Le développement logiciel évolue constamment pour répondre aux besoins croissants des entreprises en matière de flexibilité, d’évolutivité et de performance. Pourtant, trop d’entreprises s’accrochent encore à des architectures monolithiques dépassées, entraînant des coûts de maintenance élevés, une rigidité freinant l’innovation et une vulnérabilité accrue aux pannes.
Chez Edana, nous avons souvent recours à l’architecture hexagonale et aux microservices pour éviter ces pièges et offrir à nos clients des solutions pérennes et compétitives. Ces architectures ne sont pas seulement des choix technologiques, elles sont des leviers stratégiques pour assurer la réussite et la durabilité des systèmes informatiques.
Si votre entreprise continue d’utiliser une architecture rigide, vous risquez des inefficacités opérationnelles, des difficultés à évoluer avec le marché et, surtout, une dépendance accrue à des technologies obsolètes. Dans cet article, nous explorons en détail ces architectures modernes et ce qu’elles apportent à votre entreprise.
L’architecture hexagonale : un modèle de conception moderne
Définition et principes
L’architecture hexagonale, également connue sous le nom de « Ports & Adapters », a été introduite par Alistair Cockburn pour résoudre un problème majeur des logiciels traditionnels : leur dépendance excessive aux technologies sous-jacentes. En dissociant le noyau métier des infrastructures externes (bases de données, API tierces, interfaces utilisateur), elle permet aux entreprises de s’adapter plus rapidement aux évolutions du marché.

Pourquoi est-ce crucial ? Car les technologies évoluent. Si votre logiciel est trop imbriqué avec une base de données vieillissante ou une interface obsolète, vous risquez d’être bloqué lorsque viendra le moment de moderniser votre système. Avec une architecture hexagonale, vous pouvez changer une technologie sans perturber votre activité.
Cas d’application : les risques d’une architecture rigide
Un de nos clients, une entreprise de services financiers, souffrait d’un système monolithique qui ralentissait son intégration avec de nouveaux partenaires bancaires. Chaque nouvelle connexion nécessitait des semaines de développement, augmentant considérablement les délais et les coûts. En appliquant une architecture hexagonale, nous avons pu séparer le cœur métier des interfaces externes, réduisant ainsi le temps d’intégration de nouvelles solutions de paiement de plusieurs semaines à quelques jours.
Si vous ne structurez pas votre logiciel de cette manière, chaque amélioration future deviendra un casse-tête, freinant votre compétitivité face à des acteurs plus agiles.
Edana : experts suisses en transformation digitale
Nous vous accompagnons de la stratégie à la mise en œuvre
Microservices : la clé d’un système distribué et flexible
Les dangers d’un monolithe vieillissant
Les entreprises qui persistent avec des architectures monolithiques rencontrent tôt ou tard un problème majeur : la rigidité. Chaque mise à jour devient un risque car elle peut impacter l’ensemble du système. Cela ralentit les cycles de développement et empêche l’entreprise d’innover rapidement.
Avantages concrets des microservices
Les microservices permettent d’éviter ces pièges en divisant une application en plusieurs services indépendants, chacun pouvant être mis à jour ou amélioré sans perturber l’ensemble du système. Cela garantit :
- Une meilleure résilience : une panne sur un service n’impacte pas toute l’application.
- Une adaptabilité accrue : vous pouvez ajouter de nouvelles fonctionnalités sans risquer d’endommager l’existant.
- Une scalabilité efficace : au lieu de surdimensionner tout un système, vous pouvez allouer des ressources uniquement aux services qui en ont besoin.
Un cas concret de transformation réussie
Un de nos clients dans le secteur du retail utilisait un système monolithique pour gérer ses commandes en ligne. Lors d’une période de forte affluence, une simple erreur dans le module de gestion des stocks a rendu l’ensemble de la plateforme indisponible pendant plusieurs heures.
Nous avons restructuré l’ensemble en microservices, permettant ainsi de découpler la gestion des stocks du reste du système. Résultat : en cas de problème sur un microservice, l’ensemble de la plateforme reste opérationnel. Cette transformation a aussi permis à l’entreprise de lancer plus rapidement de nouvelles fonctionnalités, améliorant son avantage concurrentiel.
Ne pas adopter les microservices signifie accepter un risque permanent d’indisponibilité et de lenteur dans le développement de nouvelles fonctionnalités, ce qui est inacceptable dans un monde où l’agilité est un facteur clé de succès.
Pourquoi combiner l’architecture hexagonale et les microservices?
Le futur du logiciel d’entreprise
L’architecture hexagonale permet d’assurer la pérennité de vos développements en dissociant votre cœur métier des technologies utilisées. Les microservices, eux, garantissent une évolution rapide et flexible de chaque composant. Ensemble, ces deux approches offrent le modèle idéal pour toute entreprise cherchant à :
- Se prémunir contre l’obsolescence technologique.
- Réduire les coûts de maintenance.
- Accélérer l’innovation et le time-to-market.
- Améliorer la résilience et la disponibilité des services.
En d’autres termes, ces architectures ne sont pas simplement une tendance, elles sont une nécessité pour toute entreprise qui veut rester compétitive dans les années à venir.
Ce que nous avons fait pour Filinea
Ayant des besoins variés et la nécessité de mettre en place un écosystème d’entreprise intelligent, durable qui évolue facilement avec l’entreprise sans contraintes, Filinea nous a contacté.
