Résumé – Pour éviter dérives de coûts et retards, il faut aligner en amont périmètre, objectifs métier, UX et techno. En 1–6 semaines, la discovery mobilise interviews, benchmark, priorisation MVP, Vision & Scope, wireframes, macro-architecture, stack, WBS et estimations pour une roadmap précise et un budget piloté. Cette méthode réduit le scope creep, les reworks et confronte la faisabilité technique aux besoins métiers. Solution : structurer chaque étape pour démarrer vite, sans surprises et avec agilité.
Avant de lancer un projet digital, la discovery phase est le plan d’architecte indispensable pour synchroniser objectifs, périmètre, UX et techno. En 1 à 6 semaines selon l’envergure, cette étape repose sur des entretiens, une analyse du marché, la priorisation des fonctionnalités (MVP puis versions), l’élaboration de Vision & Scope et wireframes, le choix d’une architecture et d’une stack, jusqu’à l’élaboration d’un WBS détaillé et l’estimation des coûts et délais.
Vous obtenez ainsi une roadmap précise, un budget maîtrisé et une première évaluation du prestataire. Le résultat : un démarrage plus rapide, prévisible et mesurable, sans surprises financières ni retards. Cette rigueur réduit le scope creep et les reworks en développement. Elle confronte la faisabilité technique aux besoins métiers.
Alignement des objectifs et périmètre
Aligner dès le départ les objectifs métiers et le périmètre du projet assure une vision claire et partagée. Cette étape initiale permet de limiter les risques de dérives et de garantir un développement conforme aux attentes.
Entretiens et analyse des parties prenantes
La première phase consiste à rencontrer les décideurs, utilisateurs clés et parties prenantes techniques. Ces entretiens permettent de recueillir les enjeux stratégiques et les contraintes opérationnelles de chaque département. Ils identifient également les attentes implicites qui pourraient impacter la portée du projet.
Au-delà des besoins métiers, on explore les processus existants et les dépendances externes. Cette analyse granularise les flux d’information et met en lumière les points de friction. Elle sert à documenter les exigences non fonctionnelles comme la sécurité, la performance et la conformité réglementaire.
Le livrable issu de cette étape est un résumé structuré des attentes par profil et par priorité. Il devient la référence commune pour toutes les parties prenantes. Cette base formalisée minimise les malentendus futurs et prépare un socle solide pour la suite du projet.
Étude de marché et benchmark
L’étude de marché intervient pour situer votre projet dans son contexte concurrentiel et technologique. On collecte des retours d’expérience, on identifie les leaders et les innovations émergentes. Cette veille offre une vision stratégique de l’environnement digital.
Le benchmark compare les fonctionnalités des solutions existantes, leurs forces et leurs faiblesses. Il sert à évaluer la pertinence de chaque option pour vos objectifs métiers. Les enseignements guident les choix de UX et définissent des points de référence pour la conception.
Les livrables incluent un rapport synthétique des tendances du marché et une matrice de comparaison des offres. Ces éléments aident à justifier les décisions d’investissement et à aligner la direction générale sur des opportunités ou des menaces identifiées.
Définition de la Vision & Scope
La Vision & Scope formalisée décrit l’ambition globale du projet et ses limites. La vision expose les objectifs à long terme, les indicateurs clés de performance (KPI) et les bénéfices attendus. Le scope précise ce qui sera inclus ou exclu du périmètre initial.
On définit les modules, les interfaces et les intégrations prioritaires. Cette feuille de route conceptuelle balise l’architecture fonctionnelle et technique. Elle sert de référence pour tout ajustement ultérieur et garantit la cohérence des livrables.
Par exemple, une institution publique a conduit une discovery pour la refonte de son portail citoyen. La Vision & Scope a identifié seulement trois modules critiques pour la phase initiale. Cette précision a empêché un étalement du périmètre de 40 %, limitant les coûts et assurant la livraison dans les délais impartis.
Priorisation et conception fonctionnelle
Prioriser les fonctionnalités critiques au MVP permet de livrer rapidement un produit testable. La conception de wireframes et la planification des versions suivantes créent une feuille de route précise.
Identification et hiérarchisation des fonctionnalités
Cette étape consiste à lister l’ensemble des fonctionnalités envisageables et à les classer selon leur valeur métier. Chaque item est évalué par son impact sur l’utilisateur final et son retour sur investissement potentiel. La méthode de scoring fait dialoguer équipes métier et technique.
Les fonctionnalités à fort impact sont isolées pour le MVP, tandis que les autres sont assignées à des versions ultérieures. Cette approche agile protège les ressources et garantit un lancement rapide. Elle limite le scope creep et favorise des itérations structurées.
Par exemple, une coopérative financière a utilisé cette méthode pour son application mobile. L’analyse a révélé que trois fonctions suffisaient pour tester l’adoption en interne. La priorisation a permis un time-to-market réduit de moitié, démontrant l’efficacité du MVP dans un contexte réglementé.
