, négociées, et en conformité avec les contrats cadres. Cela favorise aussi une meilleure visibilité sur les dépenses, une centralisation des flux d’achat, et une capacité accrue à piloter les coûts.
Côté fournisseurs, cela facilite l’intégration dans les environnements clients et renforce leur position dans les appels d’offres grâce à une meilleure compatibilité technique.
Fonctionnement technique du punch-out OCI
Le punch-out OCI (Open Catalog Interface) permet à un utilisateur d’un système d’achat (ERP ou plateforme e-procurement) d’accéder directement à un site fournisseur (e-commerce ou e-service) pour y sélectionner des produits ou services, tout en maintenant l’intégration avec le processus d’achat interne de l’entreprise.
Lorsqu’un utilisateur clique sur un lien vers un catalogue fournisseur depuis son ERP, une session OCI est initiée. L’utilisateur est redirigé vers le site du fournisseur via une URL contenant des paramètres d’identification (token, session ID, etc.). Il peut alors naviguer librement sur le site (qu’il s’agisse d’un portail e-commerce ou d’un service en ligne), consulter les offres, configurer des produits ou sélectionner des prestations.
Une fois sa sélection terminée, le contenu du panier est transmis automatiquement à son système d’achat via un appel HTTP (souvent un POST) selon le protocole OCI. Cette opération ne finalise pas la commande : elle transforme le panier en demande d’achat, qui est ensuite soumise au workflow interne de l’entreprise (validation, approbation budgétaire, génération de bon de commande, etc.).
Évolution d’OCI face à ses alternatives
Soutenu par une large communauté, OCI bénéficie d’une documentation abondante et d’un écosystème mature, garantissant sa pérennité même dans des contextes technologiques avancés. Toutefois, des alternatives ou compléments émergent selon les besoins métiers :
cXML (PunchOut2Go, Ariba) : Plus structuré et extensible, adapté aux environnements nécessitant un échange de données très formel. Il est souvent utilisé dans les grandes organisations avec des outils de procurement avancés.
EDI (Electronic Data Interchange) : Ancien mais encore répandu dans les chaînes logistiques industrielles. Moins interactif que l’OCI mais robuste pour les commandes en masse automatisées.
API RESTful : De plus en plus utilisées dans les architectures modernes. Elles permettent une intégration fine et temps réel mais requièrent un travail de normalisation spécifique, car elles ne reposent pas sur une norme unifiée comme OCI.
L’OCI conserve un excellent équilibre entre simplicité, interopérabilité et coût de mise en œuvre, ce qui explique sa longévité. Mais dans des projets de grande envergure ou très personnalisés, il peut être complété ou remplacé par des solutions plus spécifiques selon le contexte métier et l’infrastructure existante.
Bénéfices business, financiers et technologiques
Réduction des coûts administratifs
Chaque commande manuelle représente un coût pour l’entreprise (temps de saisie, validation, corrections). Grâce à OCI, ce coût est drastiquement réduit. Des études estiment qu’un processus d’achat digitalisé coûte en moyenne 80 % moins cher qu’un processus papier ou email. Le ROI est donc rapide, surtout sur les achats à fréquence élevée.
Amélioration de la productivité des équipes
Les collaborateurs passent moins de temps sur des tâches à faible valeur ajoutée. L’accès direct à un catalogue ergonomique, le transfert automatique du panier, et la réduction des frictions accélèrent l’ensemble du processus. Les équipes achats peuvent ainsi se concentrer sur le pilotage des fournisseurs, l’analyse des dépenses ou la stratégie achat.
Renforcement de la qualité et de la fiabilité
Les erreurs de saisie, d’unité, de quantité ou de prix sont des sources de litige et de perte. L’OCI permet d’utiliser des données produit à jour et exactes. Cela réduit le taux de retour, les demandes de crédit, les écarts de facturation et les retards logistiques. L’ensemble de la chaîne d’approvisionnement devient plus fluide.
Alignement sur les objectifs de conformité et de gouvernance
L’OCI agit comme un filet de sécurité : seuls les fournisseurs référencés sont accessibles, les produits commandables sont ceux validés, et les flux suivent les règles d’approbation de l’entreprise. Cela permet d’assurer le respect des politiques internes et des contraintes réglementaires (achats durables, conformité sectorielle, etc.).
Augmentation de la valeur perçue et de la rétention sur les plateformes e-commerce et e-service B2B
Dans un contexte e-commerce ou e-service B2B, l’intégration d’OCI permet aux clients d’accéder à plusieurs catalogues fournisseurs depuis un point unique, directement depuis leur interface habituelle. Cela enrichit considérablement l’offre disponible sans complexifier l’expérience utilisateur. En centralisant l’accès à un écosystème de produits à jour et fiables, la plateforme devient plus indispensable au quotidien, renforçant la satisfaction et la fidélité des clients professionnels. Le taux de rétention augmente, tout comme les volumes d’achat récurrents.
Compatibilité avec les architectures IT modernes
L’OCI peut être intégré dans une architecture orientée microservices, via des API REST, des middlewares ou des connecteurs ERP. Il coexiste avec d’autres formats comme cXML ou EDI. Son adoption ne remet pas en cause les choix technologiques de l’entreprise, et s’intègre facilement dans une approche scalable et modulaire.
Ci-après, nous verrons comment une entreprise peut profiter de ces bénéfices à travers différents cas d’usages fonctionnels et comment l’intégrer au sein de son écosystème IT.
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Cas d’usage fonctionnels et enjeux métiers
Il existe une variété d’usages du standard OCI. La façon de l’implémenter dans ses processus dépend de la stratégie d’entreprise, des ressources disponibles et de divers paramètres contextuels. Ici nous verrons une liste non exhaustive de cas d’usages typiques en Suisse et au delà des frontières.
Cas n°1 : Standardiser les achats récurrents à faible valeur stratégique
Dans de nombreuses entreprises, les achats indirects représentent une part importante du volume de commandes : fournitures de bureau, équipements informatiques standardisés, consommables, outillage, pièces détachées… Ces catégories ne justifient pas des appels d’offres complexes mais nécessitent des contrôles rigoureux. OCI permet à ces achats d’être automatisés et encadrés. Le collaborateur accède directement à un fournisseur agréé, effectue sa commande via une interface e-commerce fluide, et respecte les processus internes sans effort.
Cela permet à l’entreprise de gagner en efficacité opérationnelle, de réduire les coûts cachés liés aux tâches manuelles et de mieux maîtriser ses dépenses tout en assurant la conformité des achats.
Cas n°2 : Garantir la conformité et réduire les achats hors contrat
Le « maverick spending » ou achat hors processus, est un problème fréquent dans les organisations où les collaborateurs passent outre les canaux officiels. En connectant les fournisseurs référencés via OCI, l’entreprise canalise efficacement ses flux d’achat vers les partenaires contractualisés. Cela renforce la négociation tarifaire, améliore la traçabilité et permet une analyse budgétaire plus fiable. En parallèle, les règles d’approbation et de contrôle budgétaire intégrées à l’ERP continuent de s’appliquer sans rupture.
Cas n°3 : Accéder à des catalogues à jour en permanence
L’un des problèmes majeurs des systèmes d’achats traditionnels réside dans l’obsolescence rapide des données produit : références supprimées, prix obsolètes, délais erronés ou ruptures non signalées. Ce phénomène s’explique par le fait que les catalogues sont souvent importés manuellement dans les ERP ou outils d’e-procurement sous forme de fichiers statiques (CSV, Excel, etc.). Entre deux mises à jour, les écarts avec la réalité terrain peuvent devenir significatifs.
Avec OCI, ces limites disparaissent. Le catalogue consulté est directement celui du fournisseur, en temps réel. L’utilisateur accède à une interface e-commerce toujours à jour, où les prix, disponibilités et conditions sont immédiatement fiables. Cela réduit les erreurs, évite les ajustements post-commande, et permet une meilleure maîtrise des coûts et des délais. L’intégration en temps réel constitue ainsi un gage de fiabilité et de performance pour les processus d’achat.
Cas n°4 : Offrir une expérience utilisateur fluide et homogène
La multiplicité des fournisseurs peut entraîner une hétérogénéité des processus. OCI permet de créer un environnement d’achat unifié, dans lequel chaque fournisseur apparaît dans une interface unique. L’utilisateur n’a plus besoin de retenir différents processus ou d’accéder à des plateformes distinctes. Cela fluidifie l’adoption du système e-procurement et garantit une meilleure application des politiques internes.