Nous avons mis en place une solution complète comprenant un client mail, des systèmes de rapports d’intervention intelligents, des calendriers privés et partagés ainsi que d’autres logiques métiers gravitants autour de la gestion des ressources humaines et des processus opérationnels quotidiens. Un modèle d’intelligence artificielle a également été intégré afin de faciliter la vie des équipes de terrain.
Afin de construire cet écosystème de sorte à ce qu’il puisse être performant, flexible et évolutif tout en s’intégrant parfaitement aux outils existant de l’entreprise, nous avons opté pour une architecture microservices. Chaque service est indépendant, et peut évoluer sans contrainte. Il est également aisé d’ajouter de nouvelles fonctionnalités personnalisées et de connecter de nouveaux outils.
Découvrir l’étude de cas Filinea
Erreurs à éviter lors de la mise en œuvre de ces architectures
De nombreuses entreprises hésitent à adopter ces architectures par peur de la complexité initiale. Pourtant, en suivant une approche méthodique, la transition est fluide et les bénéfices sont immédiats. L’essentiel est de comprendre que la migration ne doit pas être vue comme un projet isolé, mais comme une transformation progressive et stratégique du système d’information.
Certaines erreurs peuvent ralentir ou compromettre cette transition. Voici les plus courantes et comment les éviter :
1. Vouloir tout migrer d’un coup
Passer d’une architecture monolithique à une architecture hexagonale et microservices ne se fait pas en une nuit. Une migration massive et brutale expose l’entreprise à des risques techniques et organisationnels.
Solution : Adoptez une approche progressive. Identifiez les modules critiques et migrez-les un par un en commençant par ceux qui apportent un gain immédiat en performance et flexibilité.
2. Sous-estimer l’importance des tests
Un système plus modulaire nécessite une couverture de tests plus rigoureuse. Sans tests robustes, la maintenance devient complexe et le risque de régressions augmente.
Solution : Mettez en place des tests automatisés, notamment des tests unitaires, d’intégration et de charge, pour garantir la stabilité du système tout au long de la transition.
3. Ne pas structurer son CI/CD dès le départ
Beaucoup d’entreprises implémentent les microservices sans adapter leurs processus de livraison. Sans un pipeline d’intégration et de déploiement continu (CI/CD), les mises à jour deviennent laborieuses et sources de conflits.
Solution : Structurez votre CI/CD dès le début avec des outils comme GitHub Actions, GitLab CI/CD, Jenkins, ou ArgoCD. Automatisez le build, les tests et le déploiement pour garantir des mises à jour rapides et sûres.
4. Ignorer la supervision et l’observabilité
Avec une architecture distribuée, suivre l’état des services devient plus complexe. Si vous n’avez pas une bonne visibilité sur vos microservices, la résolution des incidents peut devenir un cauchemar.
Solution : Mettez en place une stack d’observabilité incluant des outils comme Prometheus, Grafana, OpenTelemetry et Loki. Assurez-vous que chaque microservice génère des logs et des métriques exploitables.
5. Négliger la gestion des API et des communications interservices
Dans une architecture microservices, la communication entre services doit être optimisée. Si elle est mal gérée, elle peut introduire des latences ou des risques de sécurité.
Solution : Optez pour un API Gateway comme Kong ou Apigee pour centraliser la gestion des API. Utilisez des messages asynchrones avec Kafka ou RabbitMQ pour éviter les dépendances directes entre services.
6. Ne pas impliquer les équipes métiers
Trop souvent, la transition vers ces architectures est menée uniquement par les équipes IT, sans consultation des métiers. Résultat : des solutions inadaptées aux besoins réels.
Solution : Faites participer les responsables métiers dès la phase de conception pour s’assurer que la nouvelle architecture répond aux besoins de l’entreprise et non seulement aux exigences techniques.
7. Manquer d’une vision stratégique
Certaines entreprises adoptent ces architectures simplement parce que « tout le monde le fait ». Sans une vision claire des bénéfices à long terme, le projet risque de s’enliser.
Solution : Définissez des objectifs métier clairs avant de commencer : réduction des coûts de maintenance, accélération du time-to-market, amélioration de la scalabilité… Assurez-vous que chaque étape de la migration contribue à ces objectifs.
Edana, votre partenaire pour une transition réussie
Chez Edana, nous accompagnons nos clients à chaque étape de leur transformation digitale en intégrant ces architectures de manière pragmatique. Nous avons aidé des entreprises à éviter des millions de francs suisses en coûts de maintenance et à diviser par deux leurs délais de mise sur le marché pour de nouveaux services.
L’architecture hexagonale et les microservices ne sont pas seulement des choix techniques, ils sont les garants d’une entreprise agile, performante et résiliente. Les entreprises qui ignorent ces évolutions prennent le risque de rester prisonnières de systèmes coûteux, inflexibles et vulnérables aux pannes.
Si vous souhaitez garantir la pérennité de votre système informatique et accélérer votre croissance, il est impératif d’adopter ces architectures dès aujourd’hui. Chez Edana, nous avons l’expertise pour vous accompagner dans cette transition et faire en sorte que votre entreprise tire pleinement parti des technologies de demain.
Ne laissez pas votre système informatique freiner votre développement. Contactez-nous dès aujourd’hui pour découvrir comment nous pouvons transformer votre architecture logicielle et propulser votre entreprise vers l’avenir.