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Maîtriser la dette technique pour sécuriser l’avenir de votre entreprise

Auteur n°2 – Jonathan

Par Jonathan Massa
Lectures: 535

La dette technique regroupe l’ensemble des choix techniques faits pour accélérer le déploiement d’une solution numérique (sur-couches ad hoc, code difficile à maintenir et à faire évoluer, choix technologiques inadéquats ou rigides, couverture de tests insuffisante, …). Ces compromis freinent l’innovation, augmentent les coûts de maintenance et ralentissent l’évolution de votre écosystème digital.

Que vous dirigiez une start-up, une PME ou un grand groupe, un passif technique peut entraîner des pertes de revenus et une érosion de la base client, des incidents de sécurité, des amendes réglementaires et, dans des cas extrêmes, compromettre la pérennité de votre entreprise. La dette technique est également à l’origine de la surconsommation énergétique des infrastructures IT et des solutions logicielles.

Dans cet article, vous découvrirez d’abord les impacts business majeurs d’une dette non maîtrisée, puis les origines de ce passif, comment le corriger si vous êtes déjà touché, et enfin les bonnes pratiques pour l’éviter et garantir un cycle d’innovation continu.

Impacts business de la dette technique

Une dette technique mal maîtrisée met en danger votre time-to-market, votre budget, votre sécurité et la confiance de vos clients, pouvant conduire à un blocage durable de votre croissance.

Retard à l’innovation

Dans ce scénario, à cause de la dette technique – qu’elle provienne d’une solution standard trop (ou mal) personnalisée, mal exploitée ou trop rigide, ou d’un logiciel sur-mesure mal développé – chaque nouvelle fonctionnalité devient un parcours du combattant. Il faut d’abord comprendre un système complexe, souvent mal documenté, corriger des bugs existants ou gérer des incompatibilités liées à des versions obsolètes, puis tester l’ensemble avant déploiement. Dans certains projets, ces activités de remise à niveau peuvent doubler la durée d’un cycle de développement initial. Parfois, certaines évolutions ou innovations deviennent même impossibles à mettre en œuvre, car les limites techniques de la solution ou de ses personnalisations sont atteintes.

Résultat : vos concurrents plus agiles lancent leurs offres pendant que vos équipes s’enlisent, voire renoncent à innover, vous faisant perdre des opportunités stratégiques et un avantage concurrentiel décisif.

Explosion des coûts de maintenance

Un simple correctif sur une sur-couche ad hoc peut nécessiter jusqu’à trois fois plus d’heures de développement qu’un code propre et modulaire. Votre budget IT se voit alors absorbé par la résolution permanente d’incidents et de tickets de support. Par exemple, une PME industrielle avec laquelle nous avons travaillé avait constaté que 65 % de son budget était consacré à la maintenance corrective, laissant moins d’un tiers aux projets d’amélioration et d’innovation, ce qui retardait la sortie de sa nouvelle application métier de 14 mois. Nous sommes intervenus pour assainir leur écosystème, la dette technique étant la cause du problème.

Plateau de croissance et blocage stratégique

Ce scénario survient lorsque le passif technique s’accumule trop et qu’il n’y a pas d’autre choix que de reconstruire tout ou partie de votre écosystème en repartant de zéro afin de résoudre le problème. Cette reconstruction (rebuild) peut prendre plusieurs années pendant lesquelles votre infrastructure est figée et pendant lesquelles vous n’innovez pas. Vos concurrents eux continuent d’innover et prennent des parts de marché à votre détriment. Votre croissance s’affaiblit. Parfois un refactoring (nettoyage et restructuration) du code de vos logiciels peut suffire et vous permettre de raccourcir ce plateau, mais malheureusement, bien souvent une reconstruction complète de plusieurs années est nécessaire car les mauvaises technologies ont été choisis dès le départ.

En stratégie d’entreprise, cet effet de plateau est appelé « courbe en S » car la courbe de croissance de l’entreprise passe par des plateaux (cette « S-curve » peut être due à d’autres raisons que la dette technique mais celle-ci en est une cause fréquente). Chaque plateau de stagnation peut durer plusieurs années, entraînant un retard structurel qui profite aux acteurs technologiquement mieux préparées. Si rien n’est fait rapidement et intelligemment, vous risquez de perdre votre avance et de voir votre part de marché fondre.