Élaboration de wireframes et prototypes
Les wireframes traduisent visuellement le parcours utilisateur et l’ergonomie attendue. Ils fixent la structure des écrans avant tout choix graphique. Cette approche itérative facilite les retours rapides et garantit une UX cohérente dès la phase de discovery.
Le prototype interactif simule la navigation et valide les flux critiques. Il permet aux parties prenantes de tester des scénarios concrets sans développer de code. Les ajustements sur le prototype coûtent beaucoup moins cher qu’en phase de dev.
La documentation associée recense les éléments fonctionnels et techniques par écran. Elle sert de guide pour les designers, développeurs et testeurs. Cet artefact réduit les risques de malentendus et assure une transition fluide vers la phase de développement.
Plan de versions et roadmap
Le plan de versions organise les itérations futures en fonction des priorités et des dépendances techniques. Il définit un calendrier réaliste pour chaque module, en tenant compte des jalons stratégiques de l’entreprise. Cette vision long terme encourage la préparation des ressources.
La roadmap intègre les temps de test, de recette et de déploiement. Elle précise également les phases de formation et de montée en charge. Cette granularité permet de mieux anticiper les charges de travail et de piloter la coordination entre équipes internes et prestataires.
La roadmap finale est partagée lors du comité de pilotage. Elle sert de contrat de confiance avec la direction générale. Son suivi régulier garantit une visibilité permanente sur l’avancement et les éventuels points de vigilance.
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Architecture technique et choix de stack
Choisir une architecture modulaire et une stack adaptée sécurise l’évolution future du projet. Une documentation technique claire soutient la gouvernance et facilite la maintenance.
Définition de la macro-architecture
La macro-architecture cartographie les composants principaux du système et leurs interactions. Elle détermine les services, les bases de données et les interfaces externes. Cette vue d’ensemble guide les décisions de découpage fonctionnel et technique.
L’approche modulaire privilégie les microservices ou les domaines métiers séparés. Chaque bloc évolue indépendamment, ce qui simplifie les mises à jour et réduit les risques d’impact global lors des évolutions. Cette modularité soutient la scalabilité.
La macro-architecture est validée par des ateliers de revue avec les architectes, les devops et les responsables sécurité. Cette collaboration précoce anticipe les contraintes d’exploitation et de déploiement. Elle limite les retours en arrière coûteux en phase de développement.
Sélection de technologies open source et modulaires
La découverte inclut un benchmark technique pour identifier les frameworks et les langages les plus adaptés. On prône les solutions open source reconnues pour leur communauté et leur longévité. Ce choix évite le vendor lock-in et garantit la flexibilité future.
L’évaluation porte sur la facilité de maintenance, la performance et la sécurité. Les critères d’évolutivité et de compatibilité avec l’écosystème existant sont déterminants. On privilégie les stacks modulaires pour pouvoir remplacer ou faire évoluer un composant sans tout refondre.
Une enseigne retail, lors de sa discovery, a opté pour une architecture basée sur Node.js et TypeScript associée à une API Gateway ouverte. Cette décision a réduit de 40 % le temps nécessaire pour ajouter de nouvelles fonctionnalités, démontrant la puissance d’une stack bien calibrée.
Gouvernance et documentation technique
La documentation technique regroupe l’ensemble des choix d’architecture, des schémas d’API et des standards de codage. Elle devient le référentiel unique pour les équipes de développement et de maintenance. Sa qualité conditionne la vitesse de montée en compétence des nouveaux arrivants.
Un plan de gouvernance définit les responsables de chaque composant, les règles de versioning et les processus de revue de code. Ce cadre favorise la qualité du code et la cohérence entre les modules. Il structure également la gestion des mises à jour de dépendances.
La governance intègre des revues périodiques pour réévaluer la pertinence des choix techniques. En cas de pivot ou d’évolution métier, elle permet de mettre à jour la documentation et de réajuster la roadmap. Cette discipline garantit la pérennité du projet.
Cycle de vie logiciel sécurisé
La discovery phase alignée sur vos objectifs métiers, votre périmètre, votre UX et votre stack crée une base fiable pour tout projet numérique. En combinant entretiens, analyse marché, priorisation MVP, wireframes et architecture modulaire, vous obtenez une roadmap claire et un budget maîtrisé. Vous limitez le scope creep, réduisez les reworks et validez la faisabilité technique avant l’engagement du build.
Nos experts accompagnent les CIO, CTO, responsables de transformation digitale et directions générales dans cette étape cruciale. Ils vous aident à structurer votre projet, à choisir la stack la plus adaptée et à établir une gouvernance efficace. Pour réduire les surcoûts, découvrez comment limiter les dépassements de budget IT.