Cela peut également être un avantage concurrentiel si vous opérez une plateforme d’achat car les clients peuvent accéder à davantage de produits et de services directement depuis votre plateforme.
Exemple concret : une PME industrielle suisse
Une entreprise de 250 collaborateurs dans le secteur industriel, active dans le secteur industriel, a souhaité optimiser ses achats de pièces détachées. Avant l’intégration OCI, les collaborateurs saisissaient manuellement leurs commandes dans l’ERP, sur la base de catalogues PDF ou de sites externes. Cela engendrait des erreurs de référence, des écarts de prix, et des commandes hors contrat. Le processus était également chronophage et les collaborateurs aurait pu mieux allouer ce temps passé sur les commandes.
Edana a développé une solution personnalisée intégrant OCI avec trois fournisseurs clés. Résultat : 30 % de gain de temps sur chaque commande, disparition quasi-totale des erreurs de saisie, et réduction de 12 % des coûts d’achat sur la catégorie concernée grâce à un meilleur respect des contrats.
Comment intégrer OCI dans son écosystème digital ?
Les différentes méthodes d’intégration
L’intégration d’un protocole OCI peut se faire de plusieurs façons, en fonction de la maturité du système d’information, de la diversité des partenaires et des objectifs de personnalisation. Ci-dessous les principales voies qui s’offrent à votre entreprise :
Modules natifs ERP
Les grandes plateformes ERP comme SAP, Microsoft Dynamics ou Oracle proposent souvent des connecteurs OCI intégrés. Ces solutions sont particulièrement efficaces lorsque le fournisseur suit la norme OCI classique, réduisant ainsi le temps d’intégration et les risques de compatibilité. L’activation d’un module natif permet une mise en œuvre rapide, avec une maintenance souvent prise en charge dans les mises à jour logicielles de l’éditeur.
Middleware ou hub d’intégration
Dans des environnements hétérogènes, un middleware (ou bus d’intégration) joue un rôle central pour gérer plusieurs formats de communication (OCI, cXML, EDI, etc.). Ce « traducteur universel » facilite la gestion des échanges avec différents fournisseurs, tout en réduisant la complexité technique côté ERP. Il devient alors possible de centraliser les flux, de mutualiser la surveillance des erreurs et d’assurer une évolutivité plus souple.
Développement sur-mesure et API
Lorsque les besoins métiers exigent une grande flexibilité ou que les fournisseurs utilisent des formats non standards, le recours à un développement spécifique peut s’avérer pertinent. Un microservice dédié, orchestrant les échanges entre l’ERP et les catalogues fournisseurs via API, offre un haut niveau de personnalisation. Cette approche permet d’intégrer des règles métier avancées, de s’adapter à des contraintes sectorielles spécifiques ou de prendre en charge des workflows complexes.
Quelques points à considérer durant l’intégration
Sécurité des échanges
L’implémentation d’OCI implique des échanges d’informations sensibles, notamment des données de commande et de panier. Il est impératif de sécuriser les connexions (via HTTPS, jetons d’accès, ou identifiants de session), de contrôler finement les droits d’accès et de vérifier systématiquement les contenus échangés. Des mécanismes de journalisation (logs d’audit) et des alertes automatisées doivent être mis en place pour prévenir les anomalies et renforcer la conformité.
Évolutivité et maintenance
Une intégration OCI bien conçue doit résister à l’épreuve du temps. Cela suppose une documentation rigoureuse des flux, des tests réguliers lors des mises à jour fournisseurs et une compatibilité ascendante assurée par des mécanismes de validation. En anticipant les évolutions techniques (comme un changement d’URL ou de structure de fichier côté fournisseur), le système peut continuer à fonctionner sans interruption. L’usage de composants open source ou basés sur des standards reconnus améliore la robustesse et la pérennité de la solution.
Écueils fréquents à éviter lors de la mise en place d’un OCI
Même si l’OCI est relativement simple à implémenter comparé à d’autres protocoles B2B, certaines erreurs courantes peuvent compromettre l’efficacité ou la robustesse de l’intégration :
Négliger les tests bout en bout : Beaucoup d’entreprises testent uniquement le transfert de panier sans vérifier l’ensemble du workflow (approbation, génération de commande, réception, etc.).
Sous-estimer les mises à jour fournisseur : Si le fournisseur modifie son catalogue, l’URL de punch-out ou la structure du panier, cela peut casser l’intégration sans préavis si aucun mécanisme de surveillance n’est mis en place.
Choisir une approche trop rigide : Un module natif peut sembler plus simple mais manquer de flexibilité pour des besoins métiers spécifiques. À l’inverse, un développement sur-mesure mal documenté peut devenir un point de fragilité à long terme.
Oublier la gouvernance des accès : Laisser des tokens ou identifiants en clair, ou ne pas révoquer ceux devenus obsolètes, expose le système à des risques de sécurité évitables.
Anticiper ces points dès la phase de conception permet de réduire les coûts de maintenance et les interruptions de service.
Faites de l’OCI un levier stratégique pour votre entreprise
L’OCI ne se limite pas à un outil technique : c’est un accélérateur de performance pour l’entreprise. En automatisant les achats, en renforçant la conformité et en fluidifiant les flux, il permet aux DSI de contribuer directement à la maîtrise des coûts et à la transformation digitale des fonctions support.
C’est également un levier d’innovation qui permet d’expérimenter de nouveaux modèles organisationnels, d’intégrer plus facilement des technologies émergentes et de renforcer l’agilité des équipes métiers. En facilitant l’ouverture vers des portails fournisseurs ou des interfaces de commande externes, l’OCI soutient aussi le développement de nouveaux services orientés client et renforce la compétitivité de l’entreprise sur son marché.
Chez Edana, nous concevons des écosystèmes numériques sur-mesure et maîtrisons l’OCI, que ce soit dans un cadre e-commerce ou e-service. Nous l’implémentons de façon adaptée à votre SI, vos contraintes métiers et vos objectifs de performance. Notre approche modulaire, ouverte et sécurisée garantit un ROI rapide et une évolutivité pérenne.
Envie de conseil technologique, de développement sur-mesure ou d’intégration et personnalisation d’outils logiciel existants ? Discutons-en ensemble !
Martin est architecte d'entreprise senior. Il conçoit des architectures technologiques robustes et évolutives pour vos logiciels métiers, SaaS, applications mobiles, sites web et écosystèmes digitaux. Expert en stratégie IT et intégration de systèmes, il garantit une cohérence technique alignée avec vos objectifs business.
Pourquoi et Comment Utiliser l’Architecture Headless en E-Commerce
Auteur n°2 – Jonathan
L’e-commerce moderne exige une flexibilité, une scalabilité et une rapidité d’exécution que les architectures monolithiques traditionnelles ne peuvent plus garantir. L’architecture headless, qui sépare le front-end du back-end, permet aux entreprises d’innover plus rapidement et de s’adapter aux nouvelles exigences du marché.
Dans cet article, nous allons expliquer en détail les principes du headless commerce, démontrer ses avantages techniques et présenter des cas concrets d’implémentation. Nous verrons également comment des solutions existantes comme SAP Commerce, Adobe Commerce (Magento), Commercetools et BigCommerce s’intègrent dans cette approche, et pourquoi le développement sur mesure est souvent la meilleure alternative pour des entreprises qui souhaitent investir dans le long-terme, être flexibles et diminuer leurs coûts totaux de possession.
Comprendre l’architecture headless
L’architecture headless repose sur une séparation stricte entre l’interface utilisateur (front-end) et le moteur e-commerce (back-end). Contrairement aux architectures monolithiques où ces deux couches sont intégrées dans une seule solution, le headless permet à chaque composant d’évoluer indépendamment grâce à des API.
Dans une plateforme e-commerce classique, les requêtes front-end (par exemple l’affichage d’un produit ou l’ajout d’un article au panier) sont directement gérées par le back-end. En mode headless, ces interactions passent par une API REST ou GraphQL, qui fournit les données sous une forme standardisée et permet au front-end de les exploiter librement.
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Modularité, flexibilité et évolutivité
L’un des principaux avantages du headless commerce est sa modularité. Dans une architecture classique, la moindre modification du front-end implique souvent des ajustements du back-end et vice versa, rendant l’ensemble rigide et complexe à faire évoluer.