Failles de sécurité et sanctions

Les dépendances obsolètes et le manque de tests automatisés multiplient les vulnérabilités exploitables. En cas de faille, vous risquez des fuites de données, des attaques par rançongiciel et des sanctions pouvant atteindre plusieurs centaines de milliers de francs. Un groupe a récemment payé 500 000 CHF de remédiation après une intrusion via un composant tiers non patché, sans compter l’atteinte à sa réputation. Une gestion saine de la dette technique aurait empêché cela.

Pour davantage d’informations sur les réglementations en matière de protection des données qui s’appliquent en Suisse vous pouvez consulter notre publication au sujet de nLPD et RGPD.

Perte de confiance client

Les incidents de service et les temps d’arrêt détériorent la confiance de vos utilisateurs. Par exemple, un site e-commerce confronté à des pannes récurrentes peut voir son churn rate (taux d’attrition) augmenter de 15 %, tandis que les avis négatifs se propagent en ligne et par le bouche à oreille. Dans les secteurs critiques (santé, finance), l’impact sur la réputation peut être irréversible, voire entraîner des retraits de licences ou des audits approfondis.

Scénarios extrêmes

Dans les cas les plus dramatiques, une panne prolongée peut mener à un arrêt total des activités : hôpitaux incapables d’accéder aux dossiers patients, plateformes de paiement hors service, impossibilité de faire remonter les données et stocks de points de vente physiques dans un réseau de magasins de vente au détail, ou sites publics bloqués. Ces interruptions peuvent, dans certains cas, coûter des dizaines de millions et, si la remise à niveau s’avère trop lourde, conduire à la fermeture pure et simple de l’entreprise, particulièrement dans les cas ou d’autres facteurs tiers l’affaiblissaient déjà (dette financière importante face aux actifs, concurrence active, difficulté au niveau des ressources humaines …).

Plus bas dans cet article nous verrons les origines variées de la dette technique en abordant plusieurs cas concrets. Puis nous nous intéresseront aux options qui s’offrent à ceux qui sont touchés par cette dernière afin d’en sortir, et enfin aux stratégies concrètes à mettre en œuvre afin de la prévenir en amont.

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Origines variées de la dette technique

Le passif technique prend plusieurs visages ; en comprendre les mécanismes permet d’anticiper et de limiter ses effets négatifs.

1. Sur-couches ad hoc

Ajouter des extensions ad hoc à une solution standard crée des fragilités cachées.

Pour répondre à un besoin ponctuel (un workflow particulier, un attribut métier), on intègre du code spécifique directement dans une solution standard afin de la personnaliser en essayant de contourner la structure existante, cette dernière étant rigide ou limitée. Ces sur-couches sont des boîtes noires : chaque mise à jour du noyau peut les casser, entraînant un effet domino et des correctifs urgents. Leur maintenance devient chronophage et risque de bloquer d’autres chantiers.

Exemple : Une entreprise suisse de taille moyenne avec laquelle nous travaillons avait greffé un développement spécifique en PHP sur son CMS standard pour gérer des promotions géolocalisées. À chaque nouvelle version du CMS, le plugin ne fonctionnait plus : cela impliquait trois jours de remise en service et d’indisponibilité chaque mois (car ce CMS avait un cycle de mise à jour mensuel et que l’intervention informatique nécessitait trois jours de délais), des campagnes marketing retardées et un trafic client en chute de 12 %.

2. Dépendances gelées

Repousser les mises à jour par peur de régressions accumule failles et incompatibilités.

Lorsque l’on retarde systématiquement la mise à jour des bibliothèques de code, le projet se retrouve sur des versions obsolètes et vulnérables. Les correctifs de sécurité deviennent plus lourds et l’introduction de composants récents nécessite de coûteux contournements. À terme, vous peinez à intégrer de nouvelles fonctionnalités sans risque et vous retrouvez dans une situation très inconfortable et risquée.

Exemple : Un retailer de taille moyenne dont l’interface logicielle reposait sur React 15, alors que React 17 corrigeait des vulnérabilités critiques a rencontré des problèmes de sécurité importants. Cette dette a permis l’exploitation d’une faille XSS, compromettant les sessions clients et générant une enquête par une association de consommateur qui a coûté à l’entreprise plus de 80 000 CHF de remédiation. Suite à cela, cette entreprise a pris contact avec nous pour remédier à cette situation. Nous avons mis à jour toutes les bibliothèques et refactoré le projet afin que les mises à jour futures puissent ce faire naturellement. Nous avons également implémenté un système de tests automatisés, back-end et front-end afin de raccourcir le temps de déploiement des mises à jour et garantir une mise à jour des dépendance sans bug.

3. Raccourcis de développement

Prendre des raccourcis et/ou sacrifier tests et documentation pour tenir les délais crée un passif lourd.

Sous pression, les équipes font des choix technologiques uniquement basés sur les contraintes temporelles, omettent (volontairement ou non) les tests unitaires, limitent la documentation et maintiennent en production un prototype sans refactoring. Le code devient illisible, chaque nouvel arrivant passe du temps à comprendre les enchaînements, et chaque évolution coûte en heures de travaille et en risques de régression, voir est tout simplement impossible à effectuer.

Exemple : Une entreprise de distribution avec laquelle nous collaborons a livré un MVP de sa plateforme sans couverture de tests approfondie. Un pic de connexions a déclenché une boucle infinie, bloquant les demandes pendant 5 heures et faisant chuter de 8 % le volume journalier de transactions. C’est à ce moment que nous avons été appelé à l’aide. Nous avons restructuré leur code cœur, effectué des tests approfondie et implémenté des pipelines de tests automatisé. Dorénavant nous gérons leur infrastructure et avons mis en place les mécanismes nécessaires afin qu’un tel problème ne se reproduise plus.

4. Architecture monolithique

Un bloc de code tout-en-un rend chaque modification risquée et coûteuse.

Regrouper toutes les fonctionnalités dans un même dépôt impose de tester, reconstruire et redéployer l’intégralité du système pour une simple correction d’une de ses parties. Cela engendre plusieurs problèmes : d’une part les cycles de déploiement s’allongent, d’autre part la montée en charge devient complexe, et enfin une panne locale peut paralyser l’ensemble des services jusqu’à sa résolution.

Exemple : Un de nos clients exploitait un monolithe pour contenus, paiements et authentification, ce qui signifie que tous ces processus métiers étaient intrinsèquement dépendants les uns des autres pour pouvoir fonctionner. Cela venait de la façon dont leur architecture logicielle avait été conçue (dans ce cas précis, cela venait de la solution standard sur laquelle ils se reposaient car cette dernière adoptait par défaut ce type d’architecture limitante). Un appel API produit mal optimisé a donc saturé tous les threads, rendant le portail indisponible pendant 4 heures et bloquant près de 25 000 clients. Nous avons dû sortir petit à petit leur solution du cadre bloquant du monolithique en créant des microservices stratégiques et avons réussi à redonner du souffle à leur infrastructure qui est maintenant stable, flexible, évolutive et sécurisée.

5. Solutions propriétaires et vendor-lock-in

Recourir massivement à des plateformes propriétaires peut enfermer dans une logique de coûts croissants et de dépendance.

Un cas courant est celui du e-commerce dans lequel des outils comme Salesforce Commerce Cloud, Adobe Commerce, SAP Cloud Commerce, ou encore Oracle Commerce, promettent un déploiement rapide, mais leurs licences élevées, leurs coûts de personnalisation et leurs processus de mise à jour centralisés génèrent une dette difficile à supporter. Modifier un processus métier simple peut nécessiter l’intervention du support officiel, des mois d’attente et une facture très élevée. Dans un contexte VUCA, l’incapacité à pivoter rapidement peut se traduire par une perte brutale de compétitivité, puis de parts de marché.