Avec une architecture headless :
Le front-end et le back-end évoluent indépendamment : on peut changer le design du site ou ajouter un nouveau canal de vente (application mobile, voice commerce) sans impacter la gestion des produits ou des commandes.
Les microservices remplacent les blocs monolithiques : chaque fonctionnalité (paiement, gestion des stocks, fidélisation client) peut être découplée et remplacée ou améliorée individuellement.
Exemple d’architecture microservices en headless :
Cette structure permet une évolutivité maximale : un service comme la gestion des stocks peut être migré vers une solution plus performante sans affecter l’ensemble du système.
Cas pratiques : pourquoi le headless est un choix stratégique
Afin de mieux comprendre pourquoi ce type d’architecture a été inventé et quel type de problème il résout, nous allons étudier différents cas métier qui représentent des situations concrète que nous rencontrons sur le marché avec nos clients. Chacune de ces entreprises a des besoins, contraintes et une stratégie spécifique qui les amènent naturellement à se tourner vers la technologie headless.
1. Mise en place d’un e-commerce omnicanal
Un retailer souhaite vendre ses produits via plusieurs canaux : un site e-commerce, une application mobile, et des bornes interactives en magasin. Dans une architecture classique, il faudrait gérer plusieurs versions du front-end et multiplier les interactions avec un back-end monolithique.
Avec une approche headless :
Un seul back-end centralisé fournit les données aux différents supports.
Chaque canal peut être optimisé indépendamment (expérience mobile différente de l’expérience desktop).
L’intégration d’une future marketplace devient plus simple grâce à une gestion des API standardisée.
2. Une entreprise industrielle qui se prépare à l’IoT et à l’automatisation
Une société spécialisée dans la vente de machines industrielles veut digitaliser ses opérations de vente et de maintenance. Elle sait que dans les cinq prochaines années, elle devra :
Intégrer l’IoT pour surveiller ses équipements et déclencher des commandes automatiques de pièces détachées.
Mettre en place un chatbot intelligent pour assister ses clients dans la recherche de produits et la résolution de pannes.
Automatiser les réapprovisionnements en fonction de l’état des stocks et des prévisions de consommation.
Permettre à ses distributeurs d’accéder à un portail B2B personnalisé.
Avec une architecture monolithique traditionnelle, ces évolutions seraient complexes et coûteuses, nécessitant des refontes lourdes du système.
Avec une architecture headless :
Le moteur e-commerce reste le même, mais il peut connecter facilement des capteurs IoT via des API pour commander automatiquement des pièces de rechange.
Un chatbot basé sur l’IA peut interagir directement avec l’API produit et le module de gestion des stocks.
L’entreprise peut tester et déployer rapidement des interfaces spécifiques pour les distributeurs sans impacter le système principal.
Une marketplace B2B peut être ajoutée sans reconstruire l’ensemble du back-end.
3. Optimisation des performances pour les pics de trafic
Une entreprise de mode subit des pics de trafic à chaque nouvelle collection et pendant les soldes. Son architecture monolithique entraîne des ralentissements en raison du nombre élevé de requêtes serveur.
En passant à une architecture headless :
Le front-end peut être déployé via un CDN (Content Delivery Network) pour réduire la charge serveur.
Le back-end est optimisé pour ne répondre qu’aux appels API nécessaires, diminuant les temps de réponse.
Une mise en cache intelligente peut être mise en place côté front-end pour éviter de solliciter le serveur inutilement.
4. Personnalisation avancée et expérimentation A/B
Un site de produits électroniques veut tester plusieurs variantes de son interface pour maximiser ses conversions.
Avec une solution monolithique, chaque test A/B nécessiterait des développements lourds côté back-end et des déploiements risqués.
Avec le headless commerce :
Chaque variation est gérée côté front-end sans impacter la stabilité du système.
Les données utilisateurs peuvent être analysées en temps réel grâce à des API tierces (Google Analytics, Amplitude, Segment).
Les expériences personnalisées de chaque variante s’adaptent dynamiquement en fonction du profil client sans modifier le back-end.
Solutions e-commerce existantes et alternatives sur mesure
Le marché propose plusieurs solutions headless intégrées qui permettent de tirer parti de cette architecture sans partir de zéro.
SAP Commerce Cloud : une solution robuste, adaptée aux grandes entreprises, mais avec un coût élevé et une complexité de mise en œuvre.
Adobe Commerce (Magento Headless) : permet de transformer un Magento existant en headless, mais nécessite un travail d’optimisation sur les performances.
Commercetools : conçu dès le départ comme une solution headless native, idéal pour ceux qui cherchent une approche pure API-first.
BigCommerce Headless : une solution flexible avec une bonne intégration aux CMS et frameworks modernes.
Ces solutions conviennent aux entreprises souhaitant une base solide avec un support, mais elles peuvent présenter des limites en termes de personnalisation et d’évolutivité. D’autre part elles comporte aussi des coûts de licences élevé qui en font des investissement peu intéressant et handicapants sur le moyen-long terme.
C’est pourquoi le développement sur mesure est souvent la meilleure option pour les entreprises ayant des exigences spécifiques en matière de performance, de scalabilité et de contrôle sur leur infrastructure. En utilisant des technologies comme Node.js pour le back-end et des frameworks comme React ou Vue.js pour le front-end, il est possible de concevoir une solution parfaitement adaptée aux besoins métiers.
Un tel développement permet de concevoir une architecture logicielle optimisée à chaque niveau, en sélectionnant les technologies les plus adaptées aux contraintes métier et aux exigences de performance. En adoptant une approche API-first, il est possible d’assurer une communication fluide entre les différents services, garantissant ainsi modularité, scalabilité et interopérabilité avec des solutions tierces.
Un back-end structuré et scalable avec Nest.js et PostgreSQL
Pour le back-end, Nest.js constitue un choix stratégique lorsqu’il s’agit de développer un e-commerce headless robuste et évolutif. Ce framework basé sur Node.js et TypeScript offre une structure modulaire inspirée d’Angular, facilitant la maintenance et l’ajout de nouvelles fonctionnalités sans impacter le reste du système.
Nest.js intègre nativement GraphQL, WebSockets et gère les microservices, ce qui en fait un candidat idéal pour une architecture découplée et performante. Associé à PostgreSQL, un des systèmes de gestion de base de données relationnelle les plus avancés, il permet d’optimiser le stockage des informations produits, clients et transactions avec des performances accrues.
Pourquoi TypeScript pour un développement sécurisé et maintenable ?
L’utilisation de TypeScript est un atout majeur dans un projet e-commerce headless. Ce sur-ensemble de JavaScript ajoute un typage statique qui réduit drastiquement les erreurs en production et améliore la maintenabilité du code.
Les avantages concrets de TypeScript dans un environnement headless :
Sécurité accrue : en détectant les erreurs de typage à la compilation, il empêche de nombreux bugs runtime.
Meilleure lisibilité et collaboration : un code bien structuré avec des interfaces et des types clairs améliore la compréhension entre les développeurs.
Refactorisation facilitée : dans un projet en constante évolution, la possibilité de modifier le code sans risques de régressions est cruciale.
Pourquoi PostgreSQL plutôt qu’une base NoSQL ?
Si certaines plateformes headless utilisent des bases NoSQL comme MongoDB pour stocker les produits et les commandes, PostgreSQL reste une alternative plus robuste pour les e-commerces ayant des exigences élevées en matière de cohérence des données, transactions et scalabilité relationnelle.
Avantages de PostgreSQL dans une solution e-commerce headless :
Transactions ACID : essentielles pour éviter les erreurs de paiement et garantir la cohérence des stocks.
Support avancé des requêtes : possibilité d’utiliser des jointures complexes et des index optimisés pour la rapidité d’exécution.
Compatibilité avec JSONB : PostgreSQL permet de stocker des données semi-structurées, combinant ainsi les avantages du SQL et du NoSQL.
Cette requête assure une récupération rapide et efficace des informations essentielles tout en garantissant la cohérence des données.
Conclusion sur le sur-mesure
Opter pour un développement sur mesure, par exemple avec Nest.js, TypeScript et PostgreSQL, permet d’obtenir une solution e-commerce scalable, performante et sécurisée, tout en offrant une modularité totale pour répondre aux défis futurs.
En effet, contrairement aux solutions clés en main qui imposent des limites en matière d’évolutivité et d’intégration, un développement personnalisé assure un contrôle total sur l’architecture, permettant d’intégrer des fonctionnalités avancées comme l’IoT, l’intelligence artificielle et l’automatisation des processus.
Les entreprises cherchant à s’affranchir des contraintes des plateformes monolithiques et à bâtir un écosystème digital performant et évolutif ont tout intérêt à choisir une approche headless sur mesure, garantissant innovation et pérennité sur le long terme.
Envie de transitionner vers le headless ?
L’adoption d’une architecture headless en e-commerce est une réponse stratégique aux défis actuels du commerce en ligne. En favorisant la modularité, la flexibilité et l’évolutivité, elle permet aux entreprises de s’adapter rapidement aux tendances du marché, d’améliorer l’expérience utilisateur et de garantir une meilleure résilience de leurs plateformes.
Que ce soit via des solutions intégrées ou un développement sur mesure, le passage au headless représente un levier de transformation digitale majeur, offrant un avantage concurrentiel significatif à ceux qui l’adoptent.
Fort de plus de quinze années d’expérience et 100+ projets livrés à leur actifs, nos experts sont là pour vous accompagner dans votre transformation digitale.
En tant que spécialiste du conseil digital, de la stratégie et de l'exécution, Jonathan conseille les organisations sur le plan stratégique et opérationnel dans le cadre de programmes de création de valeur et de digitalisation axés sur l'innovation et la croissance organique. En outre, il conseille nos clients sur des questions d'ingénierie logicielle et de développement numérique pour leur permettre de mobiliser les solutions adaptées à leurs objectifs.
Comprendre la Différence cruciale Entre un CMS Normal et un Headless CMS
Auteur n°2 – Jonathan
Étiquettes
headless CMS, Headless e-commerce
Lorsque nous travaillons avec des marques suisses et des entreprises de toutes tailles, force est de constater que les parties prenantes (chefs de projets, managers, CTO, webmasters, etc.) ne comprennent souvent pas bien la différence, pourtant cruciale, entre un CMS normal (dit monolithique) et un CMS Headless.
En effet, les CMS (systèmes de gestion de contenu) sont les maîtres d’œuvre invisibles derrière bon nombre de sites web et d’applications, mais leur variété peut sembler déconcertante. Dans cet article, nous allons donc explorer deux approches : les CMS traditionnels et les headless CMS, en les rendant accessibles même pour les non-initiés, avec des exemples pratiques illustrés par des extraits de code. Et surtout en mettant en avants les avantages et les inconvénients de chaque solution afin d’aider le lecteur à faire son choix.
CMS normal (monolithique) : Tout en un mais avec contraintes
Les CMS normaux, souvent appelés CMS monolithiques, sont des solutions intégrées qui regroupent toutes les fonctionnalités nécessaires pour créer et gérer un site web en une seule entité. Parmi les CMS monolithiques les plus connus, on peut citer WordPress, Joomla, et Drupal.
Imaginez un CMS normal comme une maison clé en main. Lorsque vous utilisez un CMS tel que WordPress, par exemple, tout est inclus : la gestion du contenu, la logique applicative, la présentation, et même des fonctionnalités supplémentaires via des plugins. Cette approche simplifie le processus de démarrage, mais elle introduit également des contraintes significatives lorsqu’il s’agit d’apporter des modifications, de gérer le contenu et de faire évoluer la solution dans le futur.
Contraintes du CMS normal / monolithique
Intégration étroite : Dans un CMS normal, la structure du site, la logique de présentation, et la gestion du contenu sont fortement intégrées. Par exemple, le code qui définit la mise en page d’une page spécifique est souvent imbriqué avec la logique qui récupère et affiche le contenu. Cela crée une dépendance étroite entre la présentation visuelle et le contenu.
Difficulté de changement : Si vous souhaitez apporter des modifications significatives à la manière dont le site est présenté, cela peut nécessiter des ajustements complexes dans l’ensemble du système. Modifier la disposition des éléments, comme déplacer une fenêtre dans une maison existante, peut entraîner des rénovations majeures, ce qui rend le processus lent et potentiellement coûteux.
Risques de cohérence : En raison de l’intégration étroite, les changements dans une partie du site peuvent avoir des répercussions inattendues sur d’autres parties. Cela augmente les risques d’incohérences visuelles et fonctionnelles, en particulier à mesure que le site évolue.
Évolutivité Limitée : La complexité croissante des sites web modernes peut rendre les CMS monolithiques moins adaptés à des besoins évolutifs. L’ajout de nouvelles fonctionnalités peut être un défi, car cela nécessite souvent des modifications substantielles du code existant.
En dépit de ces contraintes, les CMS monolithiques restent populaires en raison de leur facilité d’utilisation initiale et de leur approche tout-en-un pour la gestion de site web. Cependant, avec l’évolution des exigences du web moderne, de plus en plus d’entreprises se tournent vers des alternatives plus flexibles, comme les headless CMS.
Headless CMS : Liberté de composition
Les CMS headless se démarquent par leur architecture modulaire, offrant une séparation claire entre le backend et le frontend. Cette approche architecturale confère au développement web une flexibilité et une liberté inégalées pour façonner des expériences utilisateur dynamiques. Comparons cette architecture avec une analogie, avant d’explorer plus en détail ses implications.
Analogie architecturale : Imaginez le backend d’un CMS headless comme une bibliothèque qui stocke votre contenu, et le frontend comme une variété d’écrans que vous pouvez utiliser pour afficher ce contenu. Les écrans (frontends) peuvent varier, mais la bibliothèque (backend) reste la même, fournissant ainsi une base solide et réutilisable.
Backend (Gestion du Contenu) : Dans un CMS headless, le backend est la partie responsable de la gestion du contenu. Il stocke les données sous une forme standardisée, généralement sous forme de JSON ou d’API REST. Cette structure permet au contenu d’être agnostique du canal ou du dispositif sur lequel il sera affiché.
Frontend (Présentation) : Le frontend dans l’architecture headless gère la manière dont le contenu est présenté à l’utilisateur final. Il peut s’agir d’un site web, d’une application mobile, d’un affichage intelligent, etc. La liberté offerte par cette séparation permet d’utiliser des technologies front-end modernes pour créer des interfaces utilisateur riches et interactives.
Avantages de l’architecture Headless
Flexibilité dans la technologie Front-end :
Liberté de Choix : Les développeurs peuvent choisir parmi une gamme de frameworks front-end tels que React, Vue.js, Angular, ou même des technologies plus récentes en fonction des besoins spécifiques du projet.
Adaptabilité Facilitée : La séparation du frontend et du backend permet d’adapter plus facilement l’interface utilisateur aux exigences changeantes sans altérer la logique métier.
Réutilisation du contenu simplifiée :
Indépendance du Canal : Le contenu peut être réutilisé de manière cohérente sur différents canaux (site web, application mobile, IoT, etc.), évitant ainsi la duplication fastidieuse.
Gestion Centralisée : La centralisation du contenu simplifie sa gestion et garantit une uniformité à travers diverses plates-formes.
Évolutivité et maintenance simplifiée :
Ajustements Indépendants : La modification du frontend n’affecte pas la logique métier backend, permettant des ajustements visuels sans impacter la stabilité du système.
Facilité d’Ajout de Fonctionnalités : L’ajout de nouvelles fonctionnalités peut être réalisé de manière indépendante, facilitant l’évolutivité du site.
Gestion de la complexité améliorée :
Modularité : La division en modules distincts pour le backend et le frontend facilite la gestion de la complexité croissante des sites web modernes.
Collaboration Efficace : Les équipes de développement peuvent travailler de manière plus indépendante, améliorant la collaboration et la maintenance.
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En conclusion, l’architecture headless offre une approche souple et évolutive, adaptée aux exigences du web moderne où la diversité des canaux et des dispositifs nécessite une gestion de contenu agile et une présentation visuelle flexible.
Dans la suite de cet article nous verrons les avantages du headless CMS et les différences technique entre les deux types de CMS. Nous aborderons également la question du choix entre ces deux solutions afin de vous permettre de vous tourner vers celui qui correspond le mieux à vos objectifs et à vos besoins.
Revue des avantages du Headless CMS et des divergences concrètes avec le CMS Monolithique
Dans cette section nous allons entrer dans les détails des trois avantages les plus retenus d’un headless CMS. Avec des exemples techniques et des explications plus poussées.
1. Flexibilité visuelle – interface 100% sur-mesure et flexible
Les changements d’apparence peuvent être réalisés sans altérer la logique métier.
Voyons ensemble un exemple concret de différence en terme de flexibilité dans la gestion de l’interface entre un CMS monolithique et un headless CMS.
Voici comment une page de produit pourrait être structurée dans un CMS monolithique, ce qui met en avant la dépendance entre la structure et la logique métier :
<!DOCTYPE html>
<html>
<head>
<title>Produit</title>
</head>
<body>
<h1>Titre du Produit</h1>
<p>Description du Produit</p>
<span>Prix du Produit</span>
<!-- Sélection de la taille -->
<select id="taille">
<option value="s">S</option>
<option value="m">M</option>
<option value="l">L</option>
</select>
<!-- Sélection de la couleur -->
<select id="couleur">
<option value="rouge">Rouge</option>
<option value="bleu">Bleu</option>
<option value="vert">Vert</option>
</select>
<!-- Autres détails... -->
</body>
</html>
Dans ce cas, les listes déroulantes pour la taille et la couleur sont intégrées dans la page, étroitement liées à la logique de traitement des commandes.
Contrastons cela avec un headless CMS, où le contenu est dissocié de la manière dont il est affiché. Imaginez des blocs de construction indépendants que vous pouvez réorganiser selon vos besoins.
Avec un headless CMS, les données de produit pourraient par exemple être stockées indépendamment, permettant une composition plus flexible:
<!DOCTYPE html>
<html>
<head>
<title>Produit</title>
</head>
<body>
<h1>{{Titre du Produit}}</h1>
<p>{{Description du Produit}}</p>
<span>{{Prix du Produit}}</span>
<!-- Sélection de la taille -->
{{Tailles disponibles}}
<!-- Sélection de la couleur -->
{{Couleurs disponibles}}
<!-- Autres détails... -->
</body>
</html>
Ici, la manière dont les tailles et les couleurs sont présentées peut être modifiée sans altérer la logique métier.
2. Réutilisation du contenu et centralisation de sa gestion
L’un des points forts incontestables d’un headless CMS réside dans sa capacité à favoriser la réutilisation du contenu sur différentes parties du site et même sur diverses plateformes (application mobile ou autre site du groupe par exemple), le tout sans nécessité de duplication laborieuse.
Dans un modèle de headless CMS, le contenu est géré de manière indépendante de la manière dont il est présenté. Cela signifie qu’un même morceau de contenu peut être utilisé de manière cohérente et efficace sur plusieurs pages du site ou adapté pour des applications mobiles, des écrans intelligents, ou d’autres canaux sans duplication inutile.
Cette approche réduit considérablement la complexité lors des changements visuels. Par exemple, si vous avez une promotion spéciale, une mise à jour de produit, ou tout autre changement de contenu, vous effectuez la modification une seule fois dans le CMS, et ces changements se propagent de manière cohérente sur l’ensemble des plateformes, garantissant une uniformité du contenu à travers le site. Cela simplifie la maintenance, réduit les risques d’incohérences, et offre une efficacité opérationnelle considérable. En bref, la réutilisation du contenu devient un atout stratégique pour une gestion de site web efficace et évolutive.
Imaginez un article de blog stocké dans le CMS headless. Ce contenu peut être intégré dans différentes sections du site, comme sur la page d’accueil, la page de blog, et même dans une application mobile, offrant une cohérence du contenu sur toutes les plates-formes.
De manière générale il est effectivement courant de prévoir une application mobile qui doit pouvoir se connecter au site web développé. Prenons l’exemple d’un site web e-commerce. Si dans le futur (ou dès le début du projet), une application mobile doit pouvoir reprendre les données produits de la base de données du site e-commerce. Si le site marchand à été conçu à l’aide d’une technologie de type headless, les développeurs n’auront d’une part à coder que la partie front-end de l’application (coûts moindre pour l’entreprise) mais surtout, les administrateurs du site e-commerce n’auront rien à changer à leurs habitude puisque le contenu du site (qu’ils gèrent depuis l’interface e-commerce) sera automatiquement repris par l’application mobile. Cette magie s’opère grace à l’API du back-end de site e-commerce. C’est avec cette API que le front-end du site web communique et il en est de même pour l’application mobile qui ne fonctionne pas différent en terme d’achitecture.
Dans le monde en constante évolution du développement web, l’utilisation de technologies front-end modernes est essentielle pour créer des expériences utilisateur dynamiques et réactives. Un avantage significatif d’un headless CMS réside dans sa capacité à intégrer ces technologies de manière transparente.
Avec un headless CMS, vous avez la liberté d’adopter des frameworks front-end tels que React, Vue.js, ou Angular. Ces frameworks offrent une flexibilité inégalée dans la manipulation de l’interface utilisateur, permettant aux développeurs de créer des pages web interactives, réactives et esthétiquement attrayantes. La séparation claire entre le contenu et la présentation dans un headless CMS facilite l’intégration de ces frameworks sans affecter la logique métier sous-jacente.
L’avantage de l’utilisation de technologies front-end modernes réside dans la rapidité de développement, la modularité, et la facilité de maintenance. Les composants réutilisables, les mises à jour en temps réel, et les fonctionnalités avancées d’animation deviennent accessibles, offrant ainsi une expérience utilisateur nettement améliorée par rapport aux approches plus traditionnelles.
Exemple d’utilisation de React avec un CMS Headless:
// Composant React récupérant et affichant le titre d'un produit
import React, { useState, useEffect } from 'react';
const ProductTitle = () => {
const [title, setTitle] = useState('');
useEffect(() => {
// Appel à l'API du CMS pour récupérer le titre du produit
// (Code d'appel à l'API ici...)
setTitle('Titre du Produit depuis le CMS');
}, []);
return <h1>{title}</h1>;
};
export default ProductTitle;
Comment choisir entre un CMS monolithique et un Headless ?
En conclusion, la décision entre un CMS normal et un headless CMS dépend des besoins spécifiques de votre projet. Si la flexibilité visuelle et la gestion indépendante du contenu sont cruciales, le headless CMS offre une solution moderne et puissante.
De manière générale les entreprises ont tendance à opter pour le CMS normal dit monolithique lorsqu’elle ont des besoins très simples, standards, ne nécessitent pas de design entièrement sur-mesure (du moins pour les parties plus complexes telles que les formulaires de réservation en ligne, de paiement, de commande, etc.) et qu’elles n’ont pas non plus besoin (ni ne planifient dans le futur) d’une application mobile en lien avec ce projet. Dans les autres cas elles optent pour un headless CMS qui demande un investissement généralement un peu plus élevé mais offre nombre d’avantage assurant une scalabilité, une expérience client et une stabilité dans le temps sans égal à l’entreprise.
Si vous souhaitez discuter de votre projet avec nos experts ou obtenir davantage d’informations sur le sujet, contactez-nous maintenant, un de nos experts vous accompagnera dans votre démarche.
En tant que spécialiste du conseil digital, de la stratégie et de l'exécution, Jonathan conseille les organisations sur le plan stratégique et opérationnel dans le cadre de programmes de création de valeur et de digitalisation axés sur l'innovation et la croissance organique. En outre, il conseille nos clients sur des questions d'ingénierie logicielle et de développement numérique pour leur permettre de mobiliser les solutions adaptées à leurs objectifs.
Plateforme Headless : Avantages du Headless E-Commerce
Auteur n°2 – Jonathan
Étiquettes
Avantages du headless, Headless e-commerce, Plateforme headless
Importance du Headless Commerce
De nouvelles technologies voient sans cesse le jour afin d’innover l’industrie du commerce de détail en ligne. L’une de ces nouvelles solutions serait ce qu’on appelle le Headless Commerce.
Les entreprises doivent constamment explorer de nouvelles expériences créatives afin d’attirer l’attention des clients et entretenir une relation positive avec ces derniers. Toutes les nouvelles expériences doivent tourner autour de ces aspects. L’objectif du headless commerce est justement de créer de nouvelles expériences d’achat optimisées pour vos consommateurs, augmenter leur niveau de satisfaction et vendre plus facilement.
Front-end et back-end sur une plateforme headless
À l’inverse du commerce traditionnel, le headless commerce dissocie totalement le front-end du back-end. Nous tenons à rappeler que le front-end constitue la partie visible d’un site internet avec laquelle interagit le visiteur. Cela représente tous les éléments frontaux sur lesquels un utilisateur clique afin d’interagir avec les fonctionnalités du backend, que ce soit les images, les boutons, les barres de recherche, la navigation, etc.
Le backend constitue quant à lui tous les systèmes, processus, flux de travail et outils qui se trouvent en arrière-plan et garantissent le bon fonctionnement du site internet.
Personnalisation illimitée et conversion maximale
Le headless commerce apporte de nombreux avantages aux e-commerce. Il peut en effet donner à votre marque l’aspect et la convivialité que vous recherchez sans aucune limite, notamment concernant les designs.
Cette solution donne l’occasion de personnaliser l’expérience client, ce qui est un élément essentiel du marché du commerce électronique. Par ailleurs, toutes les données relatives aux achats des clients sont centralisées et facilement accessibles, de sorte que les détaillants disposant de ces informations peuvent personnaliser l’e-commerce afin de l’optimiser en fonction des données recueillies.
Le headless commerce donne par conséquent la possibilité de travailler indépendamment et créer de nouvelles expériences utilisateur sans pour autant compromettre les anciennes dans l’objectif d’augmenter les taux de conversion. Notez cependant que bien que le headless e-commerce ait davantage tendance à optimiser vos taux de conversions, nombreuses sont les méthodes d’optimisation des taux de conversion d’un E-Commerce traditionnel.
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Plateforme headless et marketing
Comme mentionné précédemment, les entreprises peuvent s’adapter aux nouvelles tendances et créer de nouvelles expériences, dissociées des systèmes plus traditionnels grâce au headless e-commerce.
Cela permet d’accélérer la création de nouvelles fonctionnalités, de stratégies de vente et de campagnes marketing sans avoir à investir plus de ressources. L’équipe marketing peut en effet créer différentes campagnes à moindre coût grâce à une personnalisation fondée sur la saison ou les tendances du marché.
Vos équipes peuvent facilement mettre en oeuvre une solution headless afin d’améliorer les taux de conversion de votre boutique en ligne et réduire les coûts d’acquisition de clients auxquels la plupart des entreprises sont confrontées.
Opportunités flexibles avec le Headless commerce
Un headless commerce offre de nombreux avantages, dont la flexibilité. Pour prendre un exemple, Adobe Commerce est une plateforme headless commerce entièrement personnalisable et offrant une totale flexibilité dans la planification de vos opérations commerciales et dans la maîtrise du parcours client.
Cette flexibilité se caractérise notamment dans les options de développement illimitées en raison de l’indépendance par rapport aux contraintes de conception du front-end. Il offre par conséquent des expériences plus personnalisées.
Headless commerce et outils supplémentaires
Comme mentionné précédemment, le headless commerce permet de générer de meilleures expériences pour non seulement vos consommateurs mais également vos équipes. Cependant vous pouvez être amenés à utiliser des outils supplémentaires afin de peaufiner votre architecture headless. Ces outils peuvent être des outils de développement web frontal, outils API, outils backend, outils de construction de pages, etc.
Il vous suffit d’une stratégie bien définie afin de déterminer les outils qui vous conviennent le mieux. Veillez également à tenir compte des besoins et comportements de vos clients. Ce n’est qu’ensuite que vous pourrez commencer à travailler sur les meilleurs options en accord avec vos objectifs.
Ce que nous proposons
Dans l’ensemble, le headless e-commerce présente de nombreux avantages que nous avons énumérés ci-dessus. C’est maintenant à vous de définir vos objectifs et faire le meilleur choix pour votre entreprise. N’hésitez pas à remplir le formulaire de contact ci-dessous si vous avez toutefois besoin d’assistance dans ce processus. De la stratégie à la création d’un site E-Commerce sur-mesure, nos spécialistes vous accompagnent vers la réussite.
PUBLIÉ PAR
Jonathan Massa
En tant que spécialiste du conseil digital, de la stratégie et de l'exécution, Jonathan conseille les organisations sur le plan stratégique et opérationnel dans le cadre de programmes de création de valeur et de digitalisation axés sur l'innovation et la croissance organique. En outre, il conseille nos clients sur des questions d'ingénierie logicielle et de développement numérique pour leur permettre de mobiliser les solutions adaptées à leurs objectifs.
Pourquoi utiliser une Wishlist pour votre E-commerce ?
Auteur n°4 – Mariami
Qu’est-ce qu’une Wishlist ?
Une Wishlist est un outil qui permet aux acheteurs de créer des listes personnalisées de produits qu’ils aiment avant de les acheter, comme du lèche-vitrine, mais en ligne.
En plus d’améliorer l’expérience client, les Wishlists permettent également de récolter des informations sur les intérêts des consommateurs.
Pourquoi le consommateur utilise-t-il les Wishlists ?
Le monde moderne et en particulier la nouvelle génération, utilisent fréquemment le shopping en ligne. Ils naviguent sur des sites de boutiques en ligne à la recherche d’articles intéressants, regardant différents produits, les gardant dans une Wishlist afin de passer à l’acte plus tard lors d’une certaine occasion ou tout simplement lorsqu’ils en auront les moyens.
Cependant, des études montrent que le taux d’abandon de panier est de 69,23 %. Il y a plusieurs raisons à cela comme par exemple, des coûts supplémentaires élevés, comme les taxes, un processus de paiement compliqué, des méthodes de paiement insuffisantes, des politiques de confidentialité qui ne plaisent pas, etc. C’est souvent à cause de ces raisons que les clients pensent à revenir acheter les produits ultérieurement, lorsque ces conditions déplaisantes changeront.
Quels avantages votre E-commerce peut-il tirer des Wishlists ?
Le premier atout des Wishlists est qu’elles améliorent l’expérience d’achat des utilisateurs sur votre site internet. La possibilité de sauvegarder des articles pour plus tard est essentielle dans les achats en ligne, cela réduit parfois le temps de navigation et leur permet de passer à l’achat plus rapidement.
Outre le fait que les Wishlists sont pratiques pour les clients, elles sont également bénéfiques pour les vendeurs. En tant que société d’e-commerce, utilisez tout le potentiel des Wishlists, elles ont beaucoup à offrir :
Recueillir les préférences des clients
Il est vrai qu’une seule Wishlist ne peut pas vous apporter beaucoup. Mais si rassemblez les listes de plusieurs utilisateurs, vous pouvez assurer le suivi des résultats de vos campagnes marketing en analysant les articles immédiatement placés dans les listes ou achetés. Ces informations peuvent vous aider à planifier vos prochaines campagnes marketing.
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Créer un buyer persona
Pour atteindre efficacement votre public cible, vous devez avoir une idée de qui est votre acheteur idéal, le buyer persona et c’est exactement ce que la Wishlist peut vous aider à trouver. En connaissant les préférences de vos clients, ce qu’ils gardent pour plus tard et ce qu’ils achètent instantanément, vous pouvez imaginer quel type de personne interagit avec votre entreprise et quels sont ses goûts, ses intérêts et ses désirs. Avec tous ces éléments, vous pouvez vous connecter plus profondément avec vos clients.
Aider pour les articles en rupture de stock
Un autre problème est que les boutiques en ligne ont souvent des articles en rupture de stock, ce qui entraîne une perte de clients. Là encore, la Wishlist peut vous aider à résoudre ce problème. Vous pouvez proposer à vos utilisateurs d’enregistrer le produit dans une Wishlist et leur rappeler par une notification dans l’application ou par un e-mail lorsque l’article est de nouveau en stock.
Annoncer les soldes
Les clients enregistrent parfois des articles dans des Wishlist car ils attendent les soldes avant d’acheter. En conservant ces informations, rappelez-leur que vous avez une offre sur un produit spécifique et ramenez le client à l’étape de l’achat.
Faire du marketing personnalisé
Le monde digital est rempli de publicités ; les utilisateurs reçoivent des e-mails promotionnels tous les jours, les réseaux sociaux sont remplis de publicités et les clients sont fatigués des notifications ennuyeuses. Le marketing sur mesure est un moyen d’éviter de faire partie des messages ignorés. En utilisant les Wishlists et en suivant les intérêts de vos acheteurs, vous pouvez fournir un contenu adapté à vos clients.
Comment créer une Wishlist exceptionnelle ?
Pour rendre vos Wishlists plus intéressantes, vous devriez ajouter des fonctionnalités autres que la possibilité d’enregistrer des articles. Par exemple, permettre aux utilisateurs de donner un nom à leur Wishlist ou d’en créer plusieurs.
Faites en sorte que l’utilisation de la Wishlist soit une expérience positive pour le client. Utilisez les exemples de Pinterest, les Wishlists ne doivent pas uniquement être des listes de produits. Faites en sorte que l’utilisateur puisse créer des Wishlists en fonction de son humeur.