Exemple : Un distributeur européen a choisi Adobe Commerce pour son e-shop, en y ajoutant plusieurs modules propriétaires sur mesure. Résultat : chaque mise à jour majeure nécessitait des interventions coûteuses du consultant Adobe, bloquant les évolutions pendant six mois et triplant les coûts initiaux. Pendant ce temps, un concurrent agile lançait de nouvelles offres en moins d’un trimestre. En deux ans, le distributeur a perdu 18 % de son chiffre d’affaires, l’une des initiatives principales menées par la direction fût de régler ce problème de dette technique. Nous sommes alors intervenus pour repenser entièrement leur architecture et migrer vers une solution plus souple et évolutive, leur permettant de retrouver une dynamique de croissance durable. Mais durant cette période il se sont trouvés dans une situation de gèle de leur capacité à innover et ont rencontré un plateau de croissance qui aurait pu être évité en adoptant les bonnes solutions dès le départ.

Comment débloquer une dette technique existante

Un audit rapide, associé à des plans d’action ciblés, permet de neutraliser les principales formes de passif et de libérer vos équipes pour l’innovation.

Lorsqu’un ou plusieurs des cinq mécanismes décrits (sur-couches ad hoc, dépendances gelées, raccourcis de développement, monolithe, vendor-lock-in) freinent votre capacité à mener à bien vos opérations et innover, la première étape consiste à dresser un diagnostic précis. Voici un plan prêt à l’emploi que vous pouvez suivre afin de mener un tel diagnostic :

1. Inventaire et catégorisation du passif

  • Sur-couches ad hoc : identifiez chaque extension maison, cartographiez son périmètre fonctionnel et son lien avec le noyau de la plateforme.
  • Dépendances gelées : listez les bibliothèques concernées, notez leur version actuelle et la date de leur dernier patch de sécurité.
  • Raccourcis tests/documentation : repérez les modules sans couverture de tests et dont la documentation est insuffisante, en particulier ceux identifiés comme instables. Commencez par les plus cruciaux pour l’intégrité et l’efficacité de vos opérations.
  • Monolithe : repérez les zones critiques (authentification, paiement, API externes) où un bug peut paralyser l’ensemble à cause de dépendances et d’intrications dues aux raccourcis de développements effectués ou aux patchs appliqués pour faire coller une solution standard aux besoins métiers spécifiques de votre entreprise.
  • Vendor-lock-in : détaillez chaque solution propriétaire présente dans votre écosystème (Adobe Commerce, SAP Cloud Commerce, MuleSoft…), et pour chacune le montant des licences qu’elle engage et le niveau de blocage qu’elle engendre.

2. Priorisation par impact métier et risque

  • Classez chaque item selon deux critères : impact direct sur le chiffre d’affaires (trafic, délais de traitement, taux de conversion, volume de transactions) et exposition au risque (sécurité, indisponibilité).
  • Attribuez un score de dette à chaque composant (par exemple, de 1 à 5), puis alignez ces priorités sur votre feuille de route IT.

3. Plan d’action et gains rapides

Le plan d’action dépend de votre architecture ainsi que des interfaçages de vos différents systèmes informatiques. Il dépend aussi des enjeux mis en lumières aux étapes précédentes et des technologies utilisées. Voici à quoi peut ressembler un plan classique :

  • Quick wins :
    • Mettez à jour en priorité les dépendances présentant des vulnérabilités critiques (XSS, RCE…).
    • Supprimez ou refactorez les sur-couches les plus instables en isolant leur logique dans un micro-service temporaire.
  • Refactoring ciblé :
    • Pour le monolithe, découpez progressivement les fonctionnalités « cœur » (authentification, catalogue produits) en services indépendants.
    • Pour les solutions propriétaires qui s’avèrent bloquantes dans vos cas d’usage, négociez un plan de migration avec un prestataire tiers offrant des solutions flexibles et libres pour sortir des vendor-lock-in identifiés comme handicapants.
  • Automatisation et tests :
    • Déployez des pipelines CI/CD pour valider chaque modification via des tests unitaires et d’intégration. Que vos solutions soient standards ou sur-mesure.
    • Implémentez un reporting automatisé de couverture de tests et de mise à jour des dépendances afin d’éviter toute surprise.

Stratégies pour prévenir la dette et protéger l’innovation

Une combinaison d’architecture modulaire, de technologies open source et d’une gouvernance agile garantit un code évolutif, réactif et sécurisé.

1. Modularité et micro-services

Segmentez votre plateforme et votre écosystème en services indépendants (authentification, catalogue, promotions…), chacun déployable et scalable séparément.