Les boutons de partage sont très pratiques, n’oubliez donc pas de les inclure. Permettez à vos clients de partager votre marque à leurs amis et/ou famille. Le marketing de bouche-à-oreille reste l’une des stratégies les plus efficaces et permet de booster les taux de conversion instantanément.
Conclusion
Les Wishlists sont des outils importants, en particulier pour les entreprises d’e-commerce. Elles vous offrent toutes les possibilités dont nous avons parlé ci-dessus, alors ne réfléchissez plus trop avant de passer à l’acte, vos concurrents l’ajoutent déjà à leur site Web.
Ce que nous proposons
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PUBLIÉ PAR
Mariami Minadze
Mariami est experte en stratégie digitale et en gestion de projet. Elle audite les présences digitales d'entreprises et d'organisations de toutes tailles et de tous secteurs et orchestre des stratégies et des plans générateurs de valeur pour nos clients. Mettre en lumière et piloter les solutions adaptées à vos objectifs pour des résultats mesurables et un retour sur investissement maximal est sa spécialité.
Pourquoi vous devriez utiliser le Growth-Hacking pour votre E-commerce
Auteur n°2 – Jonathan
Qu’est-ce que le growth hacking ?
Dans le monde du marketing, tout est en constante évolution et les anciennes techniques traditionnelles ne fonctionnent plus correctement. Avez-vous remarqué que chaque année, des millions de nouvelles startups et entreprises se créent et font de leur mieux pour atteindre leurs objectifs, mais que la plupart d’entre elles n’existent plus après un an ? Pourquoi ?
L’une des principales raisons de cette défaite est qu’elles ne parviennent pas à gérer la période où l’entreprise a le plus besoin d’être stimulée, lorsqu’elle doit accroître son audience et le nombre de ses consommateurs de manière rapide et efficace. C’est là que le Growth-Hacking entre en jeu.
Le Growth Hacking est la manière opposée de considérer le marketing traditionnel. Pour la gestion du marketing, le Growth Hacking est aussi agile que pour la gestion de projet, c’est la méthode qui consiste à expérimenter différentes tactiques de marketing. Mettre en place un Growth Hacking ne nécessite pas de ressources compliquées, ni de dépenses élevées, c’est une méthode qui vous donne la liberté d’essayer et de recevoir des résultats pour une croissance durable.
La définition même du Growth Hacking indique qu’il nécessite l’expérimentation de différents canaux de marketing et le développement de produits. C’est ce qui donne les résultats les plus efficaces.
Comment utiliser le Growth Hacking ?
Il est difficile de trouver un guide étape par étape sur la façon d’utiliser le Growth Hacking car personne ne peut vous dire exactement comment faire des essais avec votre entreprise ou votre société. Le Growth Hacking est une question d’idées créatives et de vision hors des sentiers battus. Ne vous limitez pas à votre idée, n’ayez pas peur d’essayer de nouvelles choses, pensez aux besoins des clients, à l’expérience utilisateur, à l’acquisition de nouveaux clients, à la génération de leads, testez vos idées et trouvez les meilleures.
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L’une des tendances les plus courantes et les plus récentes du Growth Hacking consiste à exiger un minimum du client, comme par exemple l’absence d’inscription obligatoire sur un site de boutique en ligne.
L’un des exemples de Growth Hacking expérimenté et testé consiste à réduire le nombre de boutons, en particulier les boutons « négatifs », par exemple « supprimer le produit » et « vider le panier ». L’importance de l’utilisation des mots-clés n’est plus une grande nouvelle. Ce sont les petits exemples des méthodes les plus courantes qui fonctionnent et donnent de bons résultats.
L’E-commerce a-t-il besoin du Growth Hacking ?
Vous pouvez vous demander si nous avons besoin du Growth Hacking même si nous faisons du commerce électronique ? Pourquoi pas ? Le Growth Hacking n’est pas seulement destiné aux startups ou aux petites entreprises, les stratégies de Growth Hacking ont aidé avec succès les entreprises SaaS, comme Airbnb, Dropbox, et tant d’autres.
Par exemple, l’un des Growth Hacks ayant bien fonctionné pour Airbnb était le service de photographes professionnels pour les appartements. Ce service a stimulé les réservations, car des photos de qualité des appartements étaient essentielles pour les clients. En outre, de nombreuses entreprises d’e-commerce prospères ont appliqué des méthodes de growth hacking à leurs stratégies de marketing, comme Dollar Shave Club, Casper et Gymshark.
3 stratégies de Growth Hacking que votre E-commerce peut tester
Encourager la FOMO
FOMO, ou fear of missing out (peur de manquer quelque chose), avez-vous déjà eu l’impression d’être en retard par rapport à des événements importants, cela vous donne le sentiment d’avoir manqué quelque chose et de ne pas être apprécié.
Se contenter d’offrir une réduction ne fonctionne pas aujourd’hui. Vous pouvez utiliser cette arme psychologique contre vos clients et leur faire sentir qu’ils manquent quelque chose de vraiment important lorsqu’ils ne font pas leurs achats chez vous. Il existe quelques types de FOMO courants que vous pouvez utiliser pour la première fois :
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Application de l’influence
2. Réduire le temps de chargement des sites Web
Nous vivons dans un monde rapide, personne n’a le temps d’attendre qu’un site web se charge, ce n’est plus 2005. Plus le temps de chargement est faible, plus votre chiffre d’affaires est élevé. Commencez donc à travailler sur le temps de chargement de votre site web dès que possible, pour cela, vous pouvez engager une agence digitale spécialisée dans la création de site marchand.
3. Les influenceurs peuvent être vos alliés
C’est l’ère des influenceurs, le marketing de contenu fonctionne mieux avec les influenceurs. Les clients font confiance à ces personnes presque comme à leurs amis, ils croient et veulent que ce que les influenceurs disent soit bon. L’e-commerce vous donne la possibilité de travailler avec les influenceurs de manière simple et efficace. N’ayez donc pas peur d’utiliser cette arme.
Conclusion
Le Growth – Hacking a en effet commencé dans les startups et les industries SaaS, mais comme il s’agit d’une méthode d’expérimentation constante, elle est rapidement apparue dans d’autres industries, y compris le commerce électronique.
Vous pouvez essayer et utiliser de nombreuses méthodes pour augmenter les ventes et stimuler les taux de conversion, alors entourez-vous de Growth Hackers et n’oubliez pas que le Growth Hacking dépend des essais et des idées créatives.
Ce que nous proposons
Pour d’autres articles similaires, n’oubliez pas de parcourir nos publications sur Edana. Et, n’oubliez pas de consulter nos services pour une assistance de niveau expert de la part de votre agence digitale suisse. Notre expertise comprend des services de modèles d’entreprise et de growth-hacking. N’hésitez pas à nous contacter à tout moment !
PUBLIÉ PAR
Jonathan Massa
En tant que spécialiste du conseil digital, de la stratégie et de l'exécution, Jonathan conseille les organisations sur le plan stratégique et opérationnel dans le cadre de programmes de création de valeur et de digitalisation axés sur l'innovation et la croissance organique. En outre, il conseille nos clients sur des questions d'ingénierie logicielle et de développement numérique pour leur permettre de mobiliser les solutions adaptées à leurs objectifs.
Google Shopping List pour vos stratégies E-commerce
Auteur n°9 – Lina
Les bases de Google Shopping
La promotion de vos services et produits numériques et physiques devient plus facile avec Google Shopping.
L’outil Google Shopping vous aide, en tant que spécialiste du marketing, à augmenter le volume de recherche de vos produits. En tant que client, vous bénéficiez d’une vue instantanée des prix actualisés et il devient plus facile de rechercher un produit particulier de votre choix. Cette technologie de recherche vous donne la possibilité de proposer vos produits à un plus large public.
L’e-commerce
En principe, les entreprises de commerce électronique sont les plus susceptibles de bénéficier de cet outil de recherche. Elles peuvent présenter leurs produits sur la plateforme et les montrer à des clients potentiels.
En outre, il est plus probable de cibler un acheteur potentiel intéressé par votre produit, car le client peut modifier ses choix en fonction du prix, du lieu et d’autres catégories. Pour l’instant, en tant qu’entreprise de commerce électronique, vous pouvez utiliser cet outil presque gratuitement.
Mettez à jour les informations sur votre produit
Comme pour tout autre contenu, il est important d’être cohérent avec les informations sur vos produits. L’outil Google Shopping vous permet de mettre à jour les informations sur vos fiches produits, telles que les remises ou la quantité en stock. Vous pouvez également mettre en évidence certains détails du produit par rapport aux résultats de recherche. Déterminez quel est l’aspect qui attire le plus vos clients et mettez-le en avant.
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Les avantages
En tant que société d’e-commerce, vous pouvez grandement bénéficier de l’outil Google Shopping. Voici plusieurs exemples de la manière dont vous pouvez augmenter vos ventes en ligne et taux de conversion grâce à ce moteur de recherche :
Mise en place d’un centre de commerçant : Avec le centre de commerçant Google, vous pouvez promouvoir boutique en ligne et gérer facilement votre fiche Google. Si vous optez également pour la publicité payante, n’oubliez pas que Google Shopping peut vous aider à atteindre l’audience limite en prime.
Une promotion efficace : Comme nous l’avons mentionné dans une option précédente, avec Google Shopping, vous avez plus de chances de promouvoir stratégiquement vos annonces. Tout ce que vous avez à faire est de choisir le produit à promouvoir. Il s’agit très probablement du produit le plus recherché par votre public cible et susceptible de susciter un intérêt pour d’autres annonces. Consolidez les détails de votre produit pour qu’il soit facile à référencer et soumettez votre promotion sur Google Shopping. Après toutes ces étapes, vous êtes prêt à partir !
Publicité sur Google Listing
Les entreprises de commerce électronique peuvent grandement bénéficier de ces annonces, tant pour les ventes que pour les classements SEO. Pour votre marketing digital, créez une campagne shooping Google Shopping. Les annonces sur Google Listing sont plus susceptibles d’atteindre une base de clients qualifiés. Elles ne sont pas gratuites par rapport à la simple utilisation de l’outil Google Shopping, mais il s’agit tout de même d’une campagne après tout.
N’oubliez pas non plus que vos produits seront présentés au public ciblé en fonction de la description du produit, et non des mots clés. Les annonces de Google Shopping peuvent s’afficher côte à côte. Ainsi, mieux vous décrirez vos produits, plus vous aurez de chances d’accroître votre présence en ligne.
Un espace unique
Nous savons à quel point il est agréable pour le client d’acheter directement à partir d’une page, sans avoir à effectuer d’autres actions ou à appuyer sur d’autres boutons. Une bonne caractéristique de Google Shopping est qu’un acheteur peut acheter des marchandises directement sur Google. Cela augmente la possibilité d’appeler le client à une action rapide sans avoir à réfléchir deux ou trois fois avant de prendre la décision d’acheter.
Et n’oubliez pas que, parmi toutes les marques technologiques, Google est celle qui inspire le plus confiance. Il est donc très pratique de confier les ventes en ligne à une telle plateforme.
Ce que nous proposons
Pour d’autres articles similaires, n’hésitez pas à parcourir nos publications sur Edana. Et n’oubliez pas de consulter nos services pour une assistance de niveau expert de votre agence digitale suisse. Notre expertise comprend les services de publicité payante et bien plus encore. N’hésitez pas à nous contacter à tout moment !
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Lina
Lina est experte en stratégie de contenu, psychologie du consommateur et neuro-marketing. Elle élabore et déploie de solides stratégies de contenu et de publicité en ligne permettant à nos clients de toucher leur cible et générer de la valeur au sein de l'espace digital en Suisse et à l'international.
3D illustration of many pawns segmented in different categories over black background. concept of customer segmentation.
Comment la Réaffectation des catégories Améliore-t-elle les Performances de votre E-commerce ?
Auteur n°4 – Mariami
Les catégories sont importantes
Il est clair que nous avons tendance à ajouter tous ces différents produits à nos sites d’e-commerce et que nous n’avons presque pas le temps de les re-catégoriser ou de créer des catégories spécifiques pour les produits en question.
Maintenant, prenez le temps d’organiser votre espace digital et discutons de plusieurs avantages concernant votre expérience d’achat en ligne.
Ne faites pas de catégorie trop générale
L’une des plus grandes erreurs que font les sites de commerce électronique est de créer une catégorie universelle qui semble contenir beaucoup de choses et finit par être tout simplement déroutante pour le client. Pour éviter de telles confusions, voyons un exemple de bonne catégorisation.
Le meilleur produit pour un tel exemple n’est autre que les chaussures ! C’est quelque chose dont nous avons tous besoin, que nous voulons et pour lequel nous prenons notre temps pour choisir la bonne.
Disons que nous sommes sur votre boutique en ligne qui vend généralement des vêtements et des chaussures. Nous trouvons la catégorie et maintenant nous faisons défiler les autres sous-catégories. La meilleure option serait d’ajouter des sous-options saisonnières, ce qui nous laisse avec une liste plus petite.
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Considérons que nous avons choisi des chaussures d’hiver. Maintenant, nous pouvons ajouter la sous-catégorie des bottes, qui peuvent aussi être à hauteur de cheville ou de genou. Les éléments de base sont choisis et il ne nous manque plus que la taille et la couleur.
Vous pouvez certainement ajouter des détails comme les marques, les talons hauts ou bas, les bottes de « combat », les bottes isolantes, etc. Il s’agit plutôt d’un atout que d’une catégorie, mais les éléments mentionnés ci-dessus sont les éléments de base que vous préférez couvrir.
Informez vos clients des nouveautés
Une fois que vous avez reçu une nouvelle collection, il est important de le faire savoir à vos clients. Il ne suffit pas de mettre en place une bannière sur votre page d’accueil, car il est fort probable que cela devienne une expérience ennuyeuse de revenir à cette page chaque fois que vous voulez vérifier les nouveautés.
Assurez-vous d’ajouter la catégorie des nouveaux arrivants avec les sous-catégories spécifiques dont nous avons parlé dans le paragraphe précédent. Cela vous fera gagner du temps et constituera un bon rappel pour le client, quelle que soit la landing page sur laquelle il se trouve.
Ajoutez la catégorie Soldes
Nous sommes tous excités à l’idée d’obtenir quelque chose en solde, surtout lorsque c’est le vendredi noir, n’est-ce pas ? L’ajout d’une telle catégorie est fonctionnel non seulement pour le confort des clients, mais aussi pour l’efficacité de vos ventes des produits dont il vous reste très peu.
Quel que soit le pourcentage des soldes, même si ce n’est que 20 %, il sera très utile d’aller voir les articles lorsque votre budget est limité, au lieu de parcourir de nombreuses pages à la recherche d’un trésor en souhaitant avoir une carte qui y mène.
Suivez la tendance
Suivre les tendances est crucial dans presque tous les domaines. Dans l’un de nos précédents articles, nous avons parlé de l’utilisation de l’intelligence artificielle pour rechercher les tendances des clients.
L’IA définira simplement pour vous les types de produits qui semblent être les plus recherchés au cours d’une période donnée. N’oubliez donc pas d’informer les utilisateurs sur les tendances actuelles pour les tenir au courant.
Préférences pendant l’abonnement
Avec le temps, nous changeons sûrement de goût, mais il y a des choses que nous aimons tout simplement et que nous n’échangerions jamais. Comme les jeans dits « mom-jeans » ou les sweats à capuche.
Veillez à donner à votre client la possibilité de choisir ses catégories préférées au cours du processus d’abonnement à votre boutique en ligne. Cela permettra à votre algorithme d’aider les clients individuels dans le développement du panneau de suggestions et à proposer uniquement ce qu’ils veulent voir en premier lieu.
Ce que nous proposons
Par conséquent, si vous souhaitez améliorer votre site internet d’e-commerce, n’oubliez pas les catégories des pages du site. Avoir les bonnes catégories vous permettra d’améliorer l’expérience d’achat de vos clients et ainsi, augmenter votre taux de conversion.
Pour cela, vous devez également analyser des données afin de créer la meilleure stratégie de création, cela vous permettra de vous démarquer des concurrents de votre secteur d’activité.
Pour vous aider dans cela, notre expertise comprend les stratégies de commerce électronique et bien plus encore. N’hésitez pas à nous contacter à tout moment !
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Mariami Minadze
Mariami est experte en stratégie digitale et en gestion de projet. Elle audite les présences digitales d'entreprises et d'organisations de toutes tailles et de tous secteurs et orchestre des stratégies et des plans générateurs de valeur pour nos clients. Mettre en lumière et piloter les solutions adaptées à vos objectifs pour des résultats mesurables et un retour sur investissement maximal est sa spécialité.