Grâce à cette approche vous limiterez l’impact des pannes. En effet, grâce à cette architecture un incident reste circonscrit à un service et ne bloque plus l’ensemble des utilisateurs.

2. Écosystème open source et sur-mesure

  • Appuyez-vous sur des technologies modernes et performantes comme Node.js (léger, non bloquant) et TypeScript (typé, maintenable), en les combinant à des frameworks solides comme Nest.js, Laravel ou SpringBoot pour structurer et accélérer vos développements et renforcer la sécurité de votre écosystème.
  • Adoptez une approche hybride : exploitez des briques open source éprouvées (authentification, CMS, BI, paiement…) que vous personnalisez selon vos besoins, sans jamais compromettre la souplesse, l’évolutivité et la performance de votre architecture.
  • Bénéficiez ainsi d’un socle évolutif, d’une forte communauté, de mises à jour continues et d’une liberté totale grâce à l’absence de vendor-lock-in.

Notez que dans certains contextes où les critères suivants se cumulent : délais très courts, processus métiers très standards et frais de licences peu handicapants, le recours à des solutions sur-étagères tout-en-un avec vendor-lock-in se justifient également pour construire certaines parties de votre écosystème. Comme toujours, l’approche doit se faire au cas par cas. En revanche veillez à adopter une solution qui respecte les autres points de cette section.

3. Processus CI/CD et culture du test

  • Automatisez vos déploiements via Jenkins, GitLab CI ou GitHub Actions pour assurer cohérence et fiabilité lors du déploiement de nouvelles fonctionnalités, applications de changements ou mises à jour.
  • Intégrez des tests unitaires, d’intégration et end-to-end dans chaque pipeline, avec des seuils de couverture minimaux (par exemple, 80 %) afin de garantir l’intégrité du système à tout moment.

4. Gouvernance agile et collaboration transverse

  • Utilisez des outils de gestion de projet asynchrones comme Jira et Confluence pour suivre les user stories fonctionnelles et techniques (refactoring, mise à jour de dépendances) dans un seul backlog.
  • Organisez des « revues de dette technique » mensuelles réunissant DSI, responsables métiers et architectes/prestataire logiciel pour réévaluer les priorités.

5. Surveillance et alerting proactif

  • Mettez en place des outils de monitoring (Prometheus, Grafana) pour détecter automatiquement les anomalies de performance ou d’erreurs.
  • Planifiez des mises à jour trimestrielles des dépendances avec des rapports automatiques de risque et de compatibilité.

En appliquant ces différents principes, vous créez un cercle vertueux : chaque nouvelle fonctionnalité s’intègre sans endetter votre plateforme, et vous maintenez un équilibre optimal entre innovation et robustesse.

Passez de la dette technique à l’avantage compétitif

La dette technique ne disparaît pas d’elle-même, mais elle peut devenir un levier de performance si vous l’abordez méthodiquement. En combinant un audit précis, un plan d’action priorisé et une architecture modulaire basée autant que possible sur l’open source et des technologies modèles et fiables, vous réduisez vos coûts de maintenance, sécurisez vos déploiements et maintenez un time-to-market réactif. Votre écosystème gagne en résilience, vos équipes retrouvent du temps pour innover, et votre entreprise conserve son leadership, même dans un environnement VUCA.

Si vous êtes en situation de dette technique et que vous souhaitez assainir votre écosystème, ou que vous souhaitez planifier tout ou partie de votre écosystème en amont afin de l’éviter, prenez contact avec nos experts pour discuter de votre situation et d’un accompagnement vers l’excellence opérationnelle par notre équipe, de la stratégie à l’exécution.

Parler de vos enjeux avec un expert Edana

Par Jonathan

Expert Technologie

PUBLIÉ PAR

Jonathan Massa

En tant que spécialiste du conseil digital, de la stratégie et de l'exécution, Jonathan conseille les organisations sur le plan stratégique et opérationnel dans le cadre de programmes de création de valeur et de digitalisation axés sur l'innovation et la croissance organique. En outre, il conseille nos clients sur des questions d'ingénierie logicielle et de développement numérique pour leur permettre de mobiliser les solutions adaptées à leurs objectifs.